Nous prévenons le lecteur sur cet article particulier issu d’une pure spéculation, dont l’idée a germé au travers d’une projection de conscience sur la potentialité avérée du fonctionnement humain. Ce développement est tributaire aujourd’hui d’un socle fonctionnel mis à disposition de l’organisme-corps par l’esprit personnel. Il débute par la biologie qui sous-tend les ressources misent à disposition des cellules organiques pour les délivrer de leurs empreintes génétiques. Stimuler la fonction des représentations mentales pour faire émerger le moi psychologique profond, c’est cela qui va être l’affaire du système organo-psychique.
L’élargissement du champ de conscience est le fait du moi profond, par l’instrument de perception qu’est devenu l’organisme physique envers les causes cumulées de soi et de l’environnement qui sont révélées par l’acquisition de connaissances permise par les échanges sociaux. Ce qui se révèle progressivement à l’esprit est la réalité d’un flux d’événements motorisés par eux-mêmes et utilisant les comportements du corps physique pour se manifester consciemment. C’est à ce moment-ci que des événements conscients font progressivement vie d’un corps, par métabolisation des phénomènes manifestés par le développement organo-psychique à la mesure de la libération des empreintes génétiques, ce qui laisse présager que le génome humain soit un principe de mémoire d’un certain mode de manifestations de l’ensemble des éléments multidimensionnels qui font une vie naturelle . C’est ainsi que nos pouvons avancer qu’un moi profond individuel n’est autre qu’une forme de vie inconsciente, comme peut l’être une mélodie ayant pour portée musicale, la multidimensionnalité d’un organisme physique individuel.
L’esprit doit donc entreprendre dans le sens d’un désapprentissage de ce qu’il sait pour laisser l’élargissement de conscience s’opérer par la simple appétence de la vie dans son processus d’individuation. En clair il faut faire et apprendre à faire pour se défaire, et ceci quels que soient les moyens utilisés dans la vie personnelle. Au-delà d’une évolution adaptative, il nous faut penser dans le sens de l’autonomie, ce qui nous entraîne à réfléchir sur la possibilité naturelle qu’il y ait un mécanisme d’évolution adaptative qui soit déjà au centre de l’être vivant. Dans l’évolution adaptative, au contraire de l’évolution par sélection de l’environnement du fait du plus apte, nous avons cette confrontation des deux mondes qui se transpose dans l’individuel.
En effet ces deux mondes peuvent-être la représentation d’un monde déterminé contre un monde qui ne l’est pas . Il est étrange de constater qu’à chaque niveau d’un organisme nous constations que la partie organisée a comme pendant l’inorganisé . Si chacune des structures identifiées à sa fonction corrélée, alors nous pouvons dire que dans l’esprit, un organisme en pleine vie est un corps constitué des tous les éléments à leur place respective, de telle manière que leurs conjugaisons face vie de ce corps. L’esprit procède alors d’une intégration de conscience qui fait comportement de ses connaissances.
Il en devient alors un esprit ayant force d’individualité, centré par l’expérience des prises de conscience qui le hisse au centre d’une représentation dont l’incarnation lui octroie la puissance d’une existence. C’est à ce moment que la conscience individualisée et centrée peut devenir corps physique d’un esprit en renaissance sous la forme d’un état. Il nous reste plus qu’à trouver la clé naturelle de cette évolution adaptative. Le développement cognitif nous permet l’acquisition de connaissances, qui par leurs architectures peuvent entrer en raisonnance avec les mondes de l’universel.
C’est ainsi que ce développement cognitif peut ré-ouvrir l’esprit au champ de conscience universel pour que celui-ci continu à desserrer l’étreinte émotionnelle due aux empreintes génétiques les plus fines . Ainsi ce processus de dévoilement se renforce des gains de confiance qui s’établissent dans les rapports de l’organisme corporel avec des environnements de plus en plus conjugués dans les profondeurs d’un espace-temps lui donnant aptitude à se manifester.