La science, le libre-arbitre et l’état d’Humain


Le devenir de l’Humain est d’incarner la science en conscience puisqu’il incarne déjà le libre-arbitre individuel. C’est au niveau de la science que l’individu humain trouvera les moyens de faire conscience avec l’environnement dans lequel il vit. C’est par ce mode d’être que son état d’humain peut connaître les différentes relations qui font son présent dans ses instants de vie et lui révèle l’ensemble de ses possibilités d’existence. La dualité fondamentale manifestée par l’existence au monde d’un être humain est fondé sur l’exercice d’un libre-arbitre.

Il est absolument nécessaire d’éclairer ce concept et de le débarrasser d’une signification de ce qu’il n’est pas, à savoir qu’une personne identifiée comme telle puisse faire ce qu’elle veut, ou elle veut et quand elle veut. Notre société ne fonctionne pas sous l’égide du libre-arbitre individuel mais sous la gestion contrôlée d’intérêts mal compris car non équitablement partagés dans leurs compréhensions et leurs informations. En clair il n’y a aucune recherche de bien commun mais plutôt accaparement de biens collectifs au profit d’intérêts bien compris par quelques-un qui s’assurent de la pérennité de l’iniquité d’un système, faussement mis en place par le plus grand nombre . Ces trois notions ont déjà été abordées dans plusieurs précédents articles mais ici nous allons les relier à l’établissement du libre-arbitre ce qui fait de l’Humain ce qu’il est, un artisan de la conscience du Réel.

Dans la causalité déterministe le temps est linéaire, il s’agit d’un temps historique ou temps d’horloge, celui-la même qui va permettre de classifier et d’organiser chronologiquement des faits pour un espace objectif. On l’a bien compris un effet n’est plus situé dans un espace et ne suis plus une chronologie mais représente une identification d’un « objet » dans son apparition qui fait espace. Cela permet de le qualifier de temps relatif dont le référentiel va être l’ancien espace-temps objectif. Pour comprendre la nature de relation entretenue par l’espace avec le temps, il faut introduire la notion de figure fractale.

Si l’on veut atteindre le véritable temps relatif il faut dès à présent tenir compte du fait que le temps soit une structure physique à quatre dimensions. Deuxième dimension, , le temps subjectif instaure la possibilité de traiter un volume de données sensorielles du présent qui dépend de la capacité d’attention du sujet à être présent dans une situation. Quatrième dimension, , la manifestation physique d’un présent est d’autant plus forte à mesure qu’une conscience s’instaure à partir des informations extraites. La seule différentiation entre chaque êtres humains est alors le rapport que l’esprit individuel va instaurer entre l’espace et le temps grâce à l’organisation fractale des éléments constitutifs du corps physique .

Ce qui apparaît alors, dans le théâtre psychique personnel, devient constituant d’un Réel individuel par constitution consciente d’un vécu en train de se faire. Ce qui fait corps ne relève plus que d’un degré d’inconscience de l’esprit à concevoir la relation individuelle de chaque éléments constitutionnels de la personne avec son environnement.