La vérité doit être issue d’une action de conscience, mais ne délivre que le savoir d’un contexte. En rien cette vérité ne peut être qualifiée de générale, car elle ne concerne que ce qui est contenue entre les bornes d’un état de conscience que l’on a d’une situation, celle-ci étant exposée par les règles de l’esprit du moment. Comme la sphère de la cognition est le fruit d’un fonctionnement humain, initié par les règles d’un entendement de l’esprit, seule la conscience d’un événement détermine les instants d’un temps et les points d’un espace, origines causales de ce qui devient le résultat d’une logique de fonctionnement. C’est de celle-ci que naît l’intelligibilité de ce dont on prend conscience, et c’est de cette logique que vont émerger les informations la constituant, qui démontrent l’implication d’un auteur de cette conscience. Si nous disons que la conscience est active, c’est simplement parce que c’est elle qui se révèle par le biais des actions, et non l’auteur d’une quelconque conscience. C’est donc à ce titre que nous pouvons écrire qu’un auteur ne peut être qu’un sujet, dont la réalité virtuelle n’est due qu’à la réponse naturelle d’une projection d’un environnement sur un être humain, et ce au sein d’un espace psychique individuel apte à le recevoir par affectivité.
Alors où se situe véritablement le territoire de la connaissance ? Dans un entre-deux qui se joue comme une interface entre une conscience limitée et une inconscience de soi. Cet interface prend les apparences d’un être humain, dont les codes de représentation et de fonctionnement sont induits par le degré d’intégration individuelle, d’une complexité environnementale faite de Nature et de culture. Au-delà du principe de représentation, dont dépend le déploiement des facultés cognitives avec leurs cortèges de catégories, il y a le principe de vie qui ne nécessite que des règles dont dépend un fonctionnement humain. Cela veut-il dire qu’il y a une compétition entre les représentations et les règles, puisque la finalité de l’un diffère de la finalité de l’autre ? Non il y a coopération, car des représentations sans règles ne peuvent assurer de logique fonctionnelle, et des règles sans représentations ne brassent que du vide. Or toute évolution nécessite à la fois une logique fonctionnelle et un processus representationnel, pour manifester de nouvelles émergences.
Le protocole scientifique découle de statistiques, et les résultats des mesures sont probabilistes, ce qui convoque la connaissance comme un résultat intelligible des procédés de connaissance. Les processus de calculs deviennent des durées temporelles qui sont fonction des intentions des auteurs pour des mesures, nonobstant les moyens alloués à ces mêmes calculs. De la fonction du temps dérive les quantités de calculs, on peut donc en inférer une montée en puissance qui ne va dépendre que de la méthodologie employée pour réaliser les calculs. Une quantité de calcul va donc être une quantité d’opérations nécessaires à la réalisation d’une intention d’un auteur, qui alloue un temps de calcul pour satisfaire à cette fonction. Cette quantité d’opérations, qui sont des actions, est équivalente à une quantité de données requises pour la réalisation de l’intention dont l’auteur en attend en retour une information. De par le processus de fabrication de celle-ci, c’est donc un peu de connaissance de soi qui se réalise au travers du résultat de ces calculs. Rappelons qu’une information est un agrégat de données sous forme de quantités de matière (corps), de mouvement (action) et d’énergie-impulsion (environnement). Le résultat d’une information est donc une nouvelle donnée physique, se connectant à une quantité d’énergie-vibration (conscience) qui fait la source d’un réel potentialisable, et manifeste ainsi une action par sa prise de conscience.
Nous obtenons par la réalisation d’une intention, un objet venu de la conscience, caractérisé par une quantité d’espace et une quantité de temps qui deviennent les paramètres physiques d’intégration à son environnement. Il nous faut donc introduire la notion dimensionnelle pour placer cet objet dans le volume d’espace-temps déjà existant. C’est au nombre de dimensions que nous allouerons un degré de liberté, adapté à la place que la conscience de l’auteur de l’intention lui assigne. C’est donc bien l’esprit qui est au centre de toute survenue de la réalité et la conscience en est sa nature quand l’entendement en est sa fonction. L’intelligence ne devient plus qu’un agrégat conforme au procès d’intention d’un auteur, dont la conscience en imprime une volonté des actes par des calculs de faisabilité au sein de ce qui existe déjà. La personne identifiée comme sujet, est la manifestation de cette incertitude de fonctionnement liée au niveau d’ignorance qu’il a de son propre fonctionnement humain, présent dans sa conscience mais inconscient dans son esprit. La question maintenant est de savoir qui ou quoi, rend possible le calcul de faisabilité ? Car il s’agit ici de faire émerger le corps d’une identité humaine.
Ce que l’on sait, c’est que le désir de l’égo est la manifestation inconsciente d’une personne sur son environnement, lorsqu’elle ne croie pas en l’existence de son corps. Ce désir occulte sa foi en la réalité de celui-ci pourtant déjà existant. Il faut donc qu’un esprit de connaissance arrive à convaincre sa conscience, en augmentant la puissance de son entendement pour que la conscience puisse intégrer l’ensemble des mécanismes de l’esprit sous la forme d’un corps vivant, et ce grâce à un fonctionnement humain. C’est donc à l’esprit qu’il revient d’avoir la charge d’une puissance de calcul, nécessaire et suffisante, pour accomplir cette finalité. Il le fait au travers d’une recherche imaginative de son entendement, jusqu’à la source de l’intelligibilité d’une situation personnelle au sein d’une vie avec un environnement.
C’est donc par un effet stochastique contraire, qu’une logique déterministe apparait, relative aux acquis méthodologiques et informationnels qui va remplir l’espace dédié à l’imaginaire, cette partie concentrant toute l’impulsion d’un désir de conscience, séparée d’une énergie-impulsion (les comportements), au profit d’une liberté d’expression d’une puissance de réalisation de soi. Ici les quantités d’action prennent le pas sur leurs qualités, au travers des règles formelles appliquées au calcul opératoire sur un espace-temps imaginaire. Il s’agit bien d’un exercice de connaissance naturelle fait par l’esprit, initié par la puissance d’un entendement, dans l’authenticité d’une recherche de manifestation. Nous sommes d’autant plus vrai que nous puisons dans l’imaginaire ce que nous sommes.
Ainsi toutes les données peuvent être reçues en conscience, cela veut dire que seul l’esprit en découvre une intelligibilité par le processus de fabrication de l’information qui le lie à la conscience. L’activation génétique par un champ physique source d’énergie micro-onde, correspond bien à la réponse de toute donnée perçue par la conscience, ce qui rend légitime la fabrication d’une information par le génome humain pour un processus biologique de formation organique. C’est ainsi que se découvre la stratégie comportementale d’un esprit envers son environnement, à l’origine de la possibilité d’intelligibilité d’un soi supérieur, garant du maintien d’une intégrité corporelle par un fonctionnement humain (la fonction crée l’organe). Celui-ci va alors servir de matrice à la conception d’une connaissance de soi (la structure gouverne la fonction), servie par les opérations de conscience nécessaires à l’évolution d’un entendement pour l’esprit.
Les actions de compréhension de l’environnement se voient ainsi doter d’un processus de métabolisation organique, qui permet l’exercice d’un dialogue interactif avec celui-ci. Les différentes catégories de l’esprit peuvent ainsi se mettre en place, sous la forme d’une architecture dimensionnelle qui sert de médiation aux différentes informations issues des données de soi. Ces informations agrègent un développement de conscience au tracers des données qu’elle produit, qui strictement matérialise un fonctionnement humain comme schéma directeur fonctionnel d’un corps en vie.
Si les circonstances de la vie nous obligent au courage personnel, c’est parce que des états de conscience sont à des niveaux de connaissance de soi dont le fonctionnement est trop rapide pour être compris par l’esprit. D’une façon générale le processus d’acquisition des connaissances nous aide à restaurer une capacité à vivre en temps réel. N’oublions pas que ce temps réel n’est pas le temps des expériences sensibles, mais le temps des connexions conscientes au fonctionnement humain. L’expérience sensible ne pout se dérouler qu’au travers de la perception des propriétés physiques de notre environnement. C’est pour cela que la conscience doit être vue comme une structure métaphysique dont les principes transcendent la compréhension de la physique ordinaire en la mettant en perspective. La conscience se comporte dans ce contexte comme une énergie-vibration en regard de son opérationnalité de puissance de connaissance. Ainsi être conscient par le fonctionnement humain, semble meilleur qu’être conscient par les fonctions inconscientes de son corps. Ce qui change est le fait que la conscience soit inclue dans la vie par la connaissance de sa relation à l’univers du monde.
C’est donc par la seule conscience d’un fonctionnement humain, qu’une culture informationnelle peut s’exprimer au travers de la vie d’un corps physique. Le rétablissement d’une conscience naturelle, passe par une connaissance de soi issue des informations à l’origine des données de conscience du monde. La fonction personnelle devient l’interface entre un environnement et un soi supérieur issu des qualités physiques d’un fonctionnement universel. C’est donc pour cela que le corps physique apparait comme une structure de médiation, dont l’animation par le facteur de conscience se retrouve dans un fonctionnement humain. Cela démontre que l’aspect dimensionnel de la réalité physique est à l’origine d’une réalité dimensionnelle de la personne, dont le facteur d’évolution de conscience permet d’en concevoir les traits humains par connaissance. L’exercice de la connaissance naturelle n’est que la simple expression de vie d’une relation harmonieuse d’une conscience avec l’ensemble des contextes naturels, ceux qui président à toute naissance dans le monde social.