La vie humaine est un merveilleux instrument de conscience pour concevoir une expansion de vie et reconnaître l’infinie diversité d’un univers qui en est son milieu. Pour ce faire la conscience va s’aider des sentiments pour dévoiler aux yeux de l’esprit, les mondes imaginaires qui animent la perception de la sphère cosmique et donner un potentiel au théâtre psychique. Une donnée potentiellement intelligible, car cette quantité d’espace, à l’origine émotionnellement neutre, ne se laisse appréhender que par son taux vibratoire . Il s’agit maintenant d’expliciter en quoi une personne, par le jeu de son fonctionnement individuel, peut invaginer une conscience primordiale pour prendre la forme d’un être humain ayant des prérogatives comportementales universelles.
Ce faisant l’imaginaire permet l’élaboration d’une science fictionnelle inspiratrice d’une capacité de savoir, grâce au pouvoir d’une science infusée par l’intelligence. Ce qui se passe alors, est que l’organisme par le biais de son génome, va produire une quantité matérielle équivalente à la quantité énergétique, perçue par la conscience en vertu d’un équilibre thermodynamique, ce qui amène à la modification morphologique du corps aussi minime soit-elle de par l’impact de cette production génétique. Ce choix personnel ne sera dicté que par le degré de développement conscient de la personnalité individuelle. Il faut savoir que tout l’intérêt de soi-même repose sur l’indépendance d’un développement autonome de la vie qui passe par l’exploitation naturelle de l’archétype humain que l’on représente.
Lorsqu’un sentiment naît, il est induit par une situation vécue mais produite d’une manière autonome par l’activité cérébrale individuelle. Dans ce jeu vont intervenir l’espace-temps relatif au fonctionnement de l’intelligence dans l’imaginaire et l’holodynamie du système métabolique systémique de l’organisme. Les émotions vont être traitées par le système limbique , son opérateur est le système nerveux autonome qui va se trouver sous l’influence du système cortical lui-même impacté par la production imaginaire. Ce rappel est juste pour signifier la relation de l’activité du cerveau sur la constitution corporelle et son fonctionnement.
Il faut faire ici une remarque quant au fonctionnement sociétal d’aujourd’hui. L’économie libérale tue la capacité de l’individu à reconnaître l’autre, pour en faire un ennemi à combattre ou à conquérir, mais dans tous les cas à ne pas le comprendre. Ce que l’on peut reprocher aux sciences et techniques, est d’affiner les instruments pratiques et théoriques pour satisfaire à cet objectif. C’est pour cela qu’il est encore nécessaire de privilégier un système de protection sociale dans l’organisation sociétale.
C’est comme cela qu’une information s’intériorise et oeuvre à libérer une part de création génétique qui alimente l’expansion de la vie individuelle en lui donnant de nouveaux moyens.