Tout ce que chacun d’entre-nous envisageons et une production du moi conscient, c’est-à-dire d’un esprit actualisé au travers de la conscience relative d’une réalité projetée, la sienne propre. Nous avons vu précédemment comment la formation du moi advient. Le seul moyen que nous ayons d’envisager un statut au Soi supérieur, est de l’assimiler à un processus d’un temps relatif, par l’existence phénoménologique d’un sujet incarné en augmentation de conscience. Les capacités et les facultés de l’être humain représentent des propriétés psychiques qui ont pour vocation de devenir physiques sous forme de rapports et qui découlent du mode de relation entre l’espace et le temps.
De la manière dont l’individu va exploiter ses propriétés psychiques, va se manifester un degré de conscience dont le sujet individuel va être le dépositaire sous la nouvelle forme d’un moi individuel dont la structure sera faite des choses du monde. Ce nouveau statut est à l’origine du pouvoir de conscience individuelle à faire vivre une identité humaine dans le respect des rapports avec son environnement réel. Dans une première idée nous pouvons penser que c’est peut-être par la conscience et son développement, que l’intelligence peut arriver à définir le contexte de l’esprit. Nous pouvons donc avancer que tout ce qui advient dans l’existence, relève d’un processus de matérialisation.
Il est donc crucial de comprendre le mécanisme de réalité intervenant au travers de l’utilisation des deux paramètres qui la caractérise, à savoir l’espace et le temps. En effet tout ce qui advient au monde est nécessairement relevé par des coordonnées d’espace et de temps. Où nous allons reparler de la relativité absolue et de sa causalité par liberté. Passer d’une thèse fonctionnaliste à une thèse structuraliste pour expliquer la réalité de l’être humain, implique une conscience individuelle augmentée.
Nous présupposons que cela puisse être le concept d’Homme, comme archétype du genre humain en devenir d’être. Ce concept d’Homme incarne la source des valeurs humaines, ce qui fait d’un être humain le produit manifesté de l’Homme. Si nous observons les différentes formes naturelles, nous pouvons constater que les formes géométriques induites par le développement ou les comportements individuels font souvent l’objet d’une analogie mathématique quant à la reconnaissance de leurs modes d’apparition et de leurs devenirs, ce qui fait dire à certains, que les mathématiques sont à l’origine des phénomènes naturels . Etre humain peut ainsi s’envisager comme une suite de comportements organisés et cohérents.
Ce qui amène au contexte environnemental d’un psychisme organique comme véritable environnement de l’humain dans son devenir d’Homme. Donc, dans l’évolution de ce raisonnement, nous passons d’un environnement social qui est représenté par la réponse biologique, à un environnement physique qui représente l’évolution d’une réponse d’un sujet, acteur du monde humain. Grâce à ce processus, les sens humains vont acquérir leurs possibilités d’évolution dans une discrimination sensorielle physique.