Cette saisie, sous la forme de facultés cognitives, fait de l’esprit le corps d’un mouvement dont l’attention consciente permet de faire naître en son sein la perception d’une réalité. Cela occasionne un mouvement d’esprit, qui fait de lui un résultat d’un fonctionnement humain par son corps physique qui à son tour peut se discrétiser par la conscience en fonctions physiologiques les faisant vivre tous les deux. Ces fonctions physiologiques induisent la constitution de l’être, ce qui fait de celui-ci un résultat de l’esprit. Nous voyons suivant cette décomposition analytique que la totalité physique d’un esprit n’est pas close, il lui manque la dimension de conscience biologique et micro-physique.
Il se scinde en parties aussi fines que possible par la pression culturelle qui fait du savoir un enjeu social. Cette pression conditionne l’exercice de fonctions cognitives à l’origine de la dénaturation du corps physique du récipiendaire de cet esprit, en premier par la chimie en second par la physique . Parce que nous sommes une forme physique organisée par la focalisation de sommes d’actions antagonistes au sein d’instants temporels, qui nous laisse entrevoir par cette dynamique d’organisation que le temps peut être négatif et l’espace physique positif . Dans ce principe de constitution, nous pouvons observer un phénomène psychologique de basculement de soi qui tire sa nature d’une transition énergétique du monde d’interactions environnementales, vers un monde d’interactions endogènes .
Par le biais d’une lecture d’un fonctionnement humain, l’esprit peut donc être doté des moyens d’une indépendance vis-à-vis de son milieu de formation, par l’incarnation de fonctions relationnelles, vers la seule habilitation d’une conscience de lui-même. C’est ainsi que ce défait la grande illusion du corps à être lui-même au profit d’un esprit devenant conscient de lui-même. Petite remarque, l’étude de l’intelligence artificielle associée à la multidimensionnalité des valeurs de mesure et la relativité absolue des rapports de ces mesures, nous permet de comprendre comment cette fusion fonctionne au travers de différents compartiments de l’espace et du temps humain. Lors de l’observation d’un déplacement d’objet, qui n’est somme toute qu’un déplacement d’espace-temps, qui renvoie soit à un objet matériel soit à un sens immatériel suivant que l’esprit est orienté vers l’extérieur ou vers l’intérieur de la personne, cela va impliquer que nous parlions d’un caractère personnel extraverti pour une manifestation d’extériorité, introverti lorsqu’il s’agit d’une observation d’introversion.
Pour nous, être humain, il va s’agir du fonctionnement humain. Donc être humain est le résultat d’un fonctionnement humain de l’esprit et cela n’a rien à voir avec les comportements mais avec le genre d’actions personnelles. C’est l’avènement de la conscience d’être dont le chemin de réalisation fait aboutir une puissance vivante en omnipotence douée d’omniscience par ses prises de conscience. Mais cela est de l’ordre d’une heuristique de l’esprit individuel et dans notre propos sur le soin, nous allons instaurer une limite d’action individuelle.
En effet la réalisation du parcours de soin, obtient sa finalité dans l’établissement du socle physique nécessaire à l’exploitation par la conscience, d’un territoire dont l’esprit universel peut rendre compte. Un fonctionnement humain finalisé se retrouve donc bien être dans la propension possible d’une personne, à se doter des moyens pertinents à la continuation de son évolution donc du développement de sa conscience.