Être humain n’est pas un état en soi mais une fonction d’état escompté par l’existence de son corps physique. Cela veut simplement dire que dans la vie ordinaire d’une personne, l’état humain n’est que suggéré par un potentiel génétique lié à une conception d’un genre. Le mécanisme de développement qui consiste a escompter d’un processus d’hominisation, un état d’être humain nécessite un niveau de conscience uniquement observé dans le comportement conscient d’une transformation personnelle. Ce processus évolutif passe obligatoirement par une fonction d’état d’un corps physique. Essayons de développer cela.
Être expérienceur de soi-même implique que l’on intègre des actions qui résultent d’une animation provoquée par l’activité comportementale d’autre que soi. Mais sur le plan personnel, cette activité n’est autre qu’une volonté de groupe qui correspond au désir d’une communauté cellulaire de l’organisme corporel. Cet environnement n’est donc en rien extérieur à la personne, mais constitue ce qu’elle constate du fonctionnement de son corps physique. C’est de cet environnement biologique que la personne escompte une fonction d’état de son corps, qui corresponde à l’esprit génétique de l’espèce. Nous sommes ici dans une fonction d’hominisation pure d’un génome humain en développement d’une réalité que l’on ne peut que qualifier, sauf erreur de développement, de corps humain.
Dans l’absolu un état de corps humain ne s’obtient que par l’accomplissement de l’esprit génétique humain, mais cela ne représente qu’une abstraction dénuée de toute réalité, pour la simple et bonne raison que ce processus est articulé à un environnement qui impose une relativité de comportement, par son instabilité, ce qui module l’expression des gènes. Cette modulation est cruciale, puisqu’elle va constituer l’ensemble de la contrainte épigénétique par laquelle prend forme un fonctionnement humain personnalisé. C’est par la recherche de liberté des comportements relatifs à la vie personnelle, que le processus d’hominisation va devoir tenter d’articuler à ces comportements des comportements absolus, c’est-à-dire clos sur eux-mêmes, qui établissent les fondements d’une conscience.
Pour l’être humain, la société moderne donne à voir une réalité qui n’est pas la sienne, parce que par définition cette société n’est pas universellement ouverte comme peuvent l’être les ressources physiques d’un processus de développement du vivant. Il ne reste donc plus qu’à l’esprit personnel de créer un monde dans lequel la personne puisse vivre sa propre réalité factuelle, n’oublions pas que nous avons affaire à une tendance et non à l’installation d’un état sur ce plan. Ce faisant, l’esprit se dote des moyens de se connaître lui-même ainsi qu’au travers de sa personne, il se délivre la possibilité de découvrir l’univers dans lequel tout son être vit et évolue.
C’est par la naissance de ce fonctionnement humain singulier, qui semble correspondre à la naissance physique de l’autonomie du corps (la venue au monde de l’enfant), que le cerveau prend la première place dans la hiérarchie du développement (nous avons un doublement du cerveau dans la première année de naissance). Nous y reviendrons, mais le crâne prend lui aussi toute son importance. Puisque le cerveau est à la manœuvre, nulle doute que l’intelligence qu’il recèle est au cœur d’un fonctionnement humain qu’il va falloir maximiser. Enfin n’oublions pas, que la transformation personnelle accompagne tout une vie de réalisation.
Normalement c’est l’esprit génétique qui active la transformation personnelle par induction physique d’une intelligence organique sous sa forme intuitive. C’est de ce processus que naît des comportements qui sont à l’origine d’un fonctionnement humain. C’est ainsi que notre conscience arrive progressivement à définir, qu’en premier il n’existe rien en dehors des facultés de notre cerveau à produire la transformation personnelle. Qu’en second, le fonctionnement humain résulte de l’utilisation par l’esprit génétique des perceptions de nos sept sens. Qu’en troisième, une fois amorcé le développement de nous-mêmes en tant qu’être humain, nous éprouvons par l’expérience conjointe un univers multiple, à la mesure des victoires de l’esprit sur l’ignorance de soi.
Il n’y a rien auquel nous ne puissions arriver au travers de la conscience que nous nous faisons de l’être humain et de ses multiples facultés. Les moyens cognitifs auquel nous avons accès, sont les fonctions naturelles de l’esprit. C’est dans ce sens que l’esprit se transforme en environnement de lui-même par le processus de transformation personnelle, du fait d’un accord de sens permis par l’activité psychique dans le recensement de l’ensemble des perceptions de l’activité de nos sept sens. L’esprit tend donc à être une matière à épurer, puisque raisonnablement il n’existe rien d’autre qui ne fasse sens que les pensées que nous délivres un fonctionnement humain. Alors dans ce sens, et uniquement si nous acceptons comme seule réalité celle que nous constituons de l’intérieur, nous pouvons prendre conscience que la perception de matière de notre corps physique, n’est que le produit de l’ignorance de ce qu’est véritablement notre conscience. Ce n’est que dans la transformation personnelle de notre esprit, que se délivre progressivement une maîtrise de nos pensées, qui nous impose de reconnaître dans le rapport physique aux objets, un simple effet de matière dû à la nature énergétique de la Réalité.
Ce point de vue implique la reconnaissance de deux grands principes d’existence. Le premier, c’est que l’être humain et a fortiori son corps physique, n’est pas fait de matière, mais d’énergie-matière dont l’effet de matière ne relève que du degré d’ignorance de notre connaissance de la nature de nous-mêmes. Le deuxième, c’est que par cet effet de matière, nous faisons l’expérience consciente des rapports au grand environnement des multiples réalités à découvrir. Cela implique d’envisager que tous les rapports entre les corps, qu’ils soient vivants ou inanimés, se font au travers de règles comportementales de quantification de cette énergie-matière, telle que par exemple la physique quantique l’esquisse.
Donc pour répondre à la question posée par le titre. La fonction d’état du corps humain, est la représentation actualisée pour un instant « t » du potentiel humain d’un esprit génétique, délivré par un génome humain, et modulé par le degré de transformation personnelle opérée par la singularité d’un fonctionnement humain. C’est donc une étape vers une hominisation complète de l’esprit, assurée par les transitions d’un état de matière vers un état d’énergie-matière, dont la manifestation consciente en est le passage d’un temps linéaire et historique à un temps spatial et connaissant.