La nature quantique de l’humain

La nature quantique de l’humain se conçoit dès lors que nous acceptons qu’une conscience soit elle-même une fonction. Ne pas l’admettre donne la pleine puissance à l’idée qu’il existe un réalisme physique qui s’incarne dans la matière, ce qui est une erreur ontologique fondamentale. C’est le réalisme vital qui à comme propriétés des aspects physiques, dont la matière est un type d’organisation particulière qui relève de l’ignorance consciente des différents aspects de ce même réalisme vital. Ce n’est qu’en acceptant que la grande histoire soit la somme des comportements afférents aux différentes lignes temporelles des êtres vivants, que chacun de nous pouvons reconnaître la véritable nature de ce que nous sommes.

Les lois organiques concernent les comportements biologiques des tissus dans un organisme vivant. S’il y a des comportements collectifs pour identifier les organes, c’est qu’ils satisfont à des fonctions physiologiques responsables d’une vie de relation avec un environnement. Mais dans son principe, une fonction ne satisfait qu’une volonté ou une exigence d’un environnement. Nous avons vu qu’à titre individuel, la nécessité environnementale d’un contexte de vie, correspond à l’exigence d’un corps physique pour satisfaire à la nature des contraintes physiques de l’environnement. Mais il faut à l’origine de cette adaptation, des actions qui animent la réalité des organes d’un corps. C’est à l’action cellulaire que revient ce rôle, qui à son tour nécessite une organisation systémique pour inclure l’ensemble des actions cellulaires d’un organisme. Cet ordre fonctionnel, fonde l’unité structurelle d’un corps physique, telle qu’elle est demandée par l’environnement naturel.

Nous avons vu que par l’existence d’un réalisme vital, toute action cellulaire à sa contrepartie au sein du système biologique, qui est celle de définir un marché de l’offre et de la demande cellulaire, pour que l’élaboration d’une action satisfasse à la nécessité fonctionnelle de chaque organe. En effet, chaque organe est conduit par sa propre nécessité à maintenir son intégrité, quelque soit l’intensité de la fonction qui est demandée par l’environnement d’un corps physique, suite à l’inclusion de celui-ci dans son contexte.

Mais ailleurs nous avons vu que par la fonction de conscience, un esprit n’était jamais en relation avec un contexte hors du corps physique du récipiendaire de vie. Cela indique donc, que l’environnement représenté par le corps physique d’une personne, obéit à la nécessité d’un profil cognitif en accord avec ce que l’esprit individuel peut concevoir de la réalité en générale et ce, en toute conscience. Il devient donc évident que la nature des propriétés fonctionnelles d’un corps vivant, va dépendre de la façon dont un esprit exploite les données de fonctionnement d’un génotype de son espèce. Ici, nous avons affaire à un fonctionnement humain, dont la finalité est de rendre conscient la totalité d’un processus de relation personnelle au monde qui l’environne, par le biais de l’intégration fonctionnelle de l’ensemble de son corps.

L’intensité de cette relation personnelle est tributaire non pas des seuls moyens délivrés par le fait d’être humain, mais aussi par les potentialités données par le réalisme vital. En un mot, tant que des relations peuvent se concevoir avec qui que se soit ou quoi que se soit, tout un monde restera à découvrir pour que la vie y trouve son compte. C’est ici que la fonction de conscience prend toute sa dimension, comme le seul et unique moyen pour la vie de faire de ses relations potentielles, une conscience d’une réalité.

Nous avons vu que l’acteur du génome est la lumière de son ADN fantôme. Cette lumière nous le savons, est l’ensemble potentiel du spectre électromagnétique qui va de zéro à l’infini. Cette énergie photonique se comporte comme l’acteur de l’expression génétique, ce qui donne une conception du vivant en accord avec un environnement de même nature physique. L’humain relève donc bien d’une conception temporelle, puisque son développement est lié aux informations délivrées par l’expression du génome. Si nous continuons notre raisonnement, l’humain ne devient son propre acteur de lui-même que s’il est nécessaire, pour l’esprit, de prendre conscience. Ce qui nécessite l’exercice de cette fonction, n’est due qu’à l’expression épigénétique de son génome qui fait de sa constitution une structure corporelle décalée dans le temps par rapport au temps commun, ce qui provoque dans l’esprit une recherche de temps manquant à la conscience.

C’est de cette façon, qu’un humain devient le propre acteur de lui-même, grâce à la conscience qu’il s’induit, ce qui permet à la transformation personnelle d’opérer une évolution individuelle vers une normalisation de l’expression de son génome individuel. Les empreintes générationnelles sont donc les conditions d’un épigénétisme qui assure à l’humain sa capacité évolutive, au travers d’un développement corporel d’investigation des propriétés naturelles d’un environnement. Ce que gagne l’être humain, c’est du temps manquant à la conscience pour donner une mesure d’accomplissement d’un développement individuel, qui ouvre au réalisme vital tout un champ d’exploration.

C’est dans le cadre d’un fonctionnement humain réalisé par la volonté du réalisme vital, que l’ensemble multidimensionnel de l’humain peut être investigué. Ainsi la nature constitutive de la vie peut prendre différente forme en fonction du territoire ou du domaine de contingence de l’existence humaine. Nous avons vu que le domaine d’énergie photonique se catégorise par des propriétés d’ondes, de fréquences, et d’amplitudes. La possibilité d’un ordre quantique du vivant peut donc inscrire son domaine dans les formes qui conviennent le mieux à la quantité de temps manquant pour une conscience. Ceci pour satisfaire aux règlements des dettes épigénétiques engendrées par l’inscription d’une destinée individuelle dans une filiation génétique. A ce processus correspond ce que l’on appelle un travail de mémoire, qui permet de dévoiler l’ensemble des connaissances que permet l’existence d’une ligne temporelle, qui rappelons-le, utilise le domaine électromagnétique, c’est-à-dire où l’origine du temps et la flèche de son infini se rejoignent.

Puisque l’humain est un composé électromagnétique par son corps physique, nous pouvons donc affirmer qu’il est de nature quantique par les outils qu’il se dote pour son existence et son fonctionnement.