Pour que les actions de l’esprit est lieues, il faut que le corps puisse endosser une complète autonomie vis-à-vis de son environnement de telle manière que pour l’esprit, le corps puisse être un continuum d’espace-temps rendant accessible l’ensemble des dimensions universelles. En clair les actions de l’esprit demandent pour être exprimées, un corps décorrélé de son environnement pour être porteuses d’une identité résultante de la somme des interactions d’une conscience avec son environnement immédiat. Pour se doter d’une suprématie sur la nature et sortir ainsi du système naturel pour gagner son indépendance universelle. Celle de doter la conscience d’un pouvoir d’action dont la somme va représenter un corps d’actions dont l’identité en sera la représentante.
Expliquons cela, pour que des prises de conscience puissent exercer leurs pouvoirs d’action, il faut nécessairement qu’elles puissent s’affranchir de l’obstacle de l’espace-temps. En effet, la somme des prise de consciences ne peut exercer son action qu’au travers d’une multidimensionnalité qui seule est à même de lui offrir un environnement sans contrainte, mais sur lequel elle puisse exercer son action. La conscience va donc être d’un ordre non matériel mais doué de propriétés lui offrant la possibilité d’agir sur la matière. Pour répondre à cette question il faut revenir à l’étude de la posture personnelle.
Le penser, car il s’agit d’imaginer l’action à venir et en définir ses tenants et ses aboutissants avec le plus d’objectivité possible. La relation au moi psychologique est de toute les façons une relation à l’inconscient personnel, c’est ce qui permet d’en relever un état individuel car définit simplement par les conditions de l’environnement, ce qui en fait un individu parmi d’autres . Nous allouons donc naturellement comme finalité à la compréhension du soi, le verbe conscient, dans ce qu’il délivre le corps de son manteau de fixité matérielle et annonce une continuité, dans l’expression énergétique des comportements, pour finalement aboutir au langage conscient. Il nous faut donc accepter l’hypothèse d’une omnipotence comme réalité approchée par les prises de conscience individuelles, puisque tous les vécus de quelque nature que cela soit, peuvent être mis en mots.
Si nous voulons défaire la fixité observée par la posture individuelle, il nous faut découvrir ce qui est omnipotent et se manifeste par les prises de conscience. Pour un exercice vers sa liberté d’expression, il devient nécessaire de conjuguer l’évolution adaptative du corps par le mouvement et l’évolution créative de l’esprit par les pensées inhérentes aux mouvements de ce corps.