Que suppose l’être? Une structure de conscience détachée de soi au profit du fonctionnement de l’esprit. Tous les objets d’une réalité sont perçus au travers de la mise en action des fonctions à connaitre. Que ces fonctions soient d’ordre physiologique ou idéologique, physique ou psychologique, abstraite ou sensorielle, sociale ou psychique, individuelle ou personnelle, l’exercice de leurs entendement aboutie à un même résultat, le fondement de l’être de la personne qui expérimente la relation à ces objets de réalité.
Quelle compréhension cela nous amène t’il? Q’en tous lieux et à tout moment, la conscience fonde des objets de réalité dont le sujet est responsable puisqu’il se les approprie par la pensée ce qui sert à leurs reconnaissances.
Alors me direz vous, quel est le rapport avec la santé individuelle? Il parait évident que le temps passé au travers de la vie de ces différentes relations, représente le vécu personnel et que les informations qui en découlent génère une expérience continuelle de soi-même, comme un savoir précieux d’une structure existentielle personnelle, structure qui assure une pérennité et une connaissance à vivre du et dans le monde commun. La qualité du sentiment qui en ressort est le propre de la santé, son défaut le fondement de la perte de santé.
En conclusion, l’être comme structure issue d’une reconnaissance consciente de soi-même devient objet de conscience propre, élaboré par la précision d’une pensée nourrie par une capacité à capter l’information des objets pluriels de réalité issus de consciences autonomes n’appartenant pas au sujet qui en fait l’expérience. Il s’agit donc, de reconnaître l’intelligence comme instrument de l’esprit à saisir l’opportunité de faire conscience grâce à l’attention portée aux informations issues de la vie quotidienne. L’enjeu est de facilité une intégration fonctionnelle en vue d’une transformation adaptative du sujet à être soi-même au sein du contexte de vie. Le lieu omniprésent de la santé ou de sa déficience.