Cette conscience, qui s’attribue tous les jours notre existence, en s’éveillent ou en rêvant et qui fait de nous une personne à part entière. Chacun est donc co-auteur et co-acteur du monde pour toutes les dimensions, ce qui fait de nous des êtres ouverts sur l’universel. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est la possibilité de comprendre l’organisation universelle du monde, dans laquelle notre nature et nos rapports potentiels nous amène à les découvrir. En effet nous ne pouvons véritablement comprendre qui nous sommes et ce que nous sommes si nous ne donnons pas à notre esprit un accès au fonctionnement intime de la réalité qui nous permet d’être au monde.
La multidimensionnalité de notre fonctionnement cérébral et physique ne nous est que partiellement accessible par notre entendement, ce qui fait de la conquête de l’inconscient un challenge de connaissances pour un esprit aspirant à la conscience universelle. La nature de ce que nous sommes dans nos constituants physiques et dimensionnels offre à la conscience personnelle les possibilités de relier les éléments de notre fonctionnement humain, au monde de l’existence et ce grâce à une conscience qui émane de nos conceptions. Sous-entendu que celle-ci nous fasse comprendre comment un fonctionnement humain, est en fait une structure collective de perceptions d’un monde qui l’inclue. Une action ne se pose que combinée en interaction, ce qui en fait le cadre élémentaire du monde perçu.
Disons le tout de suite, il faut combiner interaction et conscience pour faire de l’instant l’unité du fonctionnement humain, ce qui place le concept du temps comme grand maître d’oeuvre de la réalité de ce fonctionnement. La réflexion sur le temps impose l’axiome de l’instant, parce qu’il représente le point de basculement entre chaque événement. C’est ainsi que les prémisses d’une relativité absolue comme un mode fonctionnel d’une conception relativisée peut apparaître dans l’esprit. Pour répondre il nous faut reprendre le cadre théorique de l’interaction qui renvoie une personne à son interprétation du monde, car personne ne peut avoir un accès direct au monde puisque par subjectivité nous en construisons une objectivité qui commence par un traitement cognitif des données d’activité issues de nos organes des sens.
Nous avons vu aussi que c’est par l’environnement psychique que les sentiments du vécu servent de source énergétique à la constitution de comportements de perception qui animent le désir de réflexion et d’action. Et enfin nous savons qu’il existe des niveaux de résonance au travers de chacun des éléments nous constituant, et cela par le fait de propriétés physiques relatives à la nature de chacun de ces éléments. Le deuxième, c’est qu’il soit nécessaire d’instituer un différentiel d’échange qui soit graduel sous peine de faire exploser le plus petit par le plus gros , d’où les dimensions d’espace conditionnant les différents degrés des rapports d’espace-temps de la vie. Nous aboutissons ainsi a un système clos sur lui-même, ne nécessitant plus d’environnement extérieur pour exister, se servant du principe de plaisir pour se reproduire et du principe d’identité pour fonctionner, grâce à l’intégration d’une conscience physique obtenue par la fonction du savoir induite par l’intuition psychologique.
Grâce à la nécessité de transmission induit par un déséquilibre, non compensé, dans les interactions sociales, la structure identitaire peut se transmettre. Cela assure temporellement un socle structurel au fonctionnement humain, car cela donne les moyens de transmettre un niveau de conscience.