L’esprit peut être vu comme le mouvement d’un réel. En effet un réel ne se manifeste que lorsqu’il existe pour l’esprit, quelque chose à comprendre d’un vécu. Donc le réel n’est pas la réalité, il est une partie de la réalité dont on cherche à manifester l’objectivité pour en faire un objet de conscience. Par contre l’approche quantique de la matière peut elle, faire objet de dimensions, relations, frontières et donc nécessiter un outil de structuration et c’est la venue sur la scène physique de la gravitation, comportement induit par la courbure de l’entité universelle qu’est l’espace-temps, qui n’est pas une force mais se comporte comme telle.
Cibler la conscience hors de soi et lui octroyer une autonomie par la révélation de son corps physique, nous amène à la question de savoir qu’est-ce qu’un être humain. Bien, ceci étant posé revenons à l’instrumentation par l’esprit d’une expérience de la réalité pour faire réel d’une partie de cette réalité, parce que la conscience est incapable de se vivre en elle-même comme l’émanation de la réalité tout entière. Nous ne nous posons pas la question de l’existentialité du corps physique, mais du comment un corps physique peut être l’instrument de l’expérience humaine. Faire expérience d’une situation c’est donner l’opportunité à son imagination de rendre réel un objet de l’esprit.
Cet objet établit des relations particulières avec un environnement qui font du corps physique l’instrument d’une médiation, c’est cette médiation qui doit tendre à manifester des propriétés qui sont en adéquation avec l’esprit de la situation. Le plaisir de la délivrance d’un sentiment de bien-être qui va conforter son choix personnel. Nous sommes ici dans l’assimilation individuelle de la réalité par instrumentalisation de l’esprit à faire corps d’un réel, mis en vécu personnel. L’expérience humaine à un coût, celui de remplacer l’énergie mentale en énergie de vie, ce qui implique le rapprochement personnel du fruit de l’expérience à l’esprit de conquête d’une conscience qui s’individualise, en fusionnant le centre individuel de la cognition au centre personnel de la vie de l’esprit.
La force de l’esprit est l’équivalent d’un comportement émané par ce qui semble être la géométrie de l’espace-temps de l’expérience individuelle. La force de l’esprit, dans l’expérience, relève d’un facteur de gravité négative variable, émanant du langage articulé . Cette force de l’esprit, par la formulation compréhensive d’un savoir de l’expérience , fait objet d’une causalité tout aussi variable issue de la cohérence de ce même raisonnement qui exprime l’intelligibilité de l’expérience. La relativité quantique tient son mécanisme de réalité par la lutte entre une force émanant d’une cognition incarnée dont l’énergie informative relève d’une quantité de temps inversement proportionnelle à son espace de manifestation.