Peut-on accepter qu’il y ait une loi de l’évolution plutôt qu’une théorie de l’évolution ? Il serait raisonnable de le penser puisqu’il existe un certain nombre de lois universelles, clairement identifiées dans la gouvernance des manifestations dans notre monde et au-delà. La notion de changement se manifeste par des comportements différents d’une entité fonctionnelle, clairement identifiée, qui amènent ce changement à s’appliquer sur des états ou des processus. Lorsque nous observons un changement en général, il nous faut découvrir ce qui c’est réellement transformé pour que nous puissions le comprendre, et faire de ce changement un acte dont nous pouvons en intégrer l’information, ce qui nous amène à la nécessité d’un travail sur informationnel, comme la condition préalable à toutes nouvelles acceptations d’un autre changement.
Voilà la représentation spatiale de l’hyperdimensionnalité et nous constatons clairement que pour comprendre cette figure, il nous faut dépasser le cadre d’utilisation de nos facultés sensorielles, qui sont calées sur la seule expérience de la réalité en trois dimensions. C’est ici qu’entre en jeu l’entendement de l’esprit.
L’entendement est de nature hyperdimensionnelle et nous le pratiquons tous les jours dans notre expérience de veille ordinaire. Mais nous en oublions aussi vite sa réelle nature lors de nos décisions d’action. De reconnaître cette constitution hyperdimensionnelle, nous ouvre les portes de la totalité de ce qui nous constitue ainsi que celles de notre environnement. Il s’agit ici des dimensions d’hyperespace et d’hyper-temps, qui ne sont autres que les contenus de notre imagination pilotés par notre intuition.
C’est ainsi que la causalité libre intervient dans notre quotidien, qui est à différencier du libre-arbitre qui n’est convainquant que dans le choix trivial de l’inconscience déterministe, c’est-à-dire de l’usage sensible ou intelligible de notre environnement en trois dimensions.
Cette liberté causale est la manifestation d’une gouvernance du tout universel par le tout individuel et nous rend créateur de solutions au sein de notre monde. Cela ne s’accomplit que par l’introduction d’un déterminisme profond qui nous inclut en tant qu’auteur de notre vie existentielle. C’est cela la co-participation personnelle, qui nous rend redevable d’une certaine responsabilité d’être au monde.
On le voit, être au monde relève donc d’assumer pleinement le fait d’être humain et de satisfaire ainsi au processus d’hominisation d’une nature qui nous donne vie. C’est l’objet même d’une réalité subconsciente incarnée par un fonctionnement humain. Ce qui ne demande qu’à être conscient, c’est la vie comme tout aussi bien la nature par laquelle elle passe. Le processus qui le permet est celui exercé par notre entendement et il y satisfait en lui donnant une identité de soi-même par la réalisation de ses actions.