D’emblée il faut écarter toute tentative de récupération par l’égo d’un quelconque pouvoir. Le passage de la conscience personnelle à la conscience humaine nous permet de régler l’ambiguïté qui règne autour de la notion d’individualité et du statut de l’individu. C’est ainsi que se crée l’existence individuelle, par ressenti de sensations induites par les perceptions qui font conscience d’une situation. Il est donc tout à fait correct de penser qu’une personne se voit comme l’ensemble des sentiments qui relève de cette dualité, ce qui l’amène invariablement à se constituer comme individu à part entière.
Il ne reste plus alors qu’à transférer la capacité personnelle à un environnement social pour participer à la constitution d’une société organisée sachant qu’un individu est toujours un élément d’un ensemble. Que va donc représenter les pouvoirs de la volonté dans cette situation ? Des pouvoirs psycho-physiques de nature à manifester l’existence d’une personne. Nous retrouvons ici un corps physique et un esprit dont la particularité à ce stade est de se constituer en personne morale. Il va donc exister un tenseur entre ces trois pôles qui établit suivant la situation vécue, une distorsion de l’équilibre personnel vers l’un ou l’autre des pôles.
Une personne ne peut véritablement pas vivre dans un tel climat d’instabilité, alors il faut qu’un niveau d’intégration supérieur apparaisse. Il faut donc qu’un lot d’informations apparaisse qui puissent rendre compte d’une réalité plus grande et c’est ainsi que le corps physique naît en conscience par réminiscence des mémoires organiques. Les informations vont naître de cette régulation ce qui à l’échelle d’une personne représente son corps de vie. C’est bien à cet état d’esprit qu’une personne doit sa réalité d’existence par la légitimité des conditions de ses actions à entreprendre tout ce qui va être en son pouvoir pour pérenniser son existence.
Puisque le Soi psychologique, qui est le reflet fonctionnel de cette recherche d’état d’équilibre, devient la réalité personnelle individuelle alors il est tout à fait sain de penser que l’aboutissement de cette recherche se trouve dans des informations d’une nature organique dont les constituants naturels sont des molécules biologiques dont les fonctions sont issues des propriétés physiques les constituants. On en arrive ainsi à concevoir que seul le Soi psychologique est à même d’activer ce qui produit l’identité d’une personne, son génome biologique. En conséquence, si c’est le Soi qui est responsable de l’activation du génome, alors le génome individuel exprimé est actions de Soi. Nous sommes bien ici dans un processus d’évolution graduelle de conscience qui débute bien de la dissociation entre des espaces de mouvement et des temps d’espace de conscience.
C’est de ce principe d’unité, qu’un esprit peut développer une omniscience correspondante à l’omnipotence de l’action corporelle. Si nous envisageons l’hypothèse qu’une intelligence est finie dans un quantum d’espace, puisqu’un corps est représentatif d’un nombre fini de quantum d’espace alors une notion comme l’énergie existe car elle manifeste les dysharmonies entre les quantum d’espace. Le but est de déconstruire l’illusion d’un «moi» individuel et faire apparaître les causes des événements existentiels d’une vie personnelle. C’est cela une conscience humaine.