De la pathologie à la santé

Telle est la vraie question que tout esprit d’honnête homme doit se poser aujourd’hui, car de sa réponse dépend les moyens nécessaires pour son évolution personnelle. Dès à présent nous pouvons dire que ce média d’action est l’esprit personnel, mais comme tout média est un vecteur, il faut en trouver son animateur et c’est là que nous trouvons la vie individuelle. Dans la théorie de l’expérience à l’origine des prises de conscience, le corps physique est animé par l’esprit personnel. La conscience individuelle devient le moteur d’un échange au rythme des interactions phénoménales d’un esprit avec son environnement, ce qui fait naître l’entité d’un être humain sous l’aspect physique d’un corps physique et d’une psychologie personnelle.

La dualité du corps et d’un environnement est une illusion du fait d’une représentation mentale induite par l’expérience des organes sensoriels. Par contre nous pouvons dire que l’ensemble des réactions biochimiques de son corps physique, dépendent pour leurs qualités respectives du contexte psychique de sa personne. Nous aurons alors la possibilité de relier cet « hôte » à un comportement particulier d’un agent dont le milieu de prédilection correspond à cette configuration biochimique, et dans lequel cet agent s’épanouira. Cet agent sera soit microbien, viral, allergène, toxine, mais aussi virtuel ou symbolique comme une parole, une image, un geste, un objet etc. Voila comment nous pouvons diagnostiquer et étiqueter une pathologie.

Nous avons vu et nous savons que toutes les pathologies, qu’elles soient somatiques ou psychiques, ont un substrat biochimique. Nous avons vu aussi que la manifestation des symptômes est physique, et ce qui intéresse une personne ce sont ses symptômes pas sa configuration biochimique. Il faut donc trouver le moyen de relier le contexte psychique, produit initialement par une conjonction biochimique et le contexte physique des symptômes individuels. Ce qui nous amène à considérer comment une personne saine et en bonne santé fonctionne et par quels moyens elle pérennise son bien-être personnel.

Dans des articles antérieurs nous avons déjà proposé que le génome individuel soit l’animateur physique d’un fonctionnement humain actualisé sous la forme d’instants de conscience. Cela polarise notre attention sur la nature de ces instants de conscience, et nous avons proposé que cet instant soit le curseur d’un rapport d’espace-temps psychique. A chaque instant correspond la mesure d’une étendue d’espace, sous la houlette d’une conscience à donner du sens lors de la survenue d’événements dans le champ informationnel d’une personne. Celle-ci immergée dans un contexte environnemental par ses organes sensoriels, lui attribuant des repères spatiaux par son corps et des repères temporels par sa mémoire.

Ce fonctionnement humain prend toute sa dimension par la force induite d’une mémoire personnelle qui fait contexte de vie d’un corps physique individuel. Ce corps peut alors déambuler à sa guise dans un environnement physique lié à sa dimension en matière de degrés de liberté. La physique de la réalité corporelle rejoint la physique du génome par la conjonction fonctionnelle d’une biochimie organique. Il faut donc rechercher le mécanisme physique naturel qui puisse introduire à ce fonctionnement.

In fine il s’agit de pouvoir reconnaître l’existence d’une conscience universellement partagée.