Le sens de la vie personnelle


Au temps objectif qui représente le temps social nous avons le temps subjectif qui manifeste un degré d’élasticité propre au vécu personnel. Nous avons alors à chaque niveau de l’échelle constitutionnelle, qui va de la particule élémentaire au corps entier en passant par les atomes, les cellules et les organes, la possibilité d’une émission d’informations comportementales intimes qui représentent un double représentatif d’un vécu de l’interaction corps-environnement. Ce vécu ne sera réel que lorsque la conscience pourra s’établir dans le respect de l’extraction des données de l’inconscient. Ces données peuvent faire information par l’énergie de libération psychique apportée par la compréhension d’une situation bloquée dans l’expérience passée et qui est recensé dans le domaine du temps objectif.

Chaque information intime délivre par la séquence d’un temps relatif, le pixel d’une réalité construite à partir d’espaces qui sont accessibles dans l’imaginaire par la conscience personnelle en restituant des mondes à l’échelle d’une relativité absolue définit par le temps relatif corrélé à des espaces relatifs mais dont la réalité physique sera référée à l’origine des naissances de ces informations. C’est pour cela que la perception de la réalité physique nous fait paraître les choses extérieures plus grandes que les choses intérieures.

Dans ce cadre quel est l’apport de l’intuition ?

La mécanique intuitionnelle rend compte de l’expérience du temps pour l’être vivant et doit l’aider à définir son niveau de réalité. C’est le sujet psychologique qui va débattre au sein de son esprit de la validité d’une information dont la genèse se fait par le truchement de l’analyse de données sensorielles mises à disposition par la relation d’un individu avec un environnement. Pour le mode intuitif, nous avons vu dans des articles précédents que le temps relatif est un temps qui se fragmente en quantités de plus en plus fines à mesure que les formes psychiques apparaissent en conscience, modelées par l’élasticité du temps subjectif. Cela crée dans l’esprit une hiérarchie de traitement des informations, du temps objectif vers des informations du temps subjectif.

L’être humain fait prévaloir par son fonctionnement personnel, la mise en pensées de son esprit. Pour ce faire l’acteur à besoin du processus humain de développement de conscience pour faire émerger un grand principe, la conscience dynamique, productrice de formes intelligibles dont les représentations apportent la possibilité d’une connaissance des causes du réel. Si l’omniscience est la source de l’esprit, l’univers physique est la conséquence d’une formulation psychique sous le mode de propriétés caractérisantes d’un type de vécu qui va de l’expérience sensorielle à l’expérience spirituelle. Puisque le corps est ce par quoi le niveau de l’inconscient psychique se transmet générationnellement, alors le processus humain de développement de conscience n’a plus que s’en servir comme réservoir inconscient pour libérer une énergie émotionnelle nécessaire à la production de pensées qui va constituer le cœur d’un processus de connaissance du réel.