Une vérité intelligible est ce qui fait structure de sens d’une réalité, elle est le fruit récolté de l’expérience humaine bien comprise. Dans le souci d’une humanité retrouvée, les sociétés doivent pouvoir remettre l’humain au centre du fonctionnement social. Comment cela peut-il se faire autrement qu’en accordant à la personne la possibilité de rendre des comptes à l’univers lui-même, au titre de partie de cet univers. En premier lieu il s’agit de prendre conscience que chaque individu au travers de chaque comportement, fait partie de courants historiques qui l’alimentent et alimente à son tour.
C’est d’ailleurs pour cela qu’existe le média physique et qu’il est permis de viser une physique de la conscience pour faire advenir des réalités qui feront vérités intelligibles. Pour saisir cela il nous faut rentrer dans la dialectique de la matière et de la forme. Par expérience nous percevons qu’il ne peut exister qu’une seule forme dans un espace, en effet deux objets ne peuvent se superposer, ce qui laisse voir qu’à un objet formel, correspond un espace géométrique. En effet il nous est possible de former, déformer, transformer un état physique quelconque.
Ce qui découle de ceci, c’est que la reconnaissance de la dimension permet l’adéquation de son contact, à condition que nous prenions en compte le rôle du temps dans l’expérience du contact. Parce que l’esprit dans l’absolu nécessite plus de temps pour analyser trois degrés de liberté plutôt qu’un degré de liberté. Donc le concept de dimension permet de placer l’existence de la matière avant l’expérience de son existence. Nous voyons bien qu’est associé au comportement de chaque état, un degré de liberté supplémentaire en commençant par le solide avec un degré de liberté, par le fait de simplement exister.
Nous sommes bien dans une relativité du temps étendu à l’espace, soit le contenu d’une relativité physique absolue. Nous retrouvons cette situation dans le contexte social où par la quantité de contacts inter-personnels possibles, c’est par le choix dans le temps qu’un contact est privilégié entre deux personnes au sein d’un espace unique où le temps se transforme en espace de rencontre. De cette vision de la matière nous pouvons envisager, c’est-à-dire l’esprit peut s’envisager, comme étant une croyance d’être humain ce qui fait qu’en toute conscience malgré tout, chacun d’entre nous n’existons pas comme être humain mais comme entité psychique, car l’être humain est en fait un complexe de flux dimensionnels en temps réel. Pour que l’individuation de l’esprit est la couleur d’un humain, il faut établir un cadre ontologique, c’est-à-dire un cadre qui permet d’intégrer l’ensemble des dimensions d’un réel.
Nous avons vu que pour la matière, ou la physique humaine, neuf dimensions peuvent être envisageables . Les flux d’informations immatérielles associés aux flux des données matérielles qui lui sont associées, renvoient à des espaces de formes qui font substance par essence. C’est ainsi que des images objectives sont libérées, contenant l’énergie pour se tenir elles-mêmes comme représentations objectives d’un process de vie autonome. Cela se traduit physiquement par un micro-mouvement trahissant l’activité vitale sous la forme d’un fluide de transformation corporelle ininterrompue.
Le corps objectif, dont l’énergie d’existence dépend de son calcul quantitatif , ne dit rien sur sa signification car celui-ci ne représente qu’un symbole, celui d’un être en vie.