Tout ce que l’on fait dépend en premier lieu du corps quand tout ce que l’on pense, dépend lui de ce que l’on fait. Nous pouvons donc inférer que le produit de la connexion à soi se rend visible par la conscience, ce qui est le prérequis pour libérer le réagencement fonctionnel du corps, ce qui fait dépendre celui-ci de la teneur de l’expression génétique à l’origine de sa constitution structurelle et fonctionnelle. C’est donc le chemin emprunté par la neurogénétique organique qui fait de l’esprit cognitif d’un individu, une personne consciente. En premier il nous faut considérer le fait que le cerveau ne soit pas identifié à un organe, mais à un quasi-organe.
Par nature, les ondes sont plus sensibles à la synchronicité et donc aux perturbations de schémas comportementaux que ne le sont les liaisons chimiques des molécules d’ADN. Par contre pour que les cellules différenciées du cerveau puissent modifier leurs propriétés fonctionnelles, à terme il faut une modification de l’expression génétique des ADN cellulaires et cela est nécessaire pour véhiculer le changement au niveau organique, lors de l’évolution adaptative. Pour répondre à cette question il nous faut distinguer trois niveaux d’organisation des phénomènes. Si nous supposons que cette lecture de la constitutionnalité d’un corps soit réelle, alors la fonction de calculateur quantique s’applique au traitement en temps réel de toutes les informations produites en temps relatif , ce qui donne à la conscience immanente le sentiment de vivre dans une réalité individuelle du fait du décalage temporel existant entre le temps universel des données physiques du corps et de l’environnement et le différentiel entre le temps d’horloge et le temps conçu par l’esprit individuel .
Puisque nous savons que ce qui relit la nature du temps et celle de l’espace est d’ordre énergétique, alors il est facile de se rendre compte qu’une orchestration corporelle est d’ordre calculatoire et que son intégrité va dépendre de l’utilisation complète de l’énergie en cause par son fonctionnement constitutionnel. Le deuxième ordre, est que le moyen utilisé par cette conscience pour advenir est d’établir un libre -arbitre personnel, dont la méthode de conquête de son esprit est une conception relativisée des espaces-temps sous forme de connaissances conceptuelles. Finalement, il faut peut-être accepter que ce que nous croyions être, soit tout simplement le reflet des conditions universelles à faire d’une réalité individuelle, une conscience d’elle-même. Le maître acte de ceci est fondamentalement de mettre tout en oeuvre pour cette reconnexion, et pour cela nous allons utiliser la méthode de conception relativisée , pour déconstruire une relativité absolue responsable de l’organisation de l’espace et du temps d’une réalité humaine sous la forme d’une conscience fonctionnelle.
Toute réflexion par d’une prise en compte par une conscience, d’information sur des phénomènes impactant une réalité universelle d’un archétype humain dont on subodore l’existence du fait du traitement des signaux par nos organes sensoriels. En effet chaque élément de conscience est avant tout passé par le profil de nos organes sensoriels et comme nous sommes des humains, nous ne percevons que des entités humaines plus ou moins déformées par notre capacité à traiter objectivement le monde sensible. Si nous voulons que le corps-matière-énergie soit le reflet en conscience de l’univers physique constituant notre environnement, il nous faut alors considérer que le corps-matière-environnement ne soit qu’un objet sensible parmi tant d’autres . En conséquence, celui-ci est bien une entité cognitive d’origine psychique, assimilable à un univers physique tant que la conscience ne peut élaborer son propre modèle d’elle-même et ainsi s’ouvrir à la connaissance de ce qu’elle considérait comme un vide de réalités auparavant.
Nous le voyons, la reconnexion au continent inconnu de la conscience individuelle, ne peut se faire que par le travail d’une objectivation conceptuelle, dont le but légitime est de déconstruire l’inconscient psychique pour rétablir une orthodoxie dans le continuum de la conscience individuelle. La neurogénétique organique est le chemin intellectuel qui nous permet de concevoir une logique fonctionnelle, qui partant de l’activité cognitive liée à l’activité cérébrale, amène à repenser un corps en amenant l’authenticité de son identité biologique. Ce travail d’activité ne peut se réaliser pleinement qu’en regard d’une possibilité de stimulation générée par un environnement, dont au préalable une source de désorganisation fonctionnelle permet le renouvellement des perceptions.