L’image n’abolit en rien l’espace et le temps car elle en rend possible leur intime relation dans un pouvoir de rendre réel ce qui n’est qu’en conscience. Il nous est dit en physique qu’en tout point de l’espace la lumière à une vitesse limite inchangée qui est fixée. Non bien sur, il ne peut en être question pour la cohérence du raisonnement, alors nous dédions au présent et au passé un futur qui serait le fruit du hasard, affiné par des statistiques de probabilités . Si besoin est, nous les compléterons informatiquement par une logique numérique qui dans les faits, s’appuie sur les seules bases du passé et du présent, le futur n’étant convoqué qu’au travers des phénomènes aléatoires pouvant ou non intégrés ces grands modèles de simulation.
Ce qui objectivement, nous fait vivre ici et maintenant qu’en virtualité, car ce qui fait et donne à vivre notre existence n’est jamais réel. Difficile de se satisfaire de cela, car le fait de lumière dans le cadre de cette compréhension, implique que nous dépendons totalement d’elle car sensément toutes les informations dont nous avons nécessités pour vivre, sont portées par elle. Il n’est pas étonnant que la gravité échappe encore au physicien, car dans ce cadre elle se joue d’elle puisqu’elle ne semble pas être intéressée sauf indirectement. Il faut donc ici adopter une nouvelle norme, celle d’établir le centre de l’expérience humaine dans l’homme lui-même, c’est-à-dire dans chacun d’entres-nous.
Bien sur comme rien n’est simple, il faudra tenir compte de la position et de la vitesse de l’observateur dans son observation pour entrevoir une précision de mesure de ces événements observés, caractérisant ainsi un monde tellement vaste et tellement mouvementé, qu’il est impossible pour un observateur de se sentir plus dépossédé devant un avenir aussi incertain. L’image est la représentation visuelle ou mentale de quelque chose, elle peut donc être tangible ou conceptuelle et peut être liée directement à l’objet perçu ou symbolique. Si nous choisissons la vision d’un monde réel, alors nous constatons que pour que les contenus de notre conscience qui la constitue il nous faut envisager que l’énergie du spectre électromagnétique anime un ensemble de représentations de nos comportements à exister, au travers d’un espace et d’un temps absolus , et avec qui les relations conscientes entretenues avec eux sont relatives. Cela veut donc signifier que nous existons au gré des représentations formelles de nos comportements d’existence, qui font conscience par nos actes de représentation même.
C’est ainsi que nous pouvons franchir la barrière duale du mental et du corps pour assumer pleinement un fonctionnement humain, dont le principe d’existence s’établit sur un rapport entre l’esprit et le corps d’une personne au travers d’une relativité quantique de l’ensemble de ses rapports à l’espace et à son temps de vie, bref son vécu à chaque instant.