Donner sens à l’esprit c’est lui reconnaître une mémoire d’âme, c’est-à-dire une origine conditionnelle d’une volonté personnelle. Dans cet article nous nous efforcerons de définir plus clairement la réalité de l’esprit et le lien qui l’unit à un organisme, c’est-à-dire sa mémoire d’âme. Il est important de comprendre que l’être humain est un mode de vie particulier de l’esprit et que par l’individuation d’une conscience, une manifestation physique est possible sous la forme d’un type de vie attaché à la personne. En premier, il nous faut rappeler que le contexte présent représente la somme des conséquences des actions passées .
En second, que la maturité perceptive est inversement proportionnelle au temps dans sa durée, ce qui veut dire que moins la durée du temps sera longue plus les perceptions seront fines. En quatrième, ce que nous nommons perception est la fonction résultante d’une activité intelligente de l’esprit à relever du sens contextuel. En cinquième, ce que représente l’esprit est ce que l’on peut discerner comme pouvoir actif d’une matière sur d’autres matières . Si la perception est le résultat d’une activité de l’intelligence, il nous faut alors préciser ce que sont les conditions de l’intelligence.
Puisque nous savons que l’intelligence est la disposition à percevoir un sens, alors il nous faut considérer que ce que nous appelons intelligence est une organisation d’informations qui rendent compte d’une intelligibilité personnelle, du fait d’une conscience issue des sensations de ce qui forme l’esprit d’une situation en train de se vivre. Suivant le principe d’une relativité absolue, l’ensemble des relations entre des variables trouve un centre organisateur, lorsqu’est promulgué comme référentiel de l’ensemble, une des variables participant de la constitution de cet ensemble. Il est à noter que ce référentiel peut être aussi appelé observateur ou acteur. Un fragment est un élément discret ou une unité élémentaire d’une catégorie , et nous avons déjà vu que ces unités sont des quantifications relevant de mesures qui assimilent leurs résultats à des constantes universelles.
L’équation veut dire l’égalité, et ce qui forme le terreau du quotidien est l’intégration de l’inconscient collectif qui renvoie par équation au corps humain. Ce qu’il faut bien voir c’est que la société est l’équivalent d’un organisme comme l’humanité est l’équivalent d’un corps. Ce qu’il faut entendre aujourd’hui, c’est que par l’adéquation de la langue culturelle, l’équation gagnante donne que l’organisme humain est égal à l’esprit collectif d’une culture universelle ce qui implique une reconnaissance de l’univers et de son contenu. C’est alors que nous comprenons que le progrès est une question d’évolution de forme, ce qui impose d’utiliser une pensée du discontinu dans une mémoire du continu .
Puisque l’esprit n’a pas besoin de représentations mentales pour le représenter dans la mesure ou il est la représentation schématique de quelque chose, alors le choix de la relativité absolue impose que la conscience se fasse représentation d’un présent construit à partir d’un rapport du futur sur le passé. Ce qui différencie l’espace du passé est le degré de mémoire de ce passé, ce qui différencie le futur est sa chronologie par rapport au passé qui l’établit comme futur. Ce qui est commun au passé et au futur est la quantité d’énergie mobilisée par la mémoire du passé, et la quantité d’énergie mobilisée pour envisager le futur, il est donc possible de mesurer le différentiel entre ces deux quantités. Le résultat obtenu est elle-même une quantité d’énergie dont l’équation par son rapport à la gravité physique d’une structure, nous donne la constitution d’une forme physique dont le présent en est la représentation.
Maintenant il nous faut découvrir qui est vraiment à la commande de ce schéma directeur fonctionnel et comment un ensemble organique devient un corps individuel de conscience.