La fonction d’existence individuelle


La problématique de la détérioration du corps physique ou de l’esprit d’un sujet implique de se poser une question fondamentale, quant à la nécessité d’une fonction d’existence qui pourrait assumer le rôle d’acteur de vie individuelle. Nous devons partir d’un constat de dualité dans nos comportements quotidiens par l’expérience que nous nous faisons de notre vie. Essayons de découvrir le process qui soutendrait cette fonction d’existence individuelle. Ce qui fait sens est bien la possibilité d’une mesure d’un état de conscience, en l’occurrence l’information qui sous-tend un type d’ordre entre ce qui relève de la dualité et ce qui relève de l’unité.

La dualité nécessite l’existence de deux parties alors que l’unité révèle ce qu’elle est . Le simple fait de nous poser la question implique des moyens cognitifs pour nous la poser, alors nous dirons qu’elle est de corps ce qui impose que notre esprit soit dual. Nous allons décrire ce schéma qui ressemble fort à une directive fonctionnelle faisant office d’existence individuelle. Un sens naît du rapport entre la dualité existentielle et l’unité existentielle et ce rapport est ce qui amène en conscience un être qui peut se poser la question.

La possibilité du choix psychologique va pouvoir se faire d’un état par rapport à un autre état grâce à l’information générée, mais cela est une situation potentielle car faudrait-il qu’il y ait un autre état à confronter ce qui n’est pas le cas puisque nous avons affaire à la manifestation de l’unité d’un corps . La biologie expérimentale confirme ce fait en n’attribuant aucune finalité à la fonction biologique si ce n’est d’exister. La physique nous laisse entrevoir que l’aspect matériel de nos molécules se double d’un aspect énergétique, donc ondulatoire dans la nature et la constitution de nos briques naturelles que sont nos protéines constitutionnelles et fonctionnelles. Quant par le biais de l’abstraction mathématique, il se laisse voir une réalité lors de l’analyse des codes et des fréquences, qui du génome aux structures cérébrales en passant par les mécanismes fins de nos cellules, engagent des processus qui les font ressembler analogiquement, à l’exécution d’instructions codées comme de véritables programmes informatiques .

Il faut donc entrevoir le fonctionnement d’existence de l’ensemble des propriétés entrant dans la composition de ces états nouvellement formés d’où l’attention portée sur un mouvement global de ce processus d’existence, c’est-à-dire un mouvement qui serait la signature d’une fonction globale d’un corps. Ce mouvement que l’on peut qualifier de primaire dans la pérennité de l’organisation d’une constitution corporelle, est une respiration primaire qui est permise par la fonction pulmonaire. C’est en obtenant la respiration primaire que le corps se répare et se potentialise, nous pouvons observer sa manifestation dans le sommeil profond mais aussi dans la méditation profonde sans objet de conscience.