La naissance du libre-arbitre relève d’un acquis (Part 2)


(Suite de l’article Part 1)
La réalité commune manifeste un changement constant de configuration par l’influence manifeste de chaque personne ou phénomène, par rapport aux autres partageant cette même réalité. Ce changement constant se laisse percevoir par un micro-mouvement stable et continu, possiblement perpétuel, donnant l’impression d’un comportement fluide et naturel de l’ensemble. Nous voici au cœur de la génération d’un espace-temps commun, qui se définit par les rapports de distance et de chronologie entre chaque membre, informé en conscience de ces objets par leurs rapports mutuels. Cette conscience native est donc sans frontières pour l’esprit, car le dénombrement et le comportement potentiel de ces objets, relève d’une infinité de variations. La réalité commune est alors bien construite aux travers des perceptions qui font plus ou moins conscience des sensations d’un tout par les sentiments qu’il génère en soi. Les percepts en définissent ainsi le schéma conscient d’une physique, sous l’égide d’une intelligence conservatrice des moyens fonctionnels qui lui ont permis d’exister.

C’est en conséquence la résolution du passage entre le monde quantique des objets perçus et le monde classique de leurs comportements qui établit le sens intelligent d’une vie. À chaque instant, par les sensations nouvellement formées, de nouveaux rapports de force apparaissent au sein des configurations initiales, proposées par les lois naturelles mise en jeu dans l’organisation énergétique de la réalité commune. Ce qui a pour résultat, d’imprimer à la matière potentielle de cette réalité commune, de nouvelles interactions physiques, créatrices de nouveaux jeux de règles régissant les différents objets perceptifs que sont les informations de ces objets. C’est donc bien à une conscience native qu’est demandée la naissance d’un schéma directeur d’une vie. Celle-ci doit approuver ce qu’une intelligence perçoit d’une situation d’ensemble. Puisqu’une intelligence ne peut pas tout saisir d’emblée, par l’infinité potentielle des objets de perception, il ne peut ainsi être formé qu’une conscience personnelle, dans une vie relevant d’une réalité commune. La réalité individuelle d’un corps physique se réduit alors à n’être qu’un objet de perception parmi tant d’autre. Mais, la conscience native ne l’envisage pas de cette manière.

En effet, chacun d’entre-nous ressent l’expérience de vie comme l’expérience personnelle de sa propre vie, dans quelle mesure cette perception est-elle réelle et vraie ? C’est parce que l’on se fait à priori des idées sur sa propre vie, qu’il existe un embryon de conscience personnelle. Mais, c’est la réaction psychique à la pression dimensionnelle de son organisation fonctionnelle, celle qui classe et organise les différents rapports d’espace-temps d’un univers ressenti par ses vécus, qui incite à se faire des idées sur tout. Le résultat de cette pression psychique, organisée en strates de fonction, par la création d’objet de perception, classe les différents comportements en cycle de fonctions structurelles, dont une réduction analytique permet à un intellect de formuler des lois de fonctionnement plus générales. Il y a donc un engagement dimensionnel d’une conscience native, dont chaque être humain, au travers de son intellect, doit comprendre, et ainsi saisir la nécessité d’une recherche d’un équilibre. Celui-ci sera trouvé au sein d’une conscience multidimensionnelle, en passant aux travers des ressentis de son propre corps. Cet équilibre multidimensionnel à comme limite d’investigation, la conscience personnelle d’un tout dans laquelle s’inscrit une chronologie personnelle d’émancipation.

C’est la formation d’un acte transdimensionnel opéré par l’activité subconsciente d’une conscience personnelle, qui va caractériser, au sens de donner une forme, les comportements épigénétiques d’une évolution de conscience. Ceux-ci vont être à l’origine de l’actualisation énergétique des configurations atomiques des ADN cellulaires, par la modification contextuelle des milieux extra et intra cellulaires. Cela délivre le pouvoir d’action génétique, des incohérences d’expression dimensionnelle. Celles-ci sont le reliquat porté par les chronologies héréditaire et historique, du développement d’une personnalité dans son contexte de chronologie personnelle. Il en résulte une organisation fine des strates fonctionnelles organiques, où s’appliquent les différentes lois naturelles de l’énergie, établissant de ce fait une réalité individuelle d’un fonctionnement humain vivant sa propre vie personnelle. C’est donc bien ce que dévoile une conscience personnelle lors de l’accomplissement de son projet évolutionnaire.

Par ailleurs, il n’est pas alors étonnant, qu’en accédant à la base de la réalité d’une conscience native, nous puissions nous appuyer sur le micro-mouvement physique dont la principale propriété est la fluidité. C’est ce que nous avons abordé plus haut dans cet article, au sujet des percepts de nature quantique. C’est ainsi qu’à l’aide de ce micro-mouvement, nous objectivons potentiellement l’activité d’un subconscient, et ainsi manifestons naturellement le passage du monde quantique de l’information, au monde classique de la mécanique des comportements. Tout le reste de la description de ce schéma directeur fonctionnel, n’est représentatif que dans les éléments observés et formalisés par les différentes sciences formelles. Nous pouvons alors esquisser une réponse à la question que chacun peut se poser, celle de savoir s’il existe, ou non, un fonctionnement humain capable de définir le sens d’une vie. Nous en découvrirons la réponse à la fin de cet article, mais, il n’en reste pas moins que c’est à chacun de commencer à s’en faire une idée.

L’homme et la femme intègrent à leur façon l’être humain. Quand on veut devenir un homme ou une femme, lorsque nous sommes l’un ou l’autre de naissance, on comprend l’être humain au travers de la reconnaissance, par l’esprit, d’une somme des idées que l’on se fait des différents éléments de la réalité. Le monde quantique des idées est accessible par le monde classique des comportements. Ainsi, le monde quantique de nature informationnelle, la conscience personnelle, est faite des produits d’extraction d’un champ unifié infra quantique, la conscience native, par l’émergence spontanée d’une échelle d’espace-temps. La création devient donc identifiable parce qu’elle est spontanément consciente. L’instrument de sa mise en forme dépend de l’activité d’un subconscient, qui lui donne son aspect quantique, par le biais de la constitution d’information, reliant un futur extérieur à un passé intérieur. Mais, n’oublions pas qu’une conscience native ne représente qu’un degré sur l’échelle d’espace-temps d’une conscience naturelle.

La création est naturellement consciente, l’instrument de sa mise en forme est un subconscient quantique, au sens d’une superposition de deux états d’information, l’un extérieur à soi et l’autre intérieur à soi. Les matériaux de sa réalisation se révèlent par les sentiments que l’on ressent au sein de soi-même. Le subconscient est représentatif de l’activité d’un monde quantique. Le champ unifié de soi-même est lui-même représentatif d’un inconscient informé non encore conscient. La matière physique ne s’aborde que par les sentiments qui font de ceux-ci les seules représentations de la nature fondamentale de la matière. La fonction consciente est, quant à elle, l’unique représentation du sens de ce que l’on a déjà compris de soi-même. Le fonctionnement humain ne peut pas se limiter à la dualité, masculin-féminin. Cette dualité doit intégrer le projet révolutionnaire d’une physique de l’esprit. C’est sur la base d’une génétique humaine, qu’un esprit va travailler à dévoiler consciemment sa véritable nature. Celle d’une énergie quantifiable sous la forme d’une création d’information quantique qui soit l’ultime quantification de ce qui rapproche deux univers fictionnels, l’intérieur de soi-même (perçu subjectivement) et l’extérieur de soi-même (expérimenté objectivement). Le Qubit est la forme de cette variation entre ces deux états dont le résultat en fait l’information.

Induire la physique d’un esprit sur la base d’une génétique de ses moyens est la première étape d’une actualisation de conscience. Viens ensuite l’induction d’une fluctuation du champ unifié de l’inconscient, le ressenti de soi-même, par une conscience qui devient quantique par le biais de percepts. Le but d’une réactualisation est toujours le rétablissement d’un fonctionnement humain, celui qui est à l’origine de toute expérience personnelle. Cet esprit fonctionnel met en relation le mécanisme de l’éveil conscient avec ses différentes phases intermédiaires, ceux qui ont permis à la conscience personnelle de se former. Celle-ci se trouve alors entrée progressivement en fusion avec une conscience native, celle d’un ressenti inconscient de soi-même, pour former graduellement une nouvelle conscience naturelle, grâce aux informations quantiques que délivrent les vécus. Cette conscience naturelle qui défait de fait la conscience personnelle, défait aussi le socle d’un sujet, récipiendaire des expériences personnelles. Ainsi, sans personne pour la contrer, la conscience naturelle actualise l’être humain, par une mémoire de l’espèce humaine, ce qui induit une analyse possible de sa chronologie naturelle. Ce nouveau but nourrit la connaissance de la réalité humaine en infusant une conscience d’esprit.

Ce que représente le mécanisme d’éveil conscient, est la fonction d’une transduction de l’information qui permet de réaliser un réservoir de sens en une conscience d’esprit. À l’inverse, nous comprenons que tout esprit est déjà là par l’existence d’une conscience naturelle. Parce que la fonction de celle-ci est d’accorder, par le fonctionnement humain, un potentiel corps d’action physique à l’esprit, celui-ci peut alors en gouverner une vie chronologique. Il existe donc bien un sens dimensionnel qui accroit l’étendue de l’espace de conscience, ce qui permet de faire vivre le sens d’une présence à soi par la conscience naturelle. C’est alors par les pensées de soi-même qu’un esprit se représente un monde multidimensionnel, par la nature de son spectre énergétique traité par la physique de cet esprit. L’appréhension des lois physiques de la Nature, passe par la reconnaissance des percepts de pensée, mis en forme par les sensations issues des expériences de soi dans son milieu. Ce sont les sensations qui génèrent les sentiments à l’origine du type d’expression génétique en réactions aux variations de son milieu. Nous voyons là, au seuil de l’existence consciente, qu’il s’agit de manipuler les règles de perception, ce qui permet de maîtriser la physique de l’esprit, clé de toute cette évolution individuelle. Il revient ainsi à une conscience naturelle, d’incarner la seule possibilité éthique d’entrer consciemment dans l’intelligence d’un univers à l’origine de tous, l’univers psychique.

C’est dans l’acceptation du partage de cet univers psychique, que la conscience naturelle perçoit, par l’esprit, que l’aspect physique des dimensions disparait en une conscience d’être ce que l’on veut. Nous voici arrivée à la réponse à notre question posée en cours d’article, comment le fonctionnement humain sert-il un projet humain évolutionnaire ? En accouchant de la naissance d’un libre-arbitre acquis.