Cet article ne bouscule rien de fondamental mais essaye de trouver un ordre en éclairant sur une finalité ontologique escomptée de l’être. Ceci peut être fait lorsque nous osons aller jusqu’au bout des raisonnements amorcés dans le cadre de certaines approches disciplinaires, en sciences comme en philosophie. En tant qu’être humain nous allons tous vers un devenir social d’être psychique et cela pour une double raison. Aujourd’hui il est difficilement contrecarré par les activités individuelles d’apaisement .
En effet seul une décompression psychologique peut permettre la montée en puissance d’une conscience physique apte à apprivoiser un stress existentiel. Encore faudrait-il savoir pourquoi il doit en être ainsi, car sinon nous aurions affaire à un éternel recommencement, avec son lot de découragement et d’impuissance. La deuxième raison, c’est que nos corps sont déjà dans un mouvement physique sans que nous nous en rendions compte, le mouvement terrestre qui entraînent chaque corps dans un comportement global de rattrapage d’un équilibre et qui fait de chacun de nous, une partie non négligeable d’un mouvement collectif d’entités de l’univers, eux-mêmes soumis au même comportement cosmique. En effet le comportement cosmique de l’ensemble des êtres matériels traduit l’exploitation d’une ressource, l’énergie du vide physique dont chaque membre, nous compris, manifestons un résultat fonctionnel.
Alors chacun de nous est bien impliqué jusqu’au niveau le plus fondamental de nos cellules, dans un univers qui le dépasse mais dont l’influence est prédominante pour la qualité de nos moyens de vie. Parce que l’expérience individuelle ne suffit plus pour vivre sereinement et ne permet plus le devenir collectif. C’est à la conscience d’entrer en scène comme véritable média de l’être humain individuel, pour lui redonner l’assurance d’une vie dont le partage d’humanité est le fait de son corps élevé en toute indépendance et d’un esprit de communication dans la pluralité de ses langages. C’est pour cela qu’il faut comprendre le processus de dématérialisation naturelle en devenir conscient car la digitalisation numérique est déjà bien engagée.
Voilà comment nous pouvons commencer à nous familiariser avec ce nouveau potentiel. La conscience de soi rejoint le niveau de conscience d’être humain par la séparation, au sein du sujet, d’un corps physique qui devient Soi et d’une conscience qui devient perceptions des différentes matières du monde. Le processus en cours dans un devenir personnel, est que la conscience psychologique cède le pas à la manifestation d’un corps strictement humain par ses comportements . Dans le panorama scientifique, deux expériences ici et ici et deux recherches ici et ici vont nous servir d’introduction à une conscience sur un possible état d’être accédant au réel par un subtil jeu ordonné des propriétés physiques.
Une connaissance de soi peut naître par l’interaction au monde sous forme d’un processus constamment actualisé , c’est-à-dire par universalisation des objets de conscience et de leurs relations à faire soi. Il faut s’engager dans l’intérêt supérieur de la conscience à vouloir comprendre comment nous pouvons exister à chaque instant, en dehors de l’utilité des battements de notre cœur. Toute vie sociale va découler de notre conscience à savoir prendre à propos les décisions qui vont engager le meilleur de nous-même dans l’harmonie comme dans le dialogue. Vivre c’est entrer dans la suprématie d’une conscience, la sienne, à vouloir exister au nom de ses propres raisons issues d’une humanité de soi-même reconnue par nos interactions individuelles.
Personne ne nous oblige à la docilité, car notre conscience nous astreint à l’exigence de vivre en accord avec des valeurs que notre humanité dévoile, en raisons d’être et d’agir d’une certaine manière. Être est à ce prix mais plus encore, la récompense nous vient du réel en soi dont nous sommes une des parties et nous renvoie l’intense satisfaction de vivre réellement notre vie avec les moyens nouveaux qui vont avec . Déclencher la possibilité d’un mouvement endogène du vivant par une meilleure compréhension des fondements naturels d’une physique permet de faire aboutir dans la conscience humaine les causes psychiques de l’entrave de ces mêmes phénomènes physiques. Celui-ci va autoriser le réajustement des métabolismes biologiques.
Grâce à l’existence des sutures crâniennes et à son jeu sur l’espace physique du cerveau, une efficience plus puissante peut donc servir des connexions d’une architecture cérébrale libérée.