Le schéma directeur fonctionnel


Il s’agit de montrer en quoi le mode universel de l’espace-temps relève d’une matrice de réalités alimentées par le moteur de transformation que représente le traitement conscient des données de l’expérience vivante individuelle. En faisant évoluer notre compréhension fonctionnelle des processus biologiques vers une interprétation de nos organes sous la forme de mémoires de différents niveaux. Ces mémoires intègrent une complexité mentale sous la forme d’une échelle de représentations de l’univers dont notre corps biologique fait intégralement partie par le jeu d’une constitution d’énergie organisée et manipulée par l’information. En effet par la conjugaison des flux biologiques issus de la vie de relation, un organisme se pérennise dans son environnement et suit une logique déterministe qui veut que l’effort demandé par l’expérience personnelle, passe par une logistique assumée par des métabolismes du vivant qui permettent au corps d’assumer la transition énergétique par assimilation matérielle donnant les moyens de réalisation d’efforts induits par l’inscription d’un corps dans son environnement.

Cette interprétation, de niveau fonctionnel, du métabolisme énergétique doit céder la place à une vision physique de relations dont la configuration organique ne représente qu’une disposition de mémoires et dont les fonctions se résument aux communications potentielles avec le continuum espace-temps constituant l’univers des phénomènes. Elle fait de celle-ci l’acteur conscient d’une co-participation par injection de réel, dont il va concevoir l’aspect temps et l’aspect espace pour alimenter tangentiellement la réalité commune. Un corps physique est une structure dont l’analyse la plus élémentaire nous fait percevoir qu’il est constitué d’atomes dont chacun sait, que tout atome se manifeste physiquement par un niveau de vibration correspondant à son état structurel. Les ondes de l’inconscient collectif qui en laissant des traces physiques de toutes activités électromagnétiques dans l’espace-temps, engage un processus morphogénétique qui informe ces atomes de patterns d’organisations.

C’est la seule possibilité universelle de réifier à chaque instant ce qui se propose comme seul devenir, sans but autre que d’exister, et quelle que soit sa forme. Dans l’absolu toute chose est égale par ailleurs, l’information est donc relative ce qui fait d’elle la mesure d’un rapport entre deux choses. Le choix qui se manifeste à cet endroit est celui de la catégorisation en information de ce qui relève des données du milieu, cela fait du geste politique personnel un acte fondateur de libre-arbitre dont la manifestation commune s’exprime par le langage et cela au travers de la manipulation d’informations crées ex-nihilo. Voilà ce que représente la force personnelle et ce par quoi elle dérive d’une énergie savamment calculée, pour induire le mouvement de pensée à l’origine des prises de consciences.

Le développement de cette conscience se fait par le dégagement libre d’un micro mouvement physique qui assure le renouvellement inépuisable d’une source de pensées formalisées par l’emprise d’un milieu et cela au travers de l’espace de données offert par les organes sensoriels, tous sens confondus. Un humain ne peut être un humain que parce qu’il vit au sein d’humains, le patrimoine génétique ne fait qu’offrir un déterminisme aléatoire que marquera le sceau de l’inconscient. Mais par son mode d’existence d’une stricte application d’une causalité déterministe, il appelle l’esprit d’une personne dans la genèse d’une conscience qui forcera l’énergie constitutionnelle à se libérer de ses contraintes mentales, pour faire naître une causalité par liberté à l’origine du libre-arbitre psychologique. L’être humain est dans sa réalité, une intelligence du réel, s’il sait intégrer son désir conscient.