Un sens de soi et des autres


Que faut il entendre par la pérennité de l’évolution individuelle si ce n’est la conséquence de l’exercice de la conscience sur ce qui nous fait être. Nous avons vu que la médecine globale est de part la nature de son acte une aide à l’évolution personnelle par l’entremise d’une restauration de la santé individuelle. Considérant que la morbidité corporelle est le signe d’un arrêt inconscient de l’évolution personnelle d’un individu, dans la mesure où celle-ci doit être la révélation d’une personnalité particulière, au travers de la réalisation de la conscience de soi. Il est maintenant devenu nécessaire grâce à la connaissance des sciences disciplinaires, d’instaurer une vision plus révélatrice de la nature humaine.

L’objectif médical, quand les circonstances de son acte le lui permettent, c’est à dire en médecine générale, doit être l’application d’un acte thérapeutique unique et global, faisant ainsi de l’être humain une entité indivisible en ses parties rendant ainsi la responsabilité de chacune des vies en celui qui en est le dépositaire. La conscience est une des deux parties de la dualité psychologique dont le niveau peut se percevoir dans l’expression du comportement sous la forme du degré d’autonomie individuelle. Si le type d’action détermine la profondeur de la réflexion personnelle alors la conscience résulte du savoir acquis par l’individu. La conscience peut donc relevée d’une mesure de cette universalité ce qui lui confère le rôle d’un attracteur personnel non affecté par l’expérience sensible mais relevant constamment d’un besoin de croissance.

Au plus l’action personnelle impliquera de données sensibles au plus la réflexion individuelle indiquera quel type de comportement il faut appliquer sur l’environnement. Tout devient donc une capacité à faire esprit de toutes choses ce qui fait du savoir un accélérateur de prise de conscience par le phénomène de catégorisation spécifique des moyens de communication.

Un pouvoir: un moyen d’action à la mesure de l’éthique personnelle

Cette réalité fait œuvre du placement de soi en regard de son environnement socio-culturel, il doit donc permettre un dégagement de son action vers une projection de pertinence de son efficience. Le pouvoir étant lié à l’action, il est l’incarnation de la force de l’esprit. Il faut que l’individu se libère de soi pour faire naître cette force individuelle. Le pouvoir est toujours une affaire individuelle, conscience du degré d’action qu’il faut normalement toujours centré sur soi-même.

Une possibilité de conduire des comportements individuels vers un but préconçu. Sans capacité individuelle du pouvoir à la formation personnelle il ne pourrait y avoir réalisation d’aucunes sortes.

Un savoir: ce qui caractérise l’être humain

Essentiellement un acte spécifique, un contenu formel dont l’action se déduit et qui permet la relation au monde. Le savoir est la forme que prends la compréhension lorsque les termes d’une connaissance se trouvent rassemblés. Il s’agit d’un corps d’actions dont la propriété essentielle est de déterminer une tension de matérialisation qui fait d’un corpus de connaissance une présence sensible. Nous voyons que les attributs de la personne sont ici pleinement traduit c’est dire la responsabilité, la conscience, la liberté et l’autonomie.

Peut être tout simplement une révélation à soi même qui aurait pour fonction l’étalonnage de valeur en regard du champ des possibilités humaines.

Une forme de connaissance: la possibilité d’être responsable d’un acte individuel

En effet il ne faut pas confondre la connaissance avec la seule accumulation des savoirs singuliers tel que les sciences disciplinaires peuvent nous les apporter. Faire fonctionner le cerveau dans ses aptitudes permet de se rapprocher du maintient de l’intégrité structurelle et fonctionnelle du corps de l’être humain.

Une connaissance: la conscience d’un savoir personnel

Il y aurait un partage du savoir que seul le critère d’individualité permet, en ce sens le savoir n’est certainement pas l’apanage du genre humain. Ce que nous apportes le savoir n’est pas de l’ordre d’une vérité car toute vérité est relative. Ce qui est plus intéressant dans le savoir est la création et l’évolution des méthodes d’acquisition du ou des savoirs. Il semble que la matière principale soit l’intelligence, c’est à dire la faculté de concevoir.

Pour concevoir il faut une stratégie de conquête de l’esprit. Il faut donc voir l’activité scientifique comme révélatrice de comportements de recherche dont la finalité est plus de montrer comment l’esprit sous l’impulsion des hommes sait concevoir des moyens de conquêtes que cela soit dans le domaine sensible ou le domaine intellectuel.