Il faut partir de l’examen d’un principe de réalité pour découvrir les occurrences qui vont mener à la découverte de ce qui est du domaine de l’Humain. C’est au principe de réalité que nous devons le pouvoir heuristique de la culture à faire esprit personnel. Par une combinatoire des actions cognitives de l’esprit à faire représentation d’un réel en train de se voir vivre. Le seul déterminisme que l’on peut-être à même de percevoir, est l’insatisfaction de sa vie au regard des aspirations personnelles à vouloir avoir ce que l’on veut vivre à titre individuel.
La limite imposée par le fonctionnement du Réel contraint l’esprit à toujours demander plus à la vie pour espérer changer les conditions d’une situation personnelle. Le Réel est robuste, cela peut être perçu comme un défaut mais peut être vu aussi comme une qualité. Par le fait de privilégier les prises de conscience offertes par la capacité à faire information de tout ce à quoi la vie nous confronte en tant qu’événements du vécu. Nous pensons notre corps avant que celui-ci nous pense comme sujet d’expérience de vie et la seule chose que nous expérimentons, c’est nous-même au travers d’une réalité que notre esprit nous construit dans une actualisation permanente.
Jamais nous ne faisons l’expérience directe du Réel, sans au préalable convenir d’une exploration de notre domaine de pensée. S’affranchir d’une frontière de l’immédiat, c’est faire basculer notre esprit dans le domaine de compétence d’une autonomie qui l’assimilera progressivement à la vie matérielle d’un corps physique et biologique, dont il découvrira les règles d’existence dont les représentations cognitives en feront les informations de conscience. Ce processus est clairement ce qui va désigner la conscience comme centre d’expérience directe d’une réalité dont toute psychologie en sera absente au profit d’une humanité naissante d’un individu doté de facultés de connaissances de lui-même et de son environnement. Tout sentiment et toute information ne doivent concourir qu’à l’émancipation d’un Soi de sa contingence psychologique qui ne reflète que les carences d’un processus conscient bien conduit.
Le degré actuel de notre civilisation n’autorise pas une maturité perceptive suffisante à la naissance pour donner à l’esprit de chacun une autonomie suffisante pour qu’une conscience individualisée et centrée puisse être à l’oeuvre dés la naissance de l’être humain. Bien sur l’articulation des deux n’enlève en rien la possibilité d’une conscience individuelle à se faire, juste il faudra pouvoir penser les contingences environnementales et émotionnelles pour créer des mécanismes de rattrapage au manque de justesses des conditions fonctionnelles de naissance. Nous voyons clairement en quoi la responsabilité politique est grande dans l’exécution de ce dessein, et oh combien il existe une incurie de ce côté, sous finalement des prétextes fallacieux d’idéologies qui ne font que privilégier les meilleures conditions de naissance. L’ontologie est la science de l’être, nous sommes des êtres humains, l’évolution doit se décentrer du social vers l’humain pour qu’une société des Hommes puisse voir le jour par simple coopération.