Principe du complexe psycho-organique


Dans la réalité, pour tout être vivant et à fortiori pour l’être humain, l’accession au Réel passe par la compréhension et l’acceptation du complexe psycho-organique. Cette accession au Réel est rendue possible par l’utilisation du contenu de l’être, c’est-à-dire la mémoire consciente des vécus personnels avec l’esprit individuel comme somme des interactions sensibles, qui induit la formation culturelle d’un être avec son milieu de vie. L’être est un moteur de développement et non un état ce qui fait de l’humanité d’un individu, un contenu sémantique . Initialement cela veut dire qu’il n’y a pas de naissance d’être humain sans un projet de la part de son futur milieu.

Ce projet peut être conscient dans l’esprit des géniteurs ou inconscient, car lié à des événements collatéraux de tous ordres. Le problème de l’origine d’un être est un faux problème car on le voit ici, il n’y a pas d’origine mais un continuum d’où surgit la nécessité d’une expansion par différentiation des constituants universels, dont l’Homme, comme tout être au monde est un des constituants. L’origine de l’être est toujours autre, cela veut dire que n’importe quelle chose réelle ne contient pas son origine en soi mais des conditions initiales de sa venue au monde. Un complexe psycho-organique pour le vivant, doublé d’un complexe psycho-physique que l’animé va partager avec l’inanimé .

La sensibilité aux conditions initiales telles que vue ici, nécessite d’accepter que l’origine d’un être soit dans un lieu autre que l’espace de conceptualisation et de développement du futur être, et que c’est par ce fait que l’énergie d’un système se trouve à l’intérieur même des constituants du-dit système. L’environnement fait partie de la réalité extérieure au système alors que le milieu fait partie de la réalité intérieure au futur système. Nous sommes dans une analogie totale du phénomène d’intrication quantique d’informations et qui s’avère être une résonance par corrélation d’un phénomène dans deux lieux d’espace différents. Nous avons affaire ici à une implémentation d’information par transformation de conditions d’un environnement en tenant compte des caractéristiques propres à ce milieu, et qui en fait est le contraire d’une génération spontanée.

Par l’observation de la dynamique des moyens que la réalité fonctionnelle du milieu et de l’environnement nous laisse entrevoir, nous pouvons percevoir le caractère propre de l’information à ne pas se détruire quand elle est transmise, mais que par contre les conditions d’émergence d’une dynamique propre au système permise par la nourriture de son milieu , donne la possibilité d’un développement orienté . A chaque niveau d’émergence rien n’empêche de voir la transformation d’une organisation à se faire. Des systèmes intermédiaires de corrélation en assument le devenir dans un subtil jeu entre stabilité et instabilité comme moyen récursif sur la sensibilité aux conditions initiales du système global. L’organisation mise en place laisse donc entrevoir une répartition d’attracteur au sens fonctionnel du terme, qui fera privilégier à des temps différents des actions organiques variées.

Un schéma d’ordre général commence à se faire voir dans la possibilité d’une manifestation d’un être potentiellement multidimensionnel.