Une psychologie évolutionnaire nécessite que l’acte de perception mette en lumière le relief de l’étrange analogie entre les choses de la vie. Quelque chose peut être compris au-delà de la conscience, qui serait infra-conscient et donne le pouvoir de réflexion à cette conscience qui amène notre esprit à vivre au rythme des apparitions des choses de la vie. Ce rythme est pour chacun d’entre nous synonyme de temps, et au cœur de celui-ci se dissocie les fréquences d’apparition des objets de la perceptions, celles qui font vivre une subjectivité personnelle. Cette condition apportée par les vécus individuels, est à l’origine du comportement intelligent de compréhension de la chose universelle. Les prises de conscience ne sont donc pas aléatoires, ce qui veut dire qu’elles peuvent être prédites. Ainsi peut se résoudre, en principe, le difficile problème de savoir pourquoi il est possible à un esprit de comprendre l’univers de ses vécus, et surtout de comprendre comment il est possible de le comprendre. Cette compréhension se fait par les données apportées par les différents sens de nos organes sensoriels.
Le comportement de croyance d’une personne, est le mécanisme par lequel des états de conscience reconnaissent la réalité des phénomènes sensoriels qui les constitues. Ce qui agit individuellement, c’est la croyance et non la conscience. Cette action se fait au travers des moyens conscients des croyances à se manifester sous la forme de comportement. La manifestation des comportements les plus justes pour l’homme, sont ceux qui sont donnés par l’être conscient du fait de son humaine condition, et non de sa croyance en un système de valeurs pré-établies. Le rempart à toutes les manipulations de l’esprit est l’induction d’une croyance naturelle dans un fonctionnement humain, à l’origine de la constitution d’un être conscient de lui-même et de son environnement.
Cela ne se fait pas au hasard, le contexte d’une atmosphère pour l’être vivant, permet la circulation d’ondes physiques atmosphériques responsables d’une possibilité de résonance harmonique. Ce contexte est facilitateur du mécanisme de croyance des êtres vivants et particulièrement pour le développement des ondes de forme, lorsqu’elles sont associées aux ondes de gravité physiques. Nous pouvons nous en rendre compte lorsque celles-ci sont inscrites dans la morphologie des êtres vivants, dans l’observation géométrique de leurs formes structurelles. Si un être vivant développe une sensibilité géophysique responsable de la mise en état d’une onde de forme humaine, alors le fonctionnement induit de cette forme laisse penser à un fonctionnement humain à l’origine des mécanismes de croyance psychologique.
C’est au comportement de croyance que nous devons la faculté de compréhension d’un savoir issu d’une identité universelle, telle qu’une conscience transcendantale nous permet de l’aborder. L’existence de ce processus identitaire permet de délivrer un apprentissage cognitif de l’Homme idéalisé au sein de l’humain. Cela rend accessible à l’être humain une hiérarchie de compréhension de son rapport au tout de l’existence. Le comportement de micro-mouvement que l’on perçoit dans tout être vivant constitué de cellules biologiques, est la manifestation physique d’une loi organique de développement qui donne un cadre morphologique responsable à l’unité fonctionnelle du genre humain.
Les découvertes de notre esprit ne sont pas les fruits du hasard, car ce qui émane de nos fonctions internes ne sont que les valeurs d’une croyance que l’expérience nous amène à interpréter comme notre fonctionnement naturel. Donc tous les comportements sont des constructions illusoires de notre esprit, qui manifestent des interprétations dont la mesure est étalonnée par notre niveau de conscience. Ainsi la réalité de soi est une affaire de résonance avec les différents milieux que nos expériences permettent d’établir avec le contenu de notre environnement de vie. C’est comme cela qu’apparaissent les différentes consciences, car les différents niveaux de conscience ne sont que la caractérisation des différents états de conscience obtenus par les différents objets d’attention. C’est ainsi que ce que nous pensons de la réalité induit cette réalité, par simple mimétisme de ce que nous sommes avec ce qui est l’objet de notre attention dans l’environnement de notre esprit.
Plus la complexité d’une situation est grande, plus il en existe potentiellement des informations. Donc plus il y a d’information plus il y a de variété de conscience, ce qui fonde un principe de cohérence entre ce que chacun peut vivre et ce qu’il vit réellement. Ceci permet l’évaluation par la mesure de compréhension d’une situation, ce qui nous fait comprendre que l’intelligibilité est le percept formateur d’une intelligence individuelle. Nous pouvons saisir ici que la maturité perceptive est la mesure de l’étendue d’un espace, ce qui lui en donne sa propriété, et que cette perception est variable en fonction de la quantité d’objets d’attention que l’on y porte. Mais alors qu’est-ce qui définit la façon dont les objets d’attention s’organisent ? La confrontation, par l’esprit, à l’inconscience des choses porteuses potentiellement de sens, ce qui provoque une interférence avec les fréquences d’apparition en conscience des choses elles-mêmes. L’ensemble des phénomènes apparaissent ainsi en regard des organes sensoriels qui les manifeste, et leur organisation ne va dépendre que de la culture du milieu à pouvoir leurs donnée la valeur qui est la leurs pour l’esprit qui les recense.
Les percepts sont à l’image des phénomènes de la réalité induite, leurs propriétés rendent compte des propriétés universelles prises en compte par la réalité du milieu. Ils sont ce qu’ils sont avant d’être ce qu’ils doivent être, par la pression du tout sur les parties constituées. Ce qui fait dire à la Nature qu’elle fait fi de la connaissance humaine et peut instancier notre idée de l’objectivité. Nous sommes ici au cœur de tous les paradoxes, car nous sommes confronté à quelque chose qui n’est ni Soi ni du non-Soi, mais un tout d’une extrême relativité ou toutes les causes sont libres d’induire tous les effets, mais dont le principe déterministe existe toujours entre la cause et son effet, ce qui garanti une efficience au principe d’organisation du vivant. Mais une liberté apparaît qui devient supérieur en principe d’organisation à l’identité, ce qui donne à une volonté émergente un pouvoir d’action, car il faut bien qu’une organisation se gouverne sous peine de délitement de l’ensemble.
Si la volonté s’active librement, c’est qu’elle le doit à ses propres constituants, ceux-là même qui l’on fait émerger. Nous tenons donc ici la possibilité de définir la nature de la conscience en ses différents états. A ces états de conscience correspondent des organisations de matières, qui diffèrent de leurs propriétés dont l’usage nous en fait les connaître. Cette différence de fait est à l’origine des informations que nous pouvons en avoir, et répond à la question fondamentale de savoir pourquoi il existe quelque chose plutôt que rien dans nos existences. Cette différence existentielle est la source d’une dualité qui génère la recherche personnelle face à la réactivité propre à un réel. C’est ce réel qui devient la source de toutes les facultés cognitives d’un sujet, parce qu’il croit à son réel par les expériences qu’il fait de son vécu. C’est ainsi que la loi organique du vivant implique toutes les formes révélées en conscience par les différents états octroyés par les objets d’attention. La vie est donc partout dans un univers formel, là où la perception peut aiguiser son efficience.
En accrochant les sensations par des états de conscience, une personne accroît une conscience se situant à l’intérieur d’une inconscience de ce qui la fait vivre. C’est donc ainsi que la conscience exploite un inconscient, pour s’en nourrir et croître dans un milieu dont elle veut s’affranchir. Le pouvoir donné par l’être conscient satisfait donc une action personnelle, qui se donne une légitimité plus qu’elle ne se sacrifie. Il n’est donc pas étonnant que se développe une intelligence comportementale dont la finalité escomptée est d’arriver à ses fins de connaissances. Nous pouvons remarquer ici que pour toute personne, fonder sa propre école de pensée libre est le fondement de tout procédé humanologique, seule garantie de l’avènement de son indépendance vis-à-vis du milieu dans lequel elle s’exprime.
Sur le plan corporel, impliquer la physique d’une constitution assure une liberté fonctionnelle à l’origine de l’évolution personnelle. Le fonctionnement humain émergeant de la normalisation relative des processus fonctionnels, permet la constitution objective d’une réalité fonctionnelle, dont la forme humaine est la marque de ses rapports à l’environnement. Établir la jonction entre un fonctionnement personnel et un fonctionnement individuel donne naissance à un fonctionnement humain, qui fait joindre celui-ci aux différentes fonctions vitales. Ce processus d’intégration fonctionnelle permet à l’esprit de vivre l’ensemble des rapports que toute entité fonctionnelle entretient avec l’ensemble des participants d’une vie universellement partagée. La nature de l’esprit individuel est tout ce qui constitue l’être humain, c’est dire qu’il s’agit là d’un fonctionnement dont l’intégralité d’un Soi est la finalité.
Puisque le cerveau fonctionne bien avec des informations, le Soi se trouve bien au cœur d’une situation infra-quantique des différents états de conscience. Peut-on dire alors que le Soi est l’esprit en acte ? Oui si l’on considère que l’esprit n’est que l’autre appellation d’un fonctionnement humain à satisfaire aux prérogatives d’une conscience transcendantale. Une politique individuelle est de l’ordre d’un pragmatisme pur, inspiré par l’idéalisme relatif d’une conscience personnelle en développement. Ces comportements considèrent par leur pensée que l’état coopératif d’une biologie cellulaire est secondaire aux intérêts d’un état global qui est adapté à l’ordre cosmique et que ceux-ci commandent aux différents états biologiques relevant de sa seule conscience. Sur le plan personnel, il s’agit d’intégrer intelligemment une puissance exopolitique (globalement la contrainte du milieu universel) ce qui nécessite d’avoir toute conscience de ce milieu.
Les différentes matières constitutives d’un corps vivant peuvent stabiliser des niveaux dimensionnels, comme les formes organiques peuvent transcrire des informations du contenu de ces dimensions abstraites. Ainsi donc les différentes mesures quantitatives inhérentes à l’ensemble des métabolismes d’un corps physique, peuvent cacher des connaissances par la simple inconscience de leurs existences. L’ensemble de l’étude des différentes relations qu’un esprit peut découvrir dans la somme des éléments qui composent sa réalité, offre au cheminement Mathématique le loisir d’une connaissance inconsciente des découvertes de ces relations. Mais seule la conscience individuelle peut constituer le présent d’un passé et d’un futur, ce qui à ce niveau constitue l’état même de ce présent. Nous comprenons enfin ici le formidable potentiel de la conscience individuelle, parce qu’elle permet d’exclure personnellement le rôle des savoirs dans la connaissance de soi et de son environnement.
Il existe donc une vie constituée d’état de conscience où se fabrique le temps, et ce à partir d’un type d’organisation des espaces passés et futurs. Deux origines de la causalité co-existent, une causalité du passé et une causalité du futur qui façonne pour le présent une superposition d’état de ces deux flèches temporelles. Celle-ci est la condition d’émergence des comportements quantifiés par le contenu des informations du passé et du futur, et dont les effets sur l’environnement représentent la réalité d’un présent ce qui permet d’en prendre conscience. Le corps humain peut à présent s’interpréter comme une technologie spatiale qui attire à elle la façon dont elle doit être utilisée dans le temps. Cette voie d’un fonctionnement humain est responsable du type de vie relationnelle induite par une psychologie d’apprentissage, qui forme l’entité fonctionnelle d’une âme humaine individuelle.
La durée de vie qui caractérise le temps humain, se transforme progressivement en temps de conscience sous la forme d’une succession de micro-états conscients que l’on nomme les instants du temps. Ceux-ci donnent la propriété de continuité du présent qui donne à la personne inconsciente, l’illusion de l’existence d’une durée temporelle. A contrario nous pouvons grâce à un esprit conscient, fabriquer un réel déconnecté d’un environnement exogène, c’est-à-dire non produit par lui. Une personne se voit donc offrir par sa naissance un potentiel de réalisation de Soi dont seule la mise en action de l’entité fonctionnelle qui la gouverne peut en produire une réalité dans le présent. Ceci nous fait comprendre que le seul contexte de l’indépendance personnelle est un contexte intégré, seul à même de lui apporter toutes les mesures de valeur d’une vie individuelle.