L’Être décloisonné par l’humain en devenir d’Homme

 » Lors de l’action d’un comportement opéré par l’être humain, rien n’empêche la forme de son esprit de varier puisque le fond de son action est représenté par la subtilité de sa conscience « . C’est par ces mots que nous nous introduisons dans la grande profondeur des possibilités humaines. Ordinairement, nous ne pouvons pas percer le voile de la Réalité parce que nous ne retenons que l’aspect sensible par l’image de celle-ci, au travers de l’omnipotence de la valeur finie de la vitesse de la lumière au détriment de l’ensemble des possibilités du spectre énergétique de la réalité physique.

L’usage du monde est le fait d’un parti-pris ; celui de cantonner la réalité énergétique qui sous-tend toutes les manifestations de la matière, à la seule quantification du spectre des ondes électromagnétiques qui en établit la référence de toute action. Ne pouvant pas dépasser le seuil de la vitesse de la lumière, nous ne pouvons pas être créateurs d’espace-temps à l’origine de la matière. Mais le comportement du monde n’est pas le seul fait de la gestion quantifiée de ce seul type d’énergie. L’existence du vide quantique, le vacuum, nous donne à connaître la possibilité d’une gestion plus subtile de l’ensemble de l’énergie par référence à l’échelle de Planck, qui n’est en soi pas une frontière, mais une limitation actuelle de notre capacité à manipuler les grandes quantités d’énergie physique.

L’onde électromagnétique qui représente le vecteur de l’énergie de la lumière et à la quelle se réfère une vitesse maximale dans le vide, n’est en réalité qu’un effet statistique de deux phénomènes plus subtils. L’onde EM est en fait la représentation duale d’une source (flux électronique) et d’un champ (dipôle magnétique) s’influençant réciproquement l’un et l’autre. Réduit à son expression première, nous avons un électron à la source et un monopôle magnétique comme précurseur d’un champ. La tentation devient grande alors de scinder ces deux propriétés, entrant ainsi dans le cadre de la conception des corps massifs (les protons) pour approcher la relation qui les unie. A quoi cela peut-il nous servir ? A découvrir comment la nature s’y prend pour produire l’électron et le monopôle magnétique et regarder si l’être humain recèle les traces fonctionnelles des processus mis en jeu.

Nous pouvons partir du postulat que le corps physique est la manifestation d’une mémoire constitutionnelle de la fonction d’Être, révélée par le fonctionnement humain. C’est cette fonction d’Être qui est corrélée à la conscience grâce au processus de constitution physique, et elle l’est concrètement par des états quantifiés d’énergie dont les phénomènes physiques en représentent des résultats d’organisation. C’est en conséquence de ce processus que les informations de communication existent. En reconnaissant à l’Être le pouvoir de faire corps grâce à une mémoire d’informations, la conscience peut se libérer de l’attachement aux différents corps constitués, et peut donc pratiquer sa liberté comme elle le désire sans crainte d’interférer dans le monde physique. C’est ainsi que la conscience, peut dans l’esprit saisir tout objet de la Réalité physique via une médiation d’informations, en vue de les organiser à dessein pour l’esprit.

Nous voyons que si nous limitons la manifestation de l’énergie à la seule expression des ondes électromagnétiques, nous ne pouvons que faire l’usage d’une matière par sa manipulation ou sa transformation en fonction d’une approche qui sera sensible ou intelligible, mais surement pas consciente.

Une question se pose, comment avoir en Soi la maîtrise de l’ensemble du processus physique ? C’est ici qu’intervient la possibilité d’exploiter l’ensemble du spectre de l’énergie sous une forme plus subtile que d’ordinaire. C’est par l’intervention d’un opérateur dans la relation entre la source d’électron, responsable des flux électroniques et le monopôle magnétique responsable du champ magnétique, que la matière peut se former et s’organiser grâce à deux forces induites. Un opérateur comme la conscience peut-être l’arbitre de la compétition entre ces deux forces combinées qui font la matière ; la force de répulsion dont l’effet est anti-gravitaire (champ magnétique) et son contraire la force de compression dont l’effet est gravitaire (flux électronique). La physique ainsi formée garde la trace de l’opérateur sous la forme d’informations de conscience, ce qui rappelle fortement le comportement d’intrication observé en mécanique quantique, ce qui permet la possibilité d’organisation globale (holistique) des corps physiques ainsi formés.

Les informations de conscience semblent être le lien qui unit l’ensemble du monde naturel. Comme l’être humain fait parti de cette nature, il est alors possible que celui-ci soit la mémoire d’un fonctionnement d’une constitution naturelle. Le monde macroscopique et le monde microscopique, comme le monde mésoscopique ne seraient alors que des effets géométriques et arithmétiques d’un esprit individuel, représentation consciente d’un fonctionnement énergétique holistique.