Si nous voulons avoir des réponses, il nous faut engager un saut paradigmatique d’intelligibilité, car en effet ce n’est plus au paradigme de l’action que nous allons nous référer, mais au paradigme de la conscience. Il nous faut parler de quelque chose de vivant comme conséquence de l’application d’un processus, ce qui ressort d’une dépendance entre les choses existantes et leurs agencements particuliers ce qui en fait des êtres de vie. C’est comme cela que nous pourrons replacer la vie comme la simple interprétation d’une chose. Dans cette situation, il faut voir les actions comme les actionneurs d’une réalité à venir, et la sensibilité comme le degré d’évolution d’une perception que nous pouvons avoir d’une densité de présence.
Répondre à cette question nous amène forcément à reconnaître son mécanisme d’apparition. La seule possibilité accordée aux flux consistants est le fait qu’ils ne doivent leurs existences que par leurs facultés à être pensés. Celui-ci peut être l’éther physique, car aucune autre propriété physique n’existe nominalement . L’éther physique est qualifié de milieu, car tous les comportements des choses manifestées peuvent être dérivés d’une interaction primordiale avec l’éther physique.
C’est grâce à ces lois que le réel est perçu au travers de ces comportements de groupe, dont les informations d’interactions individuelles assignent des propriétés particulières au moyen de quanta pour les propriétés physiques et de qualia pour les propriétés morales. Cela est l’expression de ce que l’on peut appeler l’expérience de l’énergie, et cela aboutit à la dualité de l’émetteur et du récepteur, d’une faculté de percevoir des choses perçues . C’est cela qui forme matière ou charge en mouvement, et qui est à l’origine d’un rapport avec l’éther lors des manifestations individuelles. Cette identité est donc portée par la structure de l’ADN qui en fait son vecteur de transmission et d’organisation.
Pour comprendre comment sont associés ces trois paramètres, il faut instancier la conscience individuelle au présent. Le présent est la zone de manifestation du réel, il faut donc comprendre en quoi il se constitue et pourquoi il se constitue. Comprendre cela c’est comprendre le cœur du fonctionnement humain. Aujourd’hui la présence peut être comprise comme le corps de l’homme, à partir de la somme de tous les instants psychologiques, à la seule condition d’être compris comme le résultat d’une mise en place progressive d’un hologramme fonctionnel individuel.
La conscience peut alors être vue comme potentielle de l’existence universelle, et ne pourrait être accessible que par une humanité individuelle réalisée.