L’être et la constitution corporelle


La constitution corporelle est une finalité en vue d’établir un moyen psychique de communication avec le contenu de l’environnement, tous les contenus. C’est ainsi que l’être pourra continuer son développement de connaissances, en conscience, de tout ce que la vie peut receler d’individualités, pour élargir sa communication dans l’espace qui entoure chaque être humain.
Nos solutions sociétales d’aujourd’hui passe par la conquête de l’espace, tous les espaces. Seule cette ouverture donne les moyens de transformation des valeurs qui sous-tendent chaque personne, homme ou femme, dans l’exercice d’actions nécessaires à une vie équilibrée. Le mental doit se transformer, il doit céder la place à un continuum fait de sciences de l’esprit pour que celles-ci puissent guider chaque personne à reconnaître son corps comme un média naturel. La constitution organique doit être silencieuse dans ses fonctionnements. Elle doit assurer par ses différents constituants des fonctions vitales, qui d’une part légitimisent l’existence des organes, mais aussi produisent par leurs fonctions les énergies nécessaires à la constitution psychique. La nature en soi n’à pas de limites, elle est une scène ou se conjugue les comportements de tous les phénomènes la constituant. Le corps est une réplique de la nature, en temps réel il convoque les flux qui le constitue ce qui fait de son intégrité, de sa santé, le baromètre du dialogue d’une personne avec son environnement naturel. Sentir son corps est déjà la preuve d’une dissociation entre le corps et sa personne dans la mesure ou un corps en bonne santé est un corps qui s’oublie au profit de la seule utilisation de ses fonctions.
Un psychisme ne prends pas la place d’un corps, il en est son prolongement. L’être débute son existence présente grâce au média de son corps naturel, il développe une maturité grâce et par un psychisme dans l’exercice de ses facultés cognitives en premier lieu puis élargi sa compétence en deuxième lieu par sa faculté imaginaire. L’imaginaire n’est pas imagination, la faculté imaginaire se rends au service d’une psychologie évolutionnaire dont les résultats se retrouvent dans une liberté d’esprit pour accepter ce qui peut former images de sens en lui. Nous somme au faîte du fonctionnement personnel, de ce fonctionnement qui par la reconnaissance de ce qui fait Homme ouvre à l’esprit la possibilité de faire plus en intégrant les flux d’espaces centrés par sa conscience. Quand à l’imagination, elle est ce biais psychologique qui en inventant des réalités qui n’existent pas, travestie une psychologie individuelle en l’excentrant de sa personne. Ici se situe la racine des pathologies et dysfonctionnements de toutes sortes, car ces fausses réalités doivent prendre corps pour exister et rien de tel que le senti éprouvé d’un organe pour transférer la fausse réalité d’une personnalité alors que cette personne en est une autre, mais qui occupera tout l’espace conscient si elle n’y prends pas garde. Et c’est ainsi que par méconnaissance de son fonctionnement une personne « tombe malade ».
La continuité vitale d’une personne passe de la nature à son psychisme. Cette vie s’individualise par la conscience qui la développe, un corps se forme par l’esprit qui le centre et l’ensemble conjugue leurs talents fonctionnels respectifs dans une psychologie évolutionnaire. N’ayons pas peur de notre avenir, de tous temps les êtres naissent et disparaissent, seul la longévité est facteur d’évolution, mais elle à une fin si la conscience est remplacée par l’inconscience.