Dans cet article nous allons essayer de comprendre plus en profondeur ce qu’est véritablement l’imaginaire naturel. Pour cela nous allons reprendre le mécanisme d’espace-temps et lui donner ses deux leviers d’animation. Pour la lumière physique comme pour l’énergie, nous allons remettre en question sa vitesse limite, en instaurant pour notre raisonnement, une vitesse variable de la lumière qui ne comporte pas de limite basse ou haute . Quant au flux de torsion, il va lui, être à l’origine d’une information sur le temps par sa participation à la genèse d’une masse par la densification d’un vide énergétique.
Pour commencer nous allons postuler que la conscience immanente est par nature sans forme. Il nous faut penser que la conscience est la faculté dont sont issues les futures formes physiques, et c’est pour cela qu’il est nécessaire qu’un mécanisme d’espace-temps soit subséquent à son existence. Pour une personne consciente et seulement consciente, cela signifie qu’elle a loisir d’agir comme elle veut, car les informations dont elle dispose bénéficient de la légitimité du mécanisme d’espace-temps à l’origine de son corps, ce qui lui demande d’utiliser les données de son inconscient, parce que notre limitation psychique n’est qu’imaginaire. Nous sommes sur le fondement d’une causalité par liberté, qui assure à un ordre naturel la possibilité de se constituer en conscience.
Nous avons vu que les flux de torsion physiques sont des actions instantanées des particules physiques, les unes par rapport aux autres, qui agissent au travers d’un éther fluide et mécanique sur leurs masses respectives. C’est ici que l’on trouve la première preuve d’un espace, en effet la possibilité de l’action d’un éther fluide sur une masse structurelle, ne peut être comprise que par le fait que cette action corresponde à un prélèvement d’une quantité d’énergie dans un espace énergétique, dont nous ne pouvons pas établir les limites physiques. Tout ce qui va donc entrer en relation avec cette matière quantique, va se faire automatiquement sous une forme quantique, ce qui va être le cas de toutes les forces physiques , qui ne sont que des variations d’un espace-temps corrélé à son milieu. Deuxièmement, la possibilité d’un raisonnement abstrait tel que celui-ci, nécessite de s’ouvrir aux possibilités d’un fonctionnement humain, qui seul est à-même de reconnaître qu’une réalité de l’esprit soit antérieur à l’existence de la matière, ce qui pose la question de la nature de cet esprit.
Nous pouvons donc imaginer que nous rentrons dans la nature même de l’esprit, par un équivalent fonctionnel sous la forme d’une exploration d’un psychisme individuel. Si nous revenons au processus initial, la quantité d’énergie prélevée dans le milieu énergétique de l’espace, fait donc masse matérielle par son équivalence avec l’énergie. Mais cette équivalence fait aussi fonction d’une information par sa quantification, ce qui fait de l’information une quantité d’action perçue et représente ainsi un quantum de temps individualisant l’espace énergétique. Nous avons donc une quantité de temps finie qui se trouve en rapport direct avec une quantité d’espace infinie .
C’est alors que nous pouvons considérer l’information comme la mesure d’un degré de complexité de la chose perçue. Plus une chose sera complexe, plus elle contiendra d’informations et par là même d’énergie, et donc de masse dans l’absolu. Si nous considérons la réalité d’une relativité absolue , alors il nous faut considérer l’existence de plusieurs univers dans un univers infini, ayant chacun ses propres lois physiques. Ce qui renvoie la responsabilité de l’existence d’un phénomène, à la seule capacité de matérialiser une fraction d’espace-temps physique.
Il n’est donc pas étonnant de retrouver les propriétés d’une matière quantique à l’origine des possibilités de matérialisation des phénomènes, qu’ils soient perçus ou créés. Nous voyons que la faculté imaginaire est bien une faculté naturelle issue des propriétés physiques de notre univers, et que le psychisme, par l’entremise de l’esprit, à toute capacité de faire de l’imagination une fonction universelle. Une conséquence pratique concernant la nature de notre faculté d’imagination, est que cela exclu la manipulation comme comportement d’action sur le monde. En effet cette manipulation cède la place à un comportement d’induction, car nous ne pouvons pas être conscients à la fois de l’exactitude de nos propres lois, et des lois gouvernant l’objet de notre attention.
Maintenant nous pouvons bien comprendre, en quoi l’ouverture au fonctionnement humain permet de privilégier l’unicité d’un fonctionnement personnel de l’esprit, par ce qui fait la réalisation de l’oeuvre unique d’une vie.