Le sous-espace psychique est désordonné face à soi-même par la nature de son origine biogénétique. C’est donc le lieu des émotions du vivant, mais également des conflits potentiels d’une gouvernance individuelle. L’unité de conscience, induite par un environnement planétaire, établit le cadre d’un ordre croissant de l’esprit à ordonner cet espace, par la création consciente d’un organisme vivant au travers d’une dynamique fonctionnelle cohérente. Celle-ci caractérise alors une identité individuelle, normative d’une objectivité subjective : la personne humaine. Comment ? En se rendant maître et possesseur de la Nature comme le proposait Descartes. On intègre ainsi l’unité de conscience planétaire sous forme d’individuation de conscience sous la forme d’un sous-espace à l’origine d’une possibilité de constitution d’un esprit génétique, dont une conscience humaine en devient la source.
Le rôle des différents processus biologiques de l’être humain est de donner une réalité, par la conscience, à un espace de fonctionnement personnel nécessaire à la transformation du réel par l’esprit. Mais, pour ce faire, nous devons clarifier la dimension d’un sous-espace psychique, lieu des conflits potentiels d’une gouvernance de la vie personnelle au travers des émotions. Qu’est-ce que le sous-espace psychique et de quelle nature est-il ? Pour le comprendre, il faut nous intéresser à la mise en forme d’un fonctionnement humain comme représentation dynamique des émotions, dont la source de manifestation est issue des désordres biologiques d’une identité génétique héritée. C’est de celle-ci que l’expérience d’un fonctionnement humain devient réelle à l’unité d’une conscience planétaire, par la conscience environnementale d’un être vivant à devoir interagir avec lui. Cette conscience met en lumière l’existence d’un sous-espace psychique dans le rôle central d’un espace de travail conscient, lieu d’une gouvernance individuelle par l’intelligence émotionnelle. C’est également le lieu des conflits potentiels d’une personne, amenant l’incompréhension dans l’intelligibilité de soi-même.
L’esprit ne devient libre que par le fait d’être nourri d’un fonctionnement humain, dont la nature manifeste la dynamique d’une cohérence fonctionnelle d’un corps physique à faire vie de toute relation. L’unité d’une conscience planétaire lui accorde ainsi un espace de manifestation non-physique, élevé au rang d’un fonctionnement d’un esprit vivant qui l’anime. Cette unité, pour l’être humain, se manifeste par la connaissance de soi, dont l’identification individuelle se fonde sur l’intégration d’un fonctionnement issu d’un esprit génétique. Les informations de celui-ci sont rendues réelles par une conscience en devenir conscient d’elle-même par le verbe, soit l’action de son corps physique qui lui fait joindre le geste à la parole.
La mise en forme d’un savoir personnel est le résultat final d’un esprit de conquête, en réponse à la recherche d’équilibre personnel entre une construction de soi et une réalité du monde sensible. Nous sommes bien dans la substance d’une conscience, dont un fonctionnement humain ne dépend plus d’un environnement pour exister, parce qu’une réalité de soi en réalise l’essence de sa substance. Cette réalité de soi est multidimensionnelle, par la reconnaissance des émotions issues des interactions avec les différentes substances du monde sensible, par lesquelles des informations deviennent progressivement la substance d’une conscience humaine. C’est le volume des informations mis à la disposition de la reconnaissance de soi qui fait la réalité personnelle d’un être humain, et ce, au travers d’une intelligence émotionnelle à intégrer ces informations. Une réalité de soi existe donc objectivement au travers d’une conscience humaine en pleine émancipation, et représente une norme de représentation intelligible d’un fonctionnement humain individuel, par lequel toute expérience de vie engendre toute sorte d’information. Dans la conception de chaque expérience, les informations nécessaires à toute interaction entre une réalité potentielle de soi et la réalité du monde à laquelle nous sommes confrontés, induit toute latitude à la constitution et au développement d’une vie individuelle et physique. Cette propriété constitutionnelle donne une apparence à la notion de causalité par liberté ou d’un principe de raison suffisante, au service de la reconstitution des lois naturelles du mouvement par un esprit génétique. C’est dans ce cadre que l’esprit rend compte de l’existence des lois physiques régissant le monde sensible et dont le corps en est le digne représentant.
Ce qui est déjà humain par le corps participe à l’établissement d’un fonctionnement humain par l’esprit. L’expérience de soi ne se résout pas dans l’introspection d’une réalité du corps ou de l’esprit ou encore du milieu dans lequel nous évoluons. Le déroulement des pensées offre à notre sensibilité intéroceptive, la sensation de l’expérience d’une surface de soi sans épaisseur. Mais, nous ne sommes pas des êtres en deux dimensions, et ce que l’on expérimente par les sens ne nous laisse entrevoir que trois dimensions possibles de l’espace qui nous entoure. Cet espace appréhendé par les organes sensoriels se complète par l’expérience du sentiment que l’on s’en fait grâce à la nature élastique du temps, qui nous délivre l’appréciation personnelle de celui-ci dans l’expérience. Mais, nous ne sommes pas contraints aux quatre dimensions de l’espace et du temps, car la conscience ne peut venir que de l’expérience de la séparation entre soi et son milieu. C’est donc bien de cette séparation que toute expérience individuelle en relève un état conscient, dans le sens ou chaque chose qui revient à soi instaure la conscience de cette chose.
Dans une vie, les expériences sont multiples. Ainsi les retours sur soi sont multiples, en conséquence les états de conscience sont multiples, ce qui implique une certaine organisation de celle-ci dont la cohérence est un principe d’œuvre et la finalité un fluide vital. C’est bien de là que naît l’information, véritable mur séparateur entre différentes expériences du monde sensible, par les différentes quantités d’énergie nécessaire à la fabrication de chacune d’entre elles. Considérer l’information comme le cinquième état de la matière, aux côtés du solide, du liquide, du gaz et du plasma, permet de considérer que tous les phénomènes physiques seraient réductibles à de l’information.
Ainsi les dimensions telles que l’espace, le temps, la température et toutes autres grandeurs physiques servants à décrire toutes les sortes de phénomènes accessibles à l’expérience, seraient traduites par de l’information. Alors si nous acceptons le principe de raison suffisante, tout se relie avec tout ce qui crée l’indiscernabilité de chaque partie, sauf à interpréter une observation dont un retour de conscience nous a donné un intérêt. Ce que nous découvrons par la conscience n’a donc aucune dimension intérieure autre que celle construite par les informations du tout observables. Cette réalité de perception fait de soi l’unité d’un tout dont chaque partie trouve une place dans ce que l’on peut appeler une vie systémique de l’ensemble. Ainsi, toute recherche d’équilibre individuel d’un certain niveau d’état de conscience, va utiliser une relation équilibrée entre un niveau de connaissance de soi-même et un niveau de connaissance de son environnement. La conscience devient bien le maître d’œuvre d’un fonctionnement d’une entité choisie. Pour nous, cette entité est l’homme dont le fonctionnement humain en établit une mesure de niveau de conscience. Ainsi sans conscience, pas de processus évolutionnaire sous la forme d’une progression d’un fonctionnement humain, dont la finalité est de produire le génotype d’informations nécessaires à son établissement.
Il faut pour tout un chacun se concentrer sur le principe d’existence de l’esprit, ce qui libère l’établissement d’un être humain vivant dans son milieu au travers d’un fonctionnement, rapporteur d’information à l’origine des états de conscience. L’évolution du niveau de conscience nous amène à la dissociation des différentes actions exercées par le fonctionnement humain. Les répercussions sur l’environnement nous délivrent un niveau de conscience accru, par le biais des informations dont l’impact sur l’établissement d’un fonctionnement humain est due à la quantité d’énergie apportée par les informations expérientielles. En effet, n’oublions pas qu’outre le fait que l’information soit porteuse de sens, elle est aussi de nature physique. Effectivement, la quantité d’énergie prélevée sur le contexte de sa formation et c’est dans cet esprit que l’information délivre le sens d’une connaissance. Ceci est donc bien la représentation d’un processus vertueux, sous la forme d’un fonctionnement humain dont nous commençons à percevoir la finalité. Le développement d’un fonctionnement physique devient la priorité du fonctionnement humain, par le choix des perceptions de l’esprit en faveur d’une cohérence fonctionnelle de lui-même contre son milieu. Ce schéma de perception entre potentiellement en corrélation avec les possibilités d’expression d’un génome physique, lors d’un pouvoir discriminant de la conscience à développer une représentation d’elle-même. L’être humain doit devenir un Homme par le contexte de son droit à l’existence, et c’est de l’Homme, c’est-à-dire d’un contexte de responsabilité, qu’un fonctionnement humain sous la forme d’un esprit génétique peut être induit. Ceci pour l’amener à son état de personne morale.
L’intégration comportementale par le fonctionnement humain d’un esprit génétique est le summum d’une optimisation vitale d’une situation vécue, par la gestion d’une réalité seulement perceptible par l’esprit. Il existe ainsi une communication entre soi et la réalité opérante du monde, par la seule condition d’un acte de réalisation consciente, celui de réaliser un esprit libre de toute dépendance. Les nouvelles expressions de vie par des caractères génétiques, ne dépendent que d’une bonne compréhension de ce pourquoi existe l’expérience humaine. Celle-ci est, en conséquence, le seul acteur d’un comportement évolutionnaire. C’est par ce fait, que le passage d’une réalité du monde vers soi, donne les informations d’un sous-espace de prime abord inconscient de lui-même, précédant les manifestations d’un fonctionnement physique. Cela permet d’attribuer une forme aux différents sens, ceux des organes sensoriels, par des structures de pensée d’un esprit à concevoir de nouvelles réalités à destination anthropologique. Celles d’un esprit génétique sous l’influence des propriétés d’informations d’une réalité sensorielle.
Par ce processus, naissent les conditions physiques d’une réalisation biologique à l’origine des fonctions organiques, dont le schéma d’autonomie est la seule finalité. Nous pouvons ainsi signifier que les sens des mots, puisque le langage est un comportement, permet le passage d’une réalité du monde sensible vers le monde intelligible de soi. Cela signe l’acte de naissance d’un fonctionnement physique qui devient humain par la finalité d’un esprit génétique à concevoir ce qu’est une réalité de conscience. L’esprit engage une spirale évolutionnaire par la progression d’une expression génétique en mode créatif. La conscience se voit délivrée, par conséquent, une structure comportementale dont l’utilisation définit la potentialité des décisions psychologiques, ce qui permet la constitution d’un savoir sous une forme personnelle. Il y a ici une véritable métamorphose d’une réalité physique en une réalité personnelle, par le génie d’un esprit à faire d’un fonctionnement individuel une conscience humaine de son environnement.
Ainsi la conscience humaine devient la source d’un esprit génétique, dont le fonctionnement physique entreprend la nature d’un fonctionnement humain. Celui-ci délivre les possibilités physiques d’une vie systémique, dont les expériences d’interaction définissent une intelligence émotionnelle à l’origine des comportements conscients de l’esprit. Alors pourquoi faut-il sauver la personne humaine ? Parce qu’elle porte en elle le désir conscient d’un esprit à s’affranchir des contraintes physiques de l’existence.