L’ADN et la nature concrète de la conscience (part 1)

La nature de la conscience n’est pas physique, elle vient d’un autre ordre que l’on appelle le concret. Pour démontrer cela il nous faut encore faire un détour par la physique fondamentale, retour que l’on essaye d’être le plus simple possible. Nous savons que le vide dans l’espace n’est pas vide mais au contraire plein d’énergie, mais laquelle et sous quelle forme ? Cela est important de le savoir car rappelons-nous, la matière est constituée de 99,999 % de vide et comme nous sommes des êtres matériels… L’énergie du vide se manifeste sous la forme d’un vacuum qui n’est autre qu’un éther physique. Ce qui nous importe ici est ce que l’on y dissocie ou ce que l’on y associe. En fait rien ne nous empêche de penser qu’il existe au sein de cette énergie toute une variété de réalités physiques, puisque l’énergie est à la base de la manifestation matérielle.

Si nous en restons là, nous sommes perdus dans une généralisation de comportements subtils qui ne nous ouvrent aucune véritable porte sur une connaissance de nous-mêmes, si ce n’est sous forme statistique. Mais individuellement comment cela se passe-t-il ? Cette explication que nous donnons ici vaut pour tous les corps matériels, alors à vous d’en tirer les suppositions possibles. Ce qu’il faut accepter en premier, c’est l’absence de limites fondamentales à la Réalité. La Réalité sera toujours ce par quoi nous prenons conscience, elle ne dépendra donc que de nos connaissances et de notre savoir. Cela nous amènes à penser que si le vacuum (l’éther spatial) est plein d’énergie, c’est qu’il n’est pas forcément plein que d’énergie, mais aussi peut être plein de tout un ensemble d’objets matériels et que dans l’état actuel de nos connaissances, nous ne pouvons pas conceptualiser et donc découvrir.

Puisque nous envisageons que la conscience ne soit pas physique, voyons comment nous pouvons l’expliquer. La nature matérielle des corps est due à des forces physiques essentiellement contraires en recherche d’équilibre sous la forme d’un mouvement d’onde gravitationnelle et d’un mouvement d’onde de répulsion responsable d’une dé-gravitation. Sur la scène de l’univers nous aurons alors une tendance à la construction face à une tendance à la destruction. Suivant l’orientation de ce mouvement nous aurons soit une agrégation de matière, soit une désagrégation de cette matière (l’une pouvant être la matière ordinaire, l’autre la mystérieuse matière noire). Si nous introduisons des règles régissant le contenu d’un espace-temps cela nous permet d’avoir un opérateur au sein du rapport entre des espaces et des temps. Il est possible que notre esprit soit cet opérateur, ce qui permettrait la constitution d’un mouvement vital conditionné par des prises de conscience au travers d’une régulation entre la tendance constructive et la tendance destructive. Nous aurons alors la manifestation d’une organisation de couches d’espace-temps qui ferait effet de matière au travers d’un fonctionnement typique du corps physique considéré. Le degré de matérialité de ces corps physiques devient donc inhérent à un niveau de prise de conscience qui établit un nouveau rapport entre ce qui est inconscient et ce qui devient conscient. Ce rapport est un degré de proportionnalité inverse entre ce qui est abstrait et ce qui est devenu concret.

il faut donc maintenant faire intervenir un moteur de croissance vitale au sein de cette organisation pour qu’un développement constitutionnel des corps est du sens et c’est là que la prise de conscience joue son rôle comme réalisateur des réalités concrètes ce qui donne vie aux corps physiques. Il peut être déduit de cela qu’il existe une nature fractale de l’univers qui corresponde aux rapports d’espace-temps des objets physiques constitués. Cela occasionne la possibilité de manifester des effets dissipatifs dus aux structures en croissances qui permettent de faire circuler l’énergie dans l’univers pour initier la transformation des structures et en faire des systèmes en recherche d’équilibre par des états successifs de déséquilibre. Il nous semble que cela ressemble à un mouvement vital qui intègre les différents plans ou échelles de l’existence qui sont représentés par ces fractales universelles. La vie peut donc être qualifiée d’un changement perpétuel par transformation constante de ses composants. Les prises de conscience par l’esprit peuvent très bien incarner le passage d’un état d’espace-temps à un autre, ce qui donne à la fonction de conscience la responsabilité du passage de l’abstrait au concret.