Parce qu’elle permet de donner une essence de vie à chaque chose. Le mécanisme de régression théorique qui consiste à donner pour chaque chose une essence de vie, à un horizon conscient qui recule continuellement sous l’impulsion d’un esprit de recherche. L’intérêt supérieur de soi-même consiste à se défaire de l’affectivité qui relie le sujet à son environnement, en faisant de lui une réalité virtuelle. En ce qui concerne le réel, il est très certainement une harmonie universelle parce qu’il relie toutes choses entre elles, harmonieusement, c’est l’horizon escompté de la recherche existentielle.
Pour accéder à cette harmonie, il y a le désir et la création par attirance des choses entres elles, ce qui rapproche le phénomène naturel de gravitation physique à la raison constituante. Le cycle de la connaissance existentielle pourrait être l’image consciente du cycle de la vie naturelle. En premier lieu, il faut donc permettre aux structures physiques d’exister. Pour leur donner cette chance, il faut qu’un esprit puisse avoir la conscience des mécanismes de création ce qui lui permet d’induire les conditions de naissance phénoménologique.
D’où la création théorique d’une humanologie pour reconnaître consciemment ce fonctionnement. Il n’est pas possible de connaître l’origine de l’existence humaine autrement que par soi-même parce que cela implique une conscience individuelle, ce qu’instaure la primauté du choix personnel. Ce qui caractérise un individu est donc bien sa qualité ou sa manière d’entreprendre sa vie, donc il faut donner la possibilité à une conscience individuelle de réaliser ce pour quoi elle répond au mode fonctionnel du corps physique. Le corps physique est l’instrument du fonctionnement personnel, et c’est ici que la théorie du design peut nous être utile car un outil parfaitement pensé induit l’exécution des bons gestes qui font conscience.
De tout ceci découle que c’est bien à chacun de devenir humanologue au travers de la compréhension qu’il a de lui-même, et de sa place dans le monde social comme dans le monde naturel. Les données de la structure corporelle sont apportées par l’architecture osseuse dynamique du squelette crânien , elles vont formées « l’ossature de l’être » sur laquelle l’esprit va se construire au travers du traitement cognitif des informations relevées par les organes des sens. Nous aurons donc une conscience individuelle issue d’une perception du volume corporel, qui va inspirer une conscience relative singulière dans le développement d’une réalité virtuelle nourrit par des informations issues des vécus individuels en situation de présence physique. Le cerveau passe ainsi du traitement des informations par les mots au traitement par les images, ce qui instancie le sujet-acteur-individu comme être humain qu’il représente par son image fonctionnelle.
Il ne reste plus qu’aux mots, à transiter par l’intelligence pour faire du sens littéraire, le fil d’Ariane de la compréhension intelligible des vécus. Nous sommes ici dans l’exacte dimension d’une conscience individualisée et centrée sous la forme d’un être humain en plein développement de conscience. Nous sommes maintenant dans la possibilité de faire l’unité entre les choses de soi et les choses du monde . Ceci va être l’enjeu du fonctionnement personnel.
Le recueil d’informations effectué par le cerveau n’est pas satisfaisant pour la conscience individuelle, car elle ne peut se reconnaître dans la seule instance virtuelle du regroupement d’informations. Mais celle-ci est suffisante pour impulser un vide physique relatif qui va servir de guide naturel pour l’expression génétique individuelle, qui elle-même est déclenchée en réponse à l’environnement, et la canaliser par l’holographie personnelle. En clair le cerveau fabrique une demande de soi qui puisse satisfaire à un vide créé, et ainsi contraindre ce vide physique par de la matière organique pour en créer l’organisation psychique. Introduisons le fait que la matière produite par le mécanisme génétique devienne secondaire à l’intelligibilité des formes produites, et nous comprenons comment une matière organique peut devenir dans le principe, un creuset dans lequel des ondes physiques puissent se canaliser.
Si l’on accepte que les molécules d’ADN ne soient pas inactives mais génèrent des biophotons comme les différentes observations le montrent, alors une conscience peut bien émerger d’une canalisation de cette lumière, par une architecture fine d’un corps physique au travers de son expression génétique. Cette conscience individualisée et centrée sera donc le fruit d’une interaction entre une production d’énergie lumineuse d’origine biophysique, dont on sait qu’elle peut être vectrice d’informations et une structure matérielle issue d’une conduite parfaitement réglée entre la constitution individuelle et son milieu nourricier. Le métabolisme cellulaire ne ferait que recenser cette activité constitutionnelle. La conscience individuelle peut devenir le socle d’un être conscient grâce à l’ingéniosité de la structure humaine.
Le devenir comportemental de cette conscience individualisée et centrée, va dépendre exclusivement de la conduite des affaires internes de l’individu. Le fonctionnement personnel va s’élaborer autour de cette fonction dont la finalité est de poursuivre une maturité perceptive, exploitable par une intelligence naturelle. Donc le seul choix qui reste à la disposition de l’être humain est de savoir avec qui ou avec quoi il veut être relié.