Envisager le savoir réel car il est le grand opérateur de l’esprit individuel. En cela, il est une solution envisageable de téléonomie de l’expérience humaine personnelle pour des états de réalités successives dont le Réel pourrait rendre compte. Tout savoir est une opération de retournement du mécanisme de perception de « l’intérieur vers l’extérieur et de l’extérieur vers l’intérieur » sans aucun arrêts, une oscillation contrôlée de production d’influx. Donc une mise en ordre est nécessaire pour envisager de faire la lumière sur le savoir réel.
Ce qui dans notre expérience quotidienne nous permet de voir le continu est l’activité ininterrompue des sens, en effet notre corps est soumis aux flots de données sensorielles sans qu’aucune volonté ne puisse nous en défaire. Le sommeil semble être une interruption de ce continu mais il n’en est rien, seul l’aiguillage vers notre conscience est responsable de cette rupture de perception par opération de l’esprit qui décide d’une finalité différente pour ces flux. A présenter l’opportunité d’une rupture épistémologique entre temps objectif et temps relatif. Même si le traitement de l’espace-temps, par la relativité générale, donne à ce plan une courbure il n’en demeure pas moins qu’il ne change pas de référentiel sauf qu’il va introduire des phénomènes émergents par les propriétés géométriques de l’espace-temps.
Nous avons donc, en clair, la possibilité de faire un lien fonctionnel donc historique, de l’atome au corps entier, un vrai mécanisme d’horlogerie mais qui malheureusement vient buter sur des considérations énergétiques de corrélations fonctionnelles, dont les résultats de physique quantique nous montre que cela ne peut concorder pour une explication complète du vivant. Chacune par ses résultats peut expliquer des phénomènes naturels mais pas un tout intégré, ces outils méthodologiques sont donc les impasses épistémologiques de l’être. Il va falloir relier tous les phénomènes concernés en un Réel émergent, d’une conscience individualisée et centrée par Soi dans son exercice. Sa manifestation est le savoir vivre .
Il est quand même étrange que le tissus cérébral soit qualifié d’hémisphères et que son prolongement par le tronc cérébral et la moelle épinière nous fasse penser à une direction fonctionnelle, il y a là une analogie par le développement embryologique qui intuite d’un schéma d’utilisation telle une carte routière. Où l’on reparle d’un moi psychologique et de sa structure d’actions et où les flux de données sensorielles alimentent un système d’informations mis en place par un programme génétique dont la seule ambition est d’exprimer le maximum d’un jeu de relations pouvant être établies sans rupture d’intégrité du phénomène vivant. Il faut voir l’organisme humain comme une architecture spatiale, dont l’organisation des strates fonctionnelles se font par itération de schémas géométriques comme le fait une figure de génération fractale. Par la relativité absolue nous comprenons que les organisations sont des trompes l’œil car si nous octroyons à la périphérie d’un corps un minimum d’information de description, le processus de conscience ne pourra accéder à la totalité d’une description de l’être qu’en accumulant une quantités d’informations qui devient de plus en plus importante à mesure qu’elle s’approche du centre infini de sa sphère de vie qui elle s’expend proportionnellement de plus en plus.
Il n’y a aucune complexité au sein d’un diagramme de Soi en train de se découvrir un moi actif de compréhension. Seul se conscientise le réel d’un être qui s’installe en manifestation par le jeu d’un miroir de l’environnement qui le voit croître. Plus les informations sont quantitativement importantes, plus l’énergie des relations sert de moteur à un placement des phénomènes dans le temps ce qui donne à la conscience une vision plus fine d’espaces au point d’entrevoir les traits et points unidimensionnels dont les structures géométriques dessinent un sens au travers d’une pensée devenue consciente. La santé totale d’un être humain fait appelle au concept d’intégrité bipolaire structures-fonctions.
Ce qui rends attachant la relativité absolue c’est qu’elle satisfait méthodologiquement à une organisation spatiale des constituants corporels mais aussi aux fonctionnements hiérarchiques de sa complexité structurelle ce qui permet à l’être humain d’être installé dans un temps historique. Bien sur il nous faudrait expliciter tous le phénomènes qui rendent compte de la présence au monde d’un être humain, mais nous aboutirions au même schéma, celui d’un Soi unique libre et indépendant identique en tous lieux, en tous temps, en toutes formes, ce qui fait du Soi un diamant d’éternité.