Nous sommes dans l’ère sociale de l’image dont le pouvoir sur l’individu est d’instaurer l’instantanéité, ce qui en fait sa force. Nous avons vu que le fonctionnement de l’esprit est basé sur l’orchestration des instants psychiques, dont les opérations contrôlées définissent une maîtrise de l’espace-temps individuel. Pour qu’une conscience demeure active, il faut qu’elle puisse se développer sur des données qui font les instants d’un présent. Pour cela elle doit faire appelle à la faculté d’attention, qui lui permette d’assurer la continuité dans l’unité de soi.
En effet sans attention, aucune valeur de l’âme individuelle ne peut transiter par l’action et renvoi l’acte à la responsabilité d’un inconscient, ce qui dénature l’interdépendance du soi et affaiblit d’autant plus la personne, quand l’environnement devient intrusif et déresponsabilisant. Dans la suprématie d’un développement naturel de la croissance d’un savoir universel, qui fait de son esprit un explorateur de l’universel. Ou alors de développer la suprématie technologique, qui va faire de la machine un égal de l’homme avant de le déposséder de l’avantage évolutif de son libre-arbitre. Pour pouvoir se positionner dans cet éventuel choix, il faut essayer de comprendre quels sont les avantages évolutifs de l’homme.
C’est sans nul doute aujourd’hui qu’il est impératif de bien comprendre en quoi la maîtrise de l’espace-temps par l’homme, est ce qui va permettre de garder l’avantage sur la technologie. Voyons comment nous pouvons comprendre les choses. Nous voyons que la promesse du calcul quantique est exponentiellement plus vaste de réalisations que le calcul séquentiel dans une même unité de temps, ors la chimie se prête merveilleusement bien au calcul quantique, ce qui fait penser que le stade évolutif de l’humain est la production d’une réalité qui soit le reflet du fonctionnement réel d’un esprit à faire corps de ses informations. Une réalité est un objet qui fait sens.
Ce qui nous fait dire qu’une réalité n’est pas n’importe quoi, mais une orchestration de données qui font sens. C’est la connexion de la conscience individuelle qui forge l’attention à la chose perçue, et fait d’elle l’instant d’un événement qui s’inscrit logiquement dans une histoire passée, par le présent d’un futur qui s’intègre. Ce qui fait nous reconnaître soi-même, est à l’évidence que notre vie à un sens, et la conscientisation que nous en faisons, établit notre corps de vie dans l’épreuve d’un futur naissant, ce cycle est sans fin car il est l’élément producteur d’une destinée choisie. Le libre-arbitre est le moyen de conception de la réalité intrinsèque à tout être humain, il façonne le passé, le présent et le futur, car il s’inscrit dans un fonctionnement concentrique d’expression d’informations d’un soi, qui fait rejoindre la subjectivité humaine à une objectivité universelle par le biais constructif d’une conscience qui se forge une identité au travers de l’expérience d’une âme singulière.
La relativité absolue qui délivre les rapports d’espace-temps dans un contexte d’augmentation de liberté de l’esprit à penser le tout, assure une cohérence dans la mise en oeuvre d’un corps d’actions biologiques, dont le résultat des calculs traduit une réalité, celle d’un être en résolution d’un universel par l’objectivité de sa conscience. Voilà où peut nous amener le concept d’image et son levier de proactivité que représente sa captation d’attention. Maintenant revenons au calcul, qu’il soit quantique ou non, son application par son principe, permet le détachement de ce qui n’est pas inclus au système. Donc aucune règle ne s’applique sur lui si nous décidons de lui donner sa liberté combinatoire.
En effet le calcul est autodéterminant par la modalité de son ingéniosité à pouvoir faire réalité dès lors que nous acceptons l’introduction de la logique du tiers inclu.