L’essence de vie et l’expansion de conscience


L’expérience de conscience repose sur trois niveaux fonctionnels : l’esprit conscient, le subconscient, l’inconscient. Ces trois couches fonctionnelles sont imbriquées l’une dans l’autre mais ne dépendent pas du même temps de traitement d’information, ce qui fait d’eux, trois niveaux différents. Si nous pouvons être attentif aux différents niveaux de manifestation de la psychologie évolutionnaire , c’est qu’une instance transcendantale le permet, une conscience des états de conscience en quelque sorte. Il faut donc se résoudre à admettre qu’il existe une instance en dehors de l’espace et du temps, puisque l’ensemble des phénomènes n’existe que parce qu’existe un espace-temps qui puisse les concevoir, mais que d’autre par, nous ne parlons ici que de manifestations d’expériences perceptibles. En premier, dans le temps présent nous considérons qu’être en vie est le fait de notre cœur qui bat et cela ne se conteste pas.

Le battement cardiaque est lié à une cascade de mécanismes chimiques liée à l’activité de cellules cardiaques dont l’expression génétique amène ces mêmes cellules, à adopter un comportement qui font l’existence de ces battements. Le problème se pose lorsque nous nous demandons si cela suffit à justifier le fait de la vie et là, force est de constater que non. Nous pouvons dire alors que la vie est une source infinie de réalités. L’être que chacun de nous est, doit pouvoir si il en fait le choix, aborder en conscience la totalité de la réalité qu’il représente.

Un être humain doit s’appliquer une stratégie de compréhension de lui-même, installer en sa vie une vraie intelligence comportementale pour com-prendre ce qu’il est. Cette stratégie guide l’individu pour lui et pour les autres, faisant de son vécu, une vraie aventure pour son esprit et une vraie responsabilité pour son environnement. Tout commence dans l’instant, car le présent, le passé, le futur ne sont que constructions cognitives pour amener l’esprit à se fragmenter en actions, de plus en plus fines, pour que se joue la partition de la conscience et ainsi assurer à l’individu une connaissance approfondie de lui-même et de son environnement. Si chacun de nous pouvons évoluer, alors sachons qu’il est impossible de le faire sans la participation de son environnement, car ce que l’on va savoir de soi-même n’est que l’intégration de toutes les parties de ce qui fait notre monde comme notre univers.

L’action est cette quantité d’énergie qui va être définie par le temps, d’où la grande importance de le définir exactement. La quantité d’énergie allouée au temps objectif va définir le temps présent par l’adéquation de l’action aux comportements du présent, en cela elle légitimise l’esprit à fonctionner sur les données d’un vécu qui s’alimente d’interactions de l’individu avec son milieu. Enfin la quantité d’énergie allouée au temps relatif va définir le temps futur par l’adéquation de l’action aux comportements de perceptions qui amènent l’esprit à considérer l’intuition comme des informations qui viennent des interactions entre un moi psychologique et un Soi escompté d’une communication ne passant pas par les canaux des sens. C’est pour cela que l’esprit change constamment de support de conscience, pour faire coïncider l’action à la part de l’environnement concernée.

L’expansion de conscience propose une étendue des possibilités de l’esprit à concevoir le Réel en lui présentant des objets reliés à sa nature, par le biais de l’interface consciente la plus pertinente .