Le corps humain peut être vu comme un guide de propriétés fonctionnelles qui vont des comportements sensibles aux comportements symboliques qui sont le fruit d’émergences . La démarche réflexive de l’humanologue et de démontrer que l’idée de cette croyance est fausse, car seul le corps humain vient à l’existence, ce qui ouvre le potentiel d’action du sujet dans l’exploitation de l’esprit individuel. Le temps universel est, stricto-sensu, un temps physique dont le temps d’horloge et le reflet, à condition de bien comprendre que ce temps universel est la contrepartie d’un espace universel. Ce rapport de relativité absolue de l’espace-temps en est le curseur évolutif.
Ainsi plus nous sommes conscients moins nous sommes inconscients . C’est pourquoi la conscience de notre matière corporelle disparaît progressivement pour faire apparaître l’esprit d’une vie qui s’autonomise. Ce qu’il faut bien saisir lorsque nous parlons d’un objet quantique individuel, c’est que nous disons que le cadre formel de la physique quantique est un résultat déduit du transfert d’énergie psychologique d’un sujet connaissant vers son environnement contre des informations issues de ce même environnement. Le plus subtil dans ce process intelligible c’est que les informations issues du champ de conscience délocalisée forme le sujet psychologique lors de l’apparition de l’esprit.
Elles vont structurer un espace de probabilités de présence pour en faire un sujet connaissant. C’est à partir de ce moment que la manifestation verbale résultant de la fonction auditive mais aussi de l’intériorité du sujet, va devenir primordiale par son pouvoir structurant . Ce qui va donc réellement exister pour le sujet, c’est son corps, un objet quantique devenu réalité dans une corporéité induite par des interactions naturelles et sociales . C’est de lui que va exister un développement humain, un objet quantique devenu réalité par un désir de corporéité issu d’interactions.
C’est ainsi que nous pouvons dans notre réflexion, transpercer la couche d’intelligibilité humaine pour atteindre un niveau de maturité perceptive fait d’états de conscience individuelle. Techniquement cela amène une évolution épistémologique qui doit servir de redressement ontologique . Le processus biologique fonctionnel initié par l’existence du génome individuel va pouvoir, sous l’impulsion d’un sujet naissant, se développer en schéma directeur d’une formation et d’un fonctionnement d’un corps sous la reconnaissance des fonctions sociales comme états conscient contextuels de la personne . Pour une personne, ses états de conscience vont représenter un degré d’intégration des informations issues de son processus d’humanisation qui lie son corps à son développement de conscience.
Celle-ci est voulue par la nature de l’objet quantique personnel représenté par l’existence des propriétés interactives d’un génome individuel. Une relativité absolue est absolument nécessaire pour comprendre en quoi une conscience en s’individualisant et se recentrant obtient comme résultat le fait de se situer en dehors de l’espace et du temps commun. Pour bien comprendre comment cela permet au corps humain d’exister en tant qu’esprit vivant, il faut qu’il soit à même d’être le résultat d’un Réel universel. L’esprit peut alors s’auto-réaliser sous le couvert d’une conscience partenaire qui formalise chaque étape d’évolution.
Le corps humain devient un parfait média universel qui recense en son sein un pouvoir protéiforme de connaissances conscientes par interactions des propriétés exceptionnelles de son génome. Le corps humain n’existe que par l’intégration d’une conscience informée qui fait de lui le média d’une personne et d’un univers. Tant qu’une personne fait évoluer ses états de conscience dans la droite ligne du développement de son corps défini par la somme de probabilités de présence de ses parties, alors l’esprit donc le sujet, peut incarner un processus de vie sans fin. Il ne faut pas avoir peur d’une immortalité lorsqu’elle résulte d’une conscience en vie, ce n’est qu’un processus sans fin de pensées personnelles qui nous offre en prime une actualité universelle.
A chacun ses orientations de vie, car il y a toujours un moment dans l’existence sociale où nous pouvons amorcer ce type de processus de connaissance.