Ici nous allons aborder l’action de connaissance comme nécessité évolutionnaire du processus d’individuation qui consiste à voir la conscience personnelle comme issue d’un processus d’intégrité individuelle. En effet le développement de la conscience morale ne se jauge pas à l’aune du bien et du mal, mais au degré de réalité d’une intégrité individuelle et unique, d’un esprit humain au singulier. Nous pourrions appeler cela des règles d’engagement de vie. Ces moyens d’exercice lui ôtent le caractère relatif nécessaire à la participation de l’acte conscient qui fait de la transformation de l’environnement, l’application des règles d’engagement pour le développement de la conscience personnelle.
La méthode scientifique objectivise, c’est là son art, mais pour comprendre le monde en conscience il faut le vivre et non l’observer. C’est une histoire de rapports qui relient les moyens du soi ontologique avec ceux de son environnement et qui font de l’action naturelle, la conséquence d’une cause intelligible sous la forme d’une conscience en acte de vie. Il n’est pas impossible ici de reconnaître un programme de constitution génétique dont le code fonctionnel peut émuler les propriétés physiques à l’origine de la production de matières simulant les rapports variables des quantités d’espace et de temps. Celles-ci se manifesteraient alors sous la forme d’une relativité absolue, exprimant une causalité variable dont on peut reconnaître la proximité avec l’influence gravitationnelle induite par le jeu des masses physiques réellement produites.
Ce qui nous laisse supposer cette hypothèse, en ce qui concerne la prépondérance d’une conscience au singulier, est issue d’une découverte importante de deux types de neurones dans la constitution cérébrale. Le premier type est un neurone géant et le second type de neurone organisateur ici. Il n’y a pas de meilleur exemple pour démontrer le caractère symbolique de la fonction d’anticipation, que la découverte de l’anti-matière en physique des particules. L’anticipation est une fonction cognitive qui s’appuie sur les mathématiques pour découvrir les lois et les objets naturels.
Si nous voulons passer au-delà de cette fonction, nous devons passer dans ce que l’on appelle les fonctions d’état, succédant aux fonctions cognitives. C’est ainsi qu’il incombe au mouvement de prendre forme pour induire une signification pour implémenter dans l’existence, l’information au sens structurel du terme. Le génome, par l’encodage de ses fonctions, se trouve bien être le porteur d’une réalité individuelle en strict potentiel de développement identitaire.