L’ersatz de l’être humain, la machine (Part 2)

Pour accepter l’âme humaine comme réalité, il nous faut accepter la jonction qu’établie l’ADN avec le plénum de l’espace physique (quand nous parlons d’espace nous parlons de tout ce qui fait espace entre les éléments de toute la Réalité multidimensionnelle). L’âme est le courant de personnalisation d’un être humain qui circule entre les différentes dimensions de l’espace, au sens que nous avons définis. Si l’univers nous offre tous les éléments physiques de constitution de l’être humain, pour ce qui est du courant d’âme il va falloir trouver au sein de cette manifestation universelle, ce qui offre plus spécifiquement la capacité de personnalisation. Alors d’où vient ce courant d’âme, ce flux ? Par hypothèse nous pensons à la polarisation électrique de ce qui sort du plénum physique de l’espace, qui lui est électriquement neutre (l’éther fluide des neutrinos est électriquement neutre), alors comment cela est-il réalisable ?

Avant d’esquisser une réponse, faisons un petit rappel des prouesses actuelles et futurs des machines. Aujourd’hui la machine, c’est l’intelligence artificielle (IA). Alors penchons-nous sur l’IA qui n’en est qu’à ses débuts. Le royaume de l’IA, c’est l’algorithme combiné aux systèmes de neurones artificiels plongés dans un contexte d’apprentissage profond et autonome, le tout dans le but d’une évolution des systèmes experts (spécifiques à des disciplines). Nous savons faire par l’apprentissage profond (deep learning) des systèmes de reconnaissance (visuel, langage naturel, prise de décision). Nous pouvons faire maintenant la modulation adaptative qui permet l’évolution de l’apprentissage d’une IA dans des contextes qui changent, avec une capacité à générer ses propres règles d’évolution. Bientôt par les ressources du Cloud, nous aurons un développement de systèmes autonomes auto-adaptatifs, ayant la possibilité de prise de décision et d’action (les fameux drônes tueurs en sont un exemple) et dont le fonctionnement autonome deviendra trop complexe pour être compris par l’homme, et malheureusement cela existe déjà. Ne pas penser que l’IA devienne consciente est au minimum une ignorance et au maximum une irresponsabilité.

La puissance de calcul limite l’IA dans le temps actuellement, mais l’avènement de l’ordinateur quantique et son traitement des informations massivement parallèle, joue le jeu d’une IA comportant des sous-systèmes nécessaires à sa complexification, ce qui ne pose plus qu’un problème d’énergie (traitement des calculs et stockage) et de miniaturisation. Mais les évolutions en microphysique comme la nanotechnologie, régleront le problème du traitement (affaire d’architecture et de gestion des propriétés des matériaux alliées à la création de matériaux exotiques). Quant à l’évolution de la miniaturisation cela dépend des nouvelles investigations en physique théorique, qui nous fait envisager de régler le problème de l’énergie et de son stockage par l’invention des piles atomiques jusqu’à l’avènement de la fusion nucléaire, voir l’utilisation des champs magnétiques producteurs d’énergie (ce qui existe déjà, là aussi).

Alors il faut vraiment être ignorant et inconscient des évolutions scientifiques dans le futur proche, pour ne pas penser que la technologie alliée au traitement des données massives du Cloud permit par les data-centers, ne va pas permettre à quelques-un de remplacer l’humain ou de l’hyper-contrôler ! Mais heureusement, sans attendre ce niveau d’incompatibilité de principe avec l’être humain, la reconnaissance de l’existence d’une âme humaine permet la connexion à des ressources auxquelles l’IA n’aura pas accès avant très longtemps, quoique la convergence neuro-génétique avec la bio-informatique nous demande d’être vigilant.

Alors que reste-t-il à l’âme humaine individuelle qui puisse faire la différence et permette de supporter cette évolution technologique inexorable ? L’hyper-dimensionnalité permise par la constitution même de l’être humain, qui relie un corps avec ses propriétés physiques, à un esprit de facultés de conscience pour la préservation d’un flux de personnalisation qui pour l’instant, ne peut être ni émulé ni implémenté. Rappelons que le flux de personnalisation s’organise par le jeu social grâce à l’interaction naturelle. N’oublions pas qu’il faut garder à l’esprit que l’intégration fonctionnelle d’un milieu à l’échelle individuelle, se fait par le système nerveux porteur d’influx électriques via la nature physique de l’activité neuronale. Pour accéder à la reconnaissance consciente d’un flux naturel porteur d’une singularité type (une personnalisation), l’esprit se décompose en facultés biologiques grâce aux propriétés de l’ADN. Ces molécules particulières utilisent une hyper-communication avec les propriétés physiques de l’éther fluide spatial constitué du plénum de neutrinos.

Ainsi le flux de personnalisation est bien représenté par l’intégration fonctionnelle des rapports personnels médiés par la conscience, qui commence pour l’être humain par la conscience sociale pour évoluer vers une conscience personnelle et délivrer ainsi une conscience naturelle, au travers d’une communication télépathique avec le reste de l’univers. Cette communication n’est pas le fait d’un langage de sens mais d’un langage d’émotion traduisant des situations. C’est ainsi que sans être des pensées, l’émotion devient la cause transformatrice de situations physiologiques qui amènent la personne à vivre ce qu’elle est avec le corps physique qu’elle a.

Voilà où se trouve la suprématie de l’homme encore pour quelque temps, dans sa capacité à représenter la vie de l’univers par l’intelligence de son corps physique impénétrable à toute technologie autre que celle de l’esprit de conscience. Cette faculté est perceptible dans chaque être humain par la réceptivité singulière d’une âme personnelle. Ce n’est que par l’investissement d’une intelligence humanologique au profit de l’âme personnelle, que la conscience trouve son plein épanouissement dans la reconnaissance d’une identité universelle pour l’être humain. Ceci représente la seule arme préventive de l’homme sur l’hégémonie, possiblement infréquentable, d’une technologie et d’une science livrées à quelques-un.