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Présentation

L’humanologie établit le lien entre l’existence d’une ostéopathie crânienne dysfonctionnelle et le déficit d’intégration de l’information. La restriction de mobilité des différents os crâniens, organisés en complexe de micro-articulation, altère l’activité du système glymphatique du cerveau. Celui-ci est en charge d’apporter les meilleures conditions du fonctionnement cérébral. Il existe des conditions psychiques et cognitives en amont de l’installation d’une ostéopathie crânienne et des conséquences dysfonctionnelles multiorganiques en aval. Toute restauration de la santé du corps et de l’esprit doit tenir compte de l’implication d’un micro-mouvement physique, véritable comportement involontaire de l’ensemble organique, initié par une dynamique de la plasticité cérébrale.

Voici quelques éléments servant cette réflexion :

La résolution complète d’un problème de santé utilise la restauration d’un objectif personnel qui implique de donner à la vie sociale individuelle les moyens de s’exprimer. C’est dans cette optique que l’humanologie se concentre sur l’activité du cerveau à travers une approche clinique d’Induction Manuelle Crânienne à visée fonctionnelle et thérapeutique.

L’humanologie repose sur le développement de l’intelligence cognitive qui se déploie sous la forme d’états de conscience successifs. Cette forme d’intelligence, issue d’une socio-physique, favorise les états d’esprit conscients grâce à la création d’un fonctionnement humain. L’humanologie est un courant de pensée qui s’intéresse à l’humain, ceci à l’intérieur d’une philosophie anthropologique, dont l’objectif est de promouvoir l’homme. Objectif rendu nécessaire face à la montée d’une technologie sociale qui cherche à l’asservir ou le remplacer.

Dans l’humanologie clinique d’un soin, nous suivons la maxime de Goethe : « Traitez les personnes comme elles devraient être et vous les aiderez à devenir ce qu’elles peuvent être ». Ainsi, il est essentiel de soigner la personne en considérant son esprit, car la préservation de la conscience individuelle devient primordiale contre l’exploitation des comportements par autrui. L’expression de la faculté humanologique personnelle permet de maintenir une valeur consciente dans toute démarche individuelle.

L’humanologie relève du domaine transculturel, ce qui signifie qu’elle n’exclut pas les sciences ou les différents courants culturels, mais les intègre comme éléments du processus de connaissance de soi. Cette approche vise à restaurer une vie remplie de sens, sans contraintes excessives et fondamentalement libre d’entrave.

Grâce à la compréhension d’une socio-physique individuelle et de ses impacts sur l’humain, il est possible de transformer les comportements en percevant consciemment une réalité de la vie plus intelligible. L’action se trouve alors conditionnée par des états de conscience individuelle favorisant l’intégration d’une activité cérébrale par le biais de micro-mouvements dans l’architecture cérébrale. Cette dynamique fonctionnelle intégrative,se manifeste par l’émergence d’un rythme biophysique régulateur de l’activité organique. Elle reflète ainsi l’épanouissement d’un Soi intégral, sous la forme d’une conscience individualisée et centrée.

L’objectif d’une réflexion sur une « humanologie » est de donner réalité à un être en devenir, par l’accomplissement d’une humanité. Cela produit la constante d’un soin de soi réalisé par une vie autonome. Chacun possède des facultés d’humanologue grâce au pouvoir de son subconscient, dont le but naturel est d’instaurer une connaissance de soi et et de l’environnement. L’humanologie trouve sa justification dans la reconnaissance d’un fonctionnement humain. Cela, au-delà d’un simple aspect de réalisation personnelle. Dans notre société, l’individu n’est pas pleinement intégré comme fonction de lui-même mais comme sujet social. C’est pourquoi les états d’esprit individuels nourrissent le fonctionnement d’une intelligence cognitive partagée, dont la fonction est de libérer la conscience de chacun.

Dans le domaine de la santé, un remède sera d’autant plus efficace s’il est réalisé grâce aux capacités propres du fonctionnement individuel. Cette étude encourage la réflexion sur les mécanismes de réalité et leurs implications dans la découverte du pouvoir de l’identité cognitive. Ce pouvoir découle directement de l’action d’une conscience qui s’individualise et se centre. En remplaçant les idées préconçues et les jugements hâtifs, de nouvelles idées émergent grâce au développement de cette forme d’intelligence. Ainsi, l’intelligence cognitive révèle la nature universelle d’une réalité humaine. La constitution fonctionnelle d’un être humain dans son processus évolutif, se conjugue consciemment au constat de cette réalité, imprégnée d’une mémoire intégrale de soi et de son environnement.

La re-connaissance de cette réalité repose sur l’expression d’une dynamique vitale alimentée par une source infinie de données conscientes. Ce qui se révèle dans le fonctionnement humain est le résultat d’un esprit conquérant, lié à l’expression d’une mémoire humaine. Cette exploration ne peut se faire qu’en développant une maturité perceptive de tous les éléments coexistentiel. La connaissance de soi permet ainsi à chacun de réaliser sa propre souveraineté cognitive, au travers des expériences d’une vie personnelle.

L’humanologie défend la thèse selon laquelle le modèle de développement et d’organisation de notre société doit découler de la somme de nos comportements conscients. Le progrès se manifeste donc par l’application de valeurs qui puissent guider nos actions dans le sens profond d’une conscience humaine.

En fin de compte, il revient à chacun de réaliser son identité humaine, par l’application d’une intelligence émotionnelle et cognitive. Cela nécessite de se défaire de tout ce qui peut entraver ou nuire à la manifestation d’une existence juste. Ce processus se nourrit de toutes les formes d’intelligence jugées nécessaires, pour prendre conscience de ce que l’on pense pouvoir devenir. Alors que l’intelligence artificielle se rapproche dangereusement du statut d’une intelligence générale, voire autonome, si ce n’est indépendante, il est essentiel que chacun préserve sa spécificité humaine.

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