Les expériences sont le lot de la personne, elles doivent faire passer la personne du social au personnel. Chacun se fait au travers de la pratique informatique des représentations virtuelles de tout élément qui confine à la genèse d’univers virtuels et personnels. Pourquoi donc se limiter à la pratique du numérique sachant qu’à titre individuel les opérateurs ne font que prédestiner une vie individuelle qui échappe totalement à la responsabilité du praticien informatique. Lorsque le psychisme commence à se nourrir de représentations de la réalité, il en passe par une méthodologie qui fait de l’esprit un architecte d’un réel à base de ces mêmes réalités inconscientes qui transforme par le jeu de l’attention psychologique et permet de faire conscience d’une expérience.
Ceci se fait grâce aux informations, qui sont je le rappelle la conjugaison d’émotions individuelles avec des données personnelles qui font d’un fragment d’espace psychique un temps subjectif. Il faut dépasser le cadre d’interprétation d’un cerveau fonctionnant en temps linéaire, le cerveau est multidimensionnel par ses différents constituants, de l’élémentaire au macroscopique en passant par le microscopique et le mésoscopique, il est la manifestation d’un clavier dont l’énergie manifestée pour l’observer rend compte de ses différents niveaux d’échelle, mais aussi rend compte de la mécanique de fabrication d’un temps relatif matérialisé dans une subjectivité individuelle. La compréhension du rôle du temps subjectif dans la genèse des états psychiques permet de prendre conscience de la manière dont l’esprit va entreprendre sa conquête de l’omniscience par un développement de conscience sur le territoire des inconscients. De quoi soulager la seule responsabilité accordée au génome biologique de faire réalité de vie individuelle.
L’intelligence fonctionnelle nous commande d’être prudents dans la conclusion que nous pourrions faire ici dans le sens d’une constitution d’une toute puissance individuelle, lorsque l’omniscience pourrait être atteinte.