De toutes ces réflexions, il ressort qu’être humain est avant tout une réalité de l’esprit. Donc se conformer à ce qui relève de l’être humain est une décision individuelle qui entre dans le cadre d’expression du libre-arbitre. Si telle est la situation sur le plan personnel, il faut donc que soit reconnu un corps physique dont la composition matérielle se voit douée d’une force vitale, car nous avons là une unité de Soi qui nous interdit de penser que l’on puisse animer en conscience et à chaque seconde, des milliards d’opérations chimiques. Donc si le corps physique représente une unité de Soi, alors ce qui se passe dans cette unité ne peut plus être qualifié d’évolution mais de transformation. Nous retrouvons ici la métabolisation de la Réalité, sous-entendu que le processus vital en est sa manifestation.
Puisque les matières physiques sont des composants de l’esprit reconnus par la conscience, et que la Réalité est l’ensemble de la manifestation de l’énergie sous l’aspect matériel (sensible) et l’aspect énergétique (intelligible), alors la vie qui métabolise la Réalité est le produit d’un fonctionnement d’où va émaner une force, ici un fonctionnement humain et une force vitale. Puisque les matières physiques sont des composants de l’esprit, et que celui-ci peut conceptualiser le mouvement premier de l’énergie sous la forme de vortex de l’espace dont dérivent les ondes de torsions (mesurées en laboratoire), alors il est possible que la conscience puisse intégrer à la fois, le devenir de la matière physique produite par l’expression du génome individuel, et l’organisation de celle-ci par l’action du fonctionnement humain. Ce processus se fait au travers d’un subconscient agissant au sein des ondes électromagnétiques du corps.
La métabolisation de la Réalité se joue sur le seul plan physique. Cela peut être fait quand le libre exercice d’ordonnancement des informations génétiques se conjugue avec les virtualisations du Soi, par l’entremise des interactions continuelles d’un corps en développement dans les différents milieux qu’il traverse. L’esprit extrait les informations des milieux par conscience de ce qui s’accorde avec le Soi, et celui-ci s’accorde avec les matières physiques issues des ADN cellulaires pour faire conscience de ces informations (processus d’incarnation). Il revient donc à cette conscience corporelle de faire esprit avec la production psychique imaginaire, libre de tout déterminisme mais incluant les causes de cette production imaginaire. Il s’agit bien alors de confronter une conscience corporelle à une imagination qui à pour seule référence la nature physique de son médium cérébral (une question d’ondes). Puisque le subconscient par sa fonction humaine établit la relation entre un corps physique et un esprit individuel, c’est donc au fonctionnement humain de se caler sur le nouvel environnement naturel des ondes cérébrales dont on sait maintenant qu’elles sont de nature électrique.
Il faut comprendre que la nature électrique n’a qu’un seul référentiel d’où cette propriété est issue ; l’éther physique ou ce que l’on appelle maintenant le vide quantique ou encore vacuum physique. Le corps physique par la nature électrique de sa régulation métabolique de la Réalité (les ondes cérébrales sont de même nature que les ondes radio émises par l’activité cellulaire) rencontre le monde cosmique (environnement de la terre et de l’espace) dans une dualité énergétique qui font s’auto-réguler une énergie mécanique (onde de torsion) et une énergie électrique (l’activité électro-magnétique que nous divisons en deux paramètres distincts). Ce chapitre sera explicité ultérieurement.
C’est à l’esprit, dans son aspect de conscience, que revient la fonction de cliver ces deux propriétés physiques, en relevant des informations qui vont nourrir un fonctionnement humain. C’est le mécanisme de matérialisation physique qui permet de définir l’aspect subjectif d’une personne, par l’harmonie d’un rapport personnel dans les relations entre un être et son milieu. D’autre part un aspect objectif se délivre dans les dysharmonies du rapport d’interaction avec un environnement dues aux inconsciences de ce rapport. Le chef d’orchestre de ce processus global est bien le fonctionnement humain, représentant d’une intégration fonctionnelle ou l’aspect du libre-arbitre établit les choix éclairés pour cette intégration. Il faut quand même reconnaître que plus l’intégration fonctionnelle se réalise et plus la fonction de libre-arbitre s’atténue sur le plan personnel pour devenir une des nombreuses fonctions autonomes de l’esprit.
Ainsi, tant que le libre-arbitre se situe dans le plan personnel de l’inconscience, la décision afférente à l’orientation d’un comportement appartient de plein droit à la personne. La fonction de conscience n’est présente que pour entériner les dites décisions, elle est donc extérieure à Soi. Donc oui, être humain relève d’une décision personnelle lors de la prise de conscience d’une suprématie de ses déterminismes dans ses actions individuelles.