A ce stade de nos réflexions nous pouvons décrire le mécanisme d’auto-guérison individuelle qui devient l’application de la stricte loi d’évolution qui stipule la nécessité de s’affranchir d’un déterminisme biologique non choisi. Une personne humaine parfaitement inscrite dans son processus d’évolution personnelle est une personne en bonne santé, car elle exprime aussi bien une santé du corps qu’une santé de l’esprit.
Le principe du mécanisme d’auto-guérison est simple si l’on accorde du crédit à une multidimensionnalité de l’être humain. Décrivons-le :
En situation face à une expérience sensible, les réactions d’un corps sont de deux ordres : soit la production d’une émotion, soit la production d’une idée intelligible. Si la production des idées intelligibles est impossible, c’est parce que les pensées sont corrélées avec le génome individuel hérité (informations génétiques et épigénétiques), d’ou il ressort une expression d’identité individuelle (le Moi psychologique séparateur), dont les réactions comportementales seront purement adaptatives. Pour qu’il y est production d’idées intelligibles, il faut qu’il y est une identité universelle ce qui permet aux décisions comportementales de se concevoir dans un esprit libre. Cette identité ne peut advenir que par des états de conscience qui sont corrélés à la nature physique du corps, jusqu’à celle des ADN cellulaires. Les informations qui sont déjà utilisées pour la constitution et le fonctionnement du corps vont pouvoir se référer à la structure physique propre de chaque élément entrant dans la constitution organique.
La première synchronisation entre le génome et les pensées fait office de corrélation entre les formes (intérieures et extérieures à Soi) et les réactions affectives de Soi (les émotions ressenties). Ce processus ne peut que maintenir l’accord de la filiation intergénérationnelle dans le traitement des informations nouvelles (de l’individu et de son environnement). Elle ne devient donc l’objet d’aucune évolution tant individuelle que personnelle, puisque nous sommes dans l’usage de la forme. La deuxième synchronisation qui consiste à produire des idées intelligibles d’une situation est de nature épigénétique, car les nouvelles informations sont de source hyperdimensionnelle (l’imaginaire), ce qui permet de faire rencontrer un état de conscience avec la nature physique du corps et le met en rupture du courant intergénérationnel par élimination de l’héritage épigénétique (son déterminisme individuel), au profit d’une expression génétique plus proche d’un génome de l’espèce humaine. Ce processus permet ainsi de révéler progressivement une personne humaine dans son être naturel, par la production d’idées intelligibles renforçant son état de conscience. A ce niveau de fonctionnement, la loi de l’évolution personnelle s’applique.
Le fait de privilégier l’être naturel issu de l’orientation des comportements dictés par des prises de décision, permet de faire entrer la conscience dans le mouvement de la vie individuelle. Cette étape est primordiale dans l’évolution personnelle, car elle opère pour la personne humaine le passage d’un statut de sujet (le « je » personnel) au stade de l’humain (le « nous » de l’espèce humaine). La croissance de Soi peut donc continuer sur la base d’une identité naturelle, l’être humain dans un contexte planétaire et vers la reconnaissance d’une identité universelle, l’homme dans un contexte galactique (cela conforte l’importance de l’activité spatiale de l’homme).
Dans l’expérience sensible, l’interaction prédomine comme forme de relation entre une personne et son environnement, elle est de caractère mécanique. Dans l’expérience intelligible, c’est la synchronicité qui prédomine entre les différents corps physique, par les états de conscience respectifs qui font de la nature de ces corps des « effets de matière » par les perceptions sensorielles (ce que l’on peut appeler une énergie-matière ou scientifiquement un plasma), elle est de caractère fluidique.
La science nous apprend que la matière est une énergie contrainte sous forme d’organisation de ses constituants et qu’elle est constituée de 99,999 % de vide et qu’en eux-mêmes les éléments matériels sont des champs électromagnétiques. Il nous faut donc juste reconnaître la véritable nature de nous-mêmes pour fonctionner efficacement, c’est alors que nous pouvons reconnaître que nous sommes des êtres de plasma physique.
Le mouvement de connaissance de Soi est donc bien le seul et véritable processus d’auto-guérison de l’être humain. A contrario, l’absence de ce fonctionnement est la cause des dysfonctionnements biologiques qui amènent inexorablement à la pathologie destructrice des corps.