Une communication libre est une communication qui englobe l’ensemble des médias physiques pour assurer la finalité de sa fonction ; une reconnaissance d’être mutuelle. Elle se manifeste quand le savoir et les connaissances sont partagées, ce qui implique la dématérialisation du monde et établit la reconnaissance d’être sous la forme de synchronicités. Il y a une nécessité d’apporter de l’énergie lorsque l’on veut produire de la matière extérieure à soi-même contrairement au fait que la matière soit une source de communication potentielle par l’énergie dont elle est constituée. La matière va donc être matière d’une mémoire de ce qui n’est pas mais doit pouvoir advenir. Cela ne s’applique pas dans une vision du monde ou l’énergie serait présente en soi comme la seule et unique forme de communication au monde. C’est pourquoi au-delà de la vie physique une vie de l’esprit peut se manifester et celle-ci peut se faire alors aux dépends d’une vie matérielle qui ne s’appuie que sur une inconscience des histoires de Soi. Il faut donc déconstruire celles-ci en prenant conscience de ce qui existe réellement pour permettre de connaître les conditions d’une naissance des corps physiques matériels et de leurs finalités.
La communication n’est donc pas celle à laquelle on pense spontanément. Aujourd’hui Il y a deux types de communication que l’on a déjà exposé ailleurs, une communication instantanée (CI) qui est sans réelle transmission physique reconnue, type intrication quantique mais qui en fait s’appui sur la réalité d’un éther physique et permet la reconnaissance mutuelle d’être au monde, et la communication avec transmission (CAT) avec comme média type la lumière, c’est-à-dire des informations portées par les ondes électromagnétiques. La communication usuelle est la communication par les médias physiques tels que la lumière ou le son mais aussi toutes celles qui passent par un médium réactif perçu par les organes sensoriels. Puisqu’elle mobilise des substrats physiques, cette communication prend appui sur un espace-temps mathématique dont les conséquences sont qu’entre l’émetteur et le récepteur, la qualité de la transmission dépend des lieux de départ et d’arrivée de l’information et du temps accordé à cette transmission. Cette-ci a une vitesse qui ne dépend que de la limite accordée au médium de transmission, la vitesse de la lumière par exemple.
La communication sans transmission est tout autre. Il s’agit d’une communication instantanée comme nous la retrouvons dans le phénomène quantique de l’intrication. Mais en fait celle-ci est vectorisée par le média physique de l’éther spatial qui n’est autre que le milieu formant le vide quantique, c’est-à-dire en « amont » des comportements quantiques de l’énergie. Pour comparer ces deux types de communication il nous faut trouver une fonction qu’il partage en commun mais qui se manifeste d’une manière strictement opposée. Cette fonction existe, c’est la mémoire. Dans la CAT la mémoire intervient à deux niveaux : 1) le rappel pour l’émetteur du souvenir d’un récepteur, 2) que le signal émis comporte des interférences liées au mode de transmission qui seront rajout de mémoire de celle-ci. Dans la CI la mémoire est liée à l’origine historique de la naissance intriquée de l’émetteur et du récepteur qui maintient les contraintes du contexte d’origine chez l’un et l’autre, ce qui établit que l’un se reconnait dans l’autre et vis et versa et que ce qui arrive à l’un arrive à l’autre. Pas de médium de transmission usuellement admis, sauf l’éther physique, car se situant en dehors des critères restreints d’un espace-temps démarrant au point zéro de la frontière avec le vide quantique.
Une erreur fatale est d’arrêter l’opérationnalité d’une communication à la frontière du vide quantique, car cela nous empêche de comprendre qu’une communication dans son état fondamental correspond aux comportements de la vie qui font événements de cette vie. Voici comment nous pouvons expliquer cela.
Si nous partons de l’idée que la capacité de communiquer doit être totale alors celle-ci n’a pas vraiment d’origine ni de fin puisqu’elle rencontre la réalité des infinis. Aujourd’hui nous savons qu’il faut une énergie proportionnellement plus grande lorsque l’on veut explorer l’infiniment petit, donc cela nous indique qu’il faut franchir le cap de la représentation spatiale pour garder une opérationnalité suffisante à l’échelle humaine. En clair, il faut aller au-delà de la représentation corporelle en trois dimensions pour considérer une « intériorité » qui oeuvre dans un temps et un espace « négatif ». Il nous faut donc accepter un nouveau référentiel concomitant au sens commun. Celui-ci est l’hyperdimensionnalité singulière, en regard des trois dimensions de l’expérience commune représentées par l’enveloppe corporelle de l’homme. C’est donc par l’expérience de lui-même que l’être humain peut donner à son esprit l’énergie de s’attaquer à la matière qui l’entoure et le structure.
Il nous faut aller vers une considération plus forte de ce qu’est la communication et pour cela nous introduisons l’exemple de la structure du carbone comme condition physique et fondamentale. Nous savons que le carbone est l’élément atomique qui constitue la trame de la vie organique et en grande partie inorganique. Dans la vie terrestre toute la biologie est en majorité constituée de chaines carbonées (molécules, protéines, lipides, glucides, acides aminées …). Ce carbone est fabriqué dans les « nuages » interstellaires et dissémine partout dans l’univers, donc sur terre. L’ensemble des constituants biologiques de notre corps physique sont donc à base de carbone. Nonobstant le fait que la totalité de nos atomes corporels se renouvelle environ tous les sept ans, il nous apparaît qu’il existe différentes sortes d’éléments dans le corps en fonction de leurs poids atomique ce qui les fait tous dérivés du vacuum par leur rapport de masse, dont chacun représente globalement un état quantique, jusqu’à ce qu’une biologie se développe à partir de cette base et privilégie cet élément par rapport aux autres.
Une réelle communication est donc une communication qui fait se transformer l’information en événement de vie, sous l’impulsion d’une conscience du mécanisme de formation d’un esprit individuel dont le contenu recense la mémoire factuelle de sa naissance. Ce processus s’exécute réellement que par implication de l’ensemble de son contexte connu.