Si la conscience est liée à nos sens, les informations de nous-mêmes font matières tant qu’une intelligence ne dévoile pas le fonctionnement d’une réalité plus vaste que ce que la conscience nous laissait entrevoir de nous-même et de notre environnement. Par un transfert méthodologique entre le temps objectif et un temps relatif nourri par une distance variable d’un vécu à un présent, une densité relevant d’un degré d’accumulation de données, une vitesse de réaction tenant compte d’un temps subjectif d’un état émotionnel. Tous ces phénomènes sont des variables, c’est à dire des ruptures de continuité d’un vacuum consistant en un milieu dans lequel chacun de nous évolue. Le corps relève d’une sensibilité dont le mode comportemental est la réactivité ce qui fait de lui un senseur, un instrument réactif inconscient dont la réponse est la constitution d’un état émotionnel d’une situation.
Cette première matière de type émotionnelle nourrie le temps subjectif personnel, il va délivrer l’énergie à la formation du message transmis, cette énergie est la trame de réalité de la future information, cette énergie est ce qui fait de la future information une entité vivante assimilable par un système vivant autonome. Le temps subjectif est équivalent à la plasticité synaptique, il fonde la connectivité cérébrale car sans émotion il n’y a pas d’apprentissage de connaissances et pratiquement c’est pour cela que certaines personnes apprennent vite et d’autres plus lentement, seule est l’explication causale liée au travail émotionnel est pertinent pour comprendre la disparité de l’apprentissage individuel. Le message apparaît dans le système nerveux par les données sensorielles et va transité par un état émotionnel qui lui communiquera sa nature énergétique qui le fera correspondre aux circuits de l’esprit intéressés par une prise de conscience ponctuelle. Mais pour cela il faut que ce message soit entendu et compris par l’esprit comme digne de faire conscience d’une interaction individuelle d’une personne avec son milieu.
Par formatage lié à l’application de règles syntaxiques qui sont données par la configuration spatiale du milieu, qui doit faire coïncider dans sa géométrie dimensionnelle avec celles du corps dans un présent constitué, le fameux temps t du vécu individuel. Cette dimension est ce relevé d’espace, déjà traité dans un autre article, que je résume comme étant le résultat de la conjugaison des données sensorielles en temps réel qui permettent d’établir une réalité aux trois dimensions de l’espace du vécu individuel. Les trois dimensions de l’espace environnemental doivent coïncider avec les trois dimensions du corps vivant ce vécu. Nous avons vu qu’un message acquiert une puissance énergétique par l’émotion et qu’il se définit en forme compréhensive par le jeu syntaxique d’une synchronisation de dispositions spatiales.
Par la survenue d’un temps relatif qui imprimera une dualité sous la forme d’un contenant et le sens d’un contenu . L’origine de la conscience est de donner au Soi la possibilité de grandir au détriment d’un inconscient naturel grâce à l’action de l’esprit individuel. Il faut bien générer un espace dans l’interface individu/environnement qui permette de désynchroniser les opérations extérieures à l’esprit des opérations intérieures à l’esprit personnel. De l’exercice du temps relatif, qui est bien de nature physique et incroyablement puissant car il tire sa puissance du fameux vide quantique mis en lumière par l’effet Casimir obtenu en laboratoire .
A révéler des informations sur le réel qui vont constituer la trame globale de l’univers du Soi. Cela se fait grâce à l’intelligibilité formée par l’accumulation de rapports d’espace-temps dans le mode de fonctionnement d’une relativité absolue impliquant le temps relatif, l’espace relatif et l’organisation fractale de ses constituants faisant de notre monde, constitué de vécus individuels, la porte d’entrée de multiples univers de vie.