Spiritualité et éthique


Une définition: la reconnaissance d’un but à la réalité de l’esprit

La spiritualité est un concept de connaissance soumis à un large champ d’interprétation subjective. Il faut dégager de cette expérience personnelle le concept d’ouverture psychologique permettant l’expression du potentiel de l’entendement humain. En effet, tout phénomène ne peut exister que parce qu’il s’appuie sur une base ontologique. Pour l’homme, elle est non-existence mais elle n’en est pas moins présente, et c’est pour cela que l’ensemble des pratiques religieuses y ont vu l’expression ou le couronnement d’une force omnipotente.

Puisqu’elle n’a aucun conditionnement connu, la spiritualité ne peut être provoquée ou annihilée, elle ne peut que simplement être révélée à titre d’expérience intérieure. Elle permet de comprendre la non responsabilité de la cause de l’existence. Elle se traduit par une disparition des contraintes autobloquantes de l’expression personnelle.

Responsabilité car du choix de ses valeurs dépends au final l’efficacité pratique de son action donc cela représente pour l’acteur une implication individuelle qui va le définir sur le plan social. Sécurité car l’acte au final est concret il va donc avoir des répercussion sur un environnement évolutionnaire qui engagera des conséquences pratiques, il faut donc avoir penser à la non mise en danger de cet environnement. Puisque celui ci est un acte réactif il lui faut donc un guide qui en règle sa conduite. Ceci est affaire d’éthique soit un cadre de valeurs qui va imprimer une forme à ce comportement.

Nous touchons la ce qui fait l’originalité du genre humain , le fait que les valeurs des comportements soient de nature culturelles et non biologiques comme pour le cas des autres espèces vivantes. L’éthique relève donc d’une appréciation abstraite des conditions dictées par le savoir personnel.