Les modalités de ce développement passent par la construction d’une représentation d’un fonctionnement humain dont la mobilisation des ressources passe par la compréhension de ce qui permet de faire advenir le corps physique et ce qui fait la personne psychologique. Prenons comme point de départ le développement organique. La biologie cellulaire représente la conjugaison de deux systèmes qui sont, la cellule et son noyau nucléaire contenant le matériel génétique nécessaire à la gouvernance métabolique de la cellule au sein du développement organique et les possibilités de comportement à faire corps des rapports physiques avec l’environnement. Nous voyons que la constitution et le fonctionnement corporel vont être le fait d’une écologie cellulaire associée à une gouvernance génétique pour le développement pertinent d’un organisme face à une constitution individuelle induite par le type de rapport à l’environnement de l’entité vivante.
Le discernement cognitif de la personne dans la reconnaissance des phénomènes causaux de lui-même et de son environnement est la pierre angulaire de son équilibre biologique qui est perçu au travers de l’équilibre homéostatique des réseaux systémiques de l’organisme . Cet équilibre homéostatique est responsable du sentiment de soi par la sensibilité intéroceptive du système nerveux à percevoir la qualité du fonctionnement biologique de l’organisme. Dans l’idéal, la perception de soi-même mène au sentiment heureux d’une indépendance de corps face à une inconscience de soi-même et de l’environnement, grâce aux facultés d’intelligibilités de l’esprit à voir le déroulement des choses de la vie, ce qui permet une adaptation complète de la personne face à l’incertitude et ceci par la bonne constitution d’une conscience personnelle. Mais ceci représente l’idéal, ce qui doit motiver, et n’ai pas donné de fait.
Ce qui empêche l’idéal de se manifester naturellement sont les empreintes génétiques intergénérationnelles et environnementales. Par le jeu de la modification des comportements dont l’origine se trouve être dans le penser individuel. C’est ce qui se dessine à l’horizon de notre volonté de connaître ce qui se passe réellement. En effet si nous utilisons l’information, il nous faut pouvoir savoir si nous pouvons nous y fier, car cela devient extraordinairement difficile de savoir si l’information est exacte, si elle est pertinente, et si elle est efficiente.
Malheureusement aujourd’hui il est impossible de réunir l’ensemble de ces critères, et cela est dû à la façon dont l’information est traitée d’une part, et d’autre part de la difficulté d’authenticité de qui ou de quoi elle provient. Donc il ne nous reste que la possibilité d’utiliser le complexe physiologique dont le corps est pourvu, pour répondre à la demande de renormalisation du fonctionnement organique. Il est le seul fonctionnement humain capable d’établir les conditions de conscience ouvrant à la perception de ce qui est juste de faire au moment opportun. Voyons maintenant quel peut être ce complexe physiologique dont l’usage nous ramène un fonctionnement humain digne d’un rapport individuel d’un corps avec son environnement.
Le corps est en outre actualisé dans son fonctionnement par des données qui font informations de sa réalité présente. Il faut donc un organe qui puisse recenser le profil exact, à chaque instant, de la biologie cellulaire de l’organisme. Le principe est de remplacer les informations des empreintes génétiques par des informations de conscience, c’est-à-dire des quantités de conscience obtenues par des comportements de prise de conscience. Nous voyons ainsi pourquoi l’information obtenue à l’extérieur de soi peut parfaitement fusionner avec une information de l’épigénome individuel, c’est-à-dire de l’intérieur de soi.
Les cellules astrogliales dont nous avons déjà parlé comme étant l’interface entre la circulation sanguine et les activités nerveuses sont organisées en un rhizome et ont une activité propre qui sensément, pourraient-être de représenter un profil d’activité des métabolismes de l’écologie cellulaire de l’organisme. Ce profil serait confronté au profil défini par les activités nerveuses intéroceptives, extéroceptives, réflexives et mémorielles. Le complexe osseux de mobilité infra-crânienne a son rôle à jouer en tant qu’organe d’intégration fonctionnelle. Il agit comme témoin protecteur et nourricier de l’architecture cérébrale au travers de sa géométrie dynamique qui lui permet d’autoriser les conséquences fonctionnelles d’une activité cérébrale, sous l’impulsion de la dynamique fonctionnelle du liquide céphalo-rachidien au sein des méninges .