L’intérêt supérieur de soi-même


L’intérêt supérieur de soi-même est ce pourquoi chacun devrait travailler en priorité. Ce processus se fait par l’utilisation d’une pensée dont la logique de fonctionnement est établie sur la valeur de causalité par liberté. Si de chaque expérience individuelle une personne relève son niveau de compréhension et augmente la satisfaction du bien agir, alors il faut se poser la question de savoir pourquoi cela est pour elle une nécessité. Le bien-être est un ressenti personnel d’appartenance à une communauté, dont on fait naturellement partie puisqu’il émerge suite au résultat d’actions dont on perçoit les effets sur soi et l’environnement.

Cette communauté fait référence consciemment ou inconsciemment à la communauté humaine dont l’unité individuelle est l’Homme, sujet de droit, qualifié dans notre culture de droit universel de l’Homme. Être heureux est le résultat naturel d’actions ou de comportements justes établis en conscience, il implique autant la personne que son environnement social. Mais c’est aussi un vrai capital qui s’accumule avec le vécu et signe la réussite personnelle d’un être humain en société, bien plus que l’accumulation de l’argent social peut le produire. L’émergence de l’Homme en la personne de l’être humain, satisfait aux règles de l’évolution bien mieux que l’âpre compétition par la sélection du plus apte dont se prévaut l’évolution Darwinienne qui elle, ne peut que légaliser le règne du plus fort en ne tenant pas compte des disparités dues aux conditions d’origines.

Si l’on adopte un postulat théorique que le Mouvement Respiratoire Primaire, c’est à dire le micro-mouvement tissulaire pour l’ensemble du corps serait un analogue des ondes gravitationnelle de l’espace-temps en cosmologie, alors le MRP peut être considéré comme le résultat d’événements survenant dans le corps physique. Si de part l’activité de la vie organique, des fonctionnements systémiques apparaissent, il y a lieu de penser que les produits de ces fonctionnements engendrent une réalité de soi au sein d’un psychisme en train de se constituer. Celui-ci est construit au travers de l’expérience humaine et des échanges sociaux faisant progressivement apparaître une conscience de soi. C’est un essai de principe général de fonctionnement ne l’oublions pas, donc il est inutile de développer tous les détails de ces processus.

Lorsque les échanges avec l’environnement augmentent, il faut s’attendre à ce que d’une part, la conscience de soi se développe mais aussi que le processus psychique engendré par les fonctionnements organiques le fasse aussi. En effet du MRP émane un effort de régularité du processus psycho-organique, qui consiste à prendre conscience des données issues de soi et de l’environnement pour en faire des perceptions qui sont témoins de réalités de soi et de l’environnement. Or chacun développe une vie particulière, et puisque les données sont au centre de la communication de l’être les perceptions conçues vont être différentes. Cela construit des informations, qui in fine, sont les relevés de différence de ressenti sur des différences de données du vécu.

Ces informations vont alimenter les prises de consciences qui vont en faire son développement. Par la fonction sociale d’un être à devenir lui-même par le développement d’une conscience dont le moteur dépendra d’une relativité absolue appliquée à la relation d’un psychisme avec son corps physique, ce qui défini la conscience de soi. La personne satisfait ainsi aux qualités prêtées au potentiel de l’être humain, concevoir un intérêt supérieur de soi-même exprimée dans la réalité de sa personne.